18 avril 2022 : Malgré les apparences et la politique « covid zéro », la Chine avance. La France, elle, parle de nouvelle dose.

18 avril 2022 : Malgré les apparences et la politique « covid zéro », la Chine avance. La France, elle, parle de nouvelle dose.

Une fois passées les élections, il y a fort à parier que la politique de précaution et la « dictature de la piquouse », reprenne du service en France. On a laissé les français en liberté le temps de « bien voter » et ne pas froisser ceux qui pourraient être tentés de ne pas reconduire un Président, qui aura été avec Trudeau, la Nouvelle Zélande, l’Australie et quelques autres, à l’avant-garde d’une des pires des gestions autoritaires au monde, si l’on met de côté la politique Chinoise qui obéit à une autre logique et d’autres impératifs.

Malgré les rapports qui s’accumulent désormais, qui montrent que les seuls gagnants des piqures à répétition et autres boosters, auront été, dans l’ordre, le Retour de l’État dominant et les laboratoires pharmaceutiques, l’ombre de nouvelles doses, pointe via le Ministre de la Maladie, Olivier Véran. Pour nous, pauvres victimes confinées, traumatisés par une information qui a relayé la peur comme on supprime l’oxygène, le bénéfice, sauf peut-être pour les plus vieux, aura été nul. Malgré une campagne d’une violence inégalée, qui avait fait des non vaccinés, une cible à abattre et châtier, une population à déclasser, les rapports pleuvent désormais, qui montrent que les vaccins et leurs rappels ont, au mieux, un effet de 4 à 5 semaines, ce qui signifie que passé ce délai, un vacciné ou un non vacciné sont exactement les mêmes personnes, ou presque. Tout cela pour ça !! Une honte à la liberté a été suivie d’une insulte à l’égalité. Quant à la fraternité…

Les médecins doutent tous désormais de l’intérêt d’une dose supplémentaire, réalisent la semi-supercherie qui a permis aux laboratoires, de nous persuader que le vaccin était une protection quasi parfaite, nécessitant un rappel après quelques mois, alors que l’effet s’évanouissait après quelques semaines. Si on s’en tient aux études et rapports récents, il aurait fallu un booster toutes les 6 semaines !! Cela ressemble de très loin à la définition d’un vaccin. Israël s’en est fait l’écho, le New York Times a relayé l’étude il y a 15 jours et depuis, ces mêmes médecins qui hantaient nos plateaux pour participer à la culpabilisation générale, commencent à changer de ton, craignant d’être cloués au piloris. Honteux.

Pendant ce temps, nos efforts, sont canalisés, en Europe, sur l’Ukraine, dont la crise pourrait prendre fin si l’on acceptait de lui faire renoncer à l’OTAN (pour faire simple), et sur les élections. En France surtout. Le reste n’existe plus. Les esprits simples, moquent la politique Chinoise, qui continue à pratiquer sa politique « covid 0 » avec, il est vrai, assez peu de subtilité, comme toujours. Le collectif l’emporte toujours sur l’individuel en Chine. Mao avait donné un malheureux exemple avec l’envoi des intellos aux champs, dont la conséquence avait été une famine record.

Seulement, la Chine, elle, a une stratégie. La domination par la technologie, au profit du régime politique. Le dirigeant Chinois, en profite, au détriment de la culture du Parti, pour tenter de prendre le pouvoir à vie ou presque. Cette dérive par rapport au rituel du renouvellement des hommes, est en revanche inquiétante.

Néanmoins, une des raisons de cette politique de « covid-zéro », est simple. Il ne faut pas que le Covid vienne perturber une politique qui vise à faire des régions de taille moyenne, les nouveaux leviers de l’enrichissement de la Chine. La Chine, contrairement à nous, au lieu de faire fi de ses territoires, a décidé de les enrichir, les faire croître, et il ne faut pas que le covid qui se répand vite dans les grandes villes à forte concentration, ne vienne mettre des grains de sables, ou de riz (!), dans l’engrenage de la réussite des territoires par la technologie. C’est l’avantage du calcul à long terme, sur le petit calcul à court terme. La Chine veut profiter du « bazar » mondial, pour prendre un temps d’avance sur tout le monde, y compris les USA.

Pendant que l’Ukraine et les élections obsèdent la France, la Chine, tente de tordre le coup au covid, uniquement pour ne pas risquer de perdre cette course de vitesse.

Nous ne pensons plus innovation, croissance, avenir, la Chine en a l’obsession. Ce n’est pas pour autant que je quitterai Miami pour Shanghai. Mais le calcul est comme toujours éclairé et brillant. D’un point de vue stratégique bien entendu. Je ne parle pas politique.

Des régions désertées par une industrie bas de gamme dont la Chine s’éloigne chaque jour, font l’objet d’investissements colossaux, afin d’assurer leur transformation. Zhuzhou en est un exemple. Mais il y a en a tant d’autres. Ancien temple d’industries « sales » et polluantes, elle se dirige vers une nouvelle vie, digitale. Et c’est ainsi partout en Chine. Cela explique en partie la politique terriblement répressive que mène le Président Chinois dans les grandes villes, voulant éviter que les seniors ne meurent comme ce fut le cas à Hong Kong avec Omnicron. Mais le plus impressionnant, c’est que pendant ce temps, la Chine garde le cap sur l’avenir, ne cédant rien aux pressions de ceux qui ne s’attardent que sur le court-terme. La Chine c’est le temps long. Le temps court, n’est qu’une perturbation anecdotique, laissée à l’Occident.

La semaine prochaine, Emmanuel Macron sera réélu, par défaut, par dépit, par rejet de son adversaire, et il aura 5 ans pour préparer Édouard Philippe à prendre la suite, ou nous livrer, en 2027 aux extrêmes pour avoir pillé la droite et la gauche française, ce qui est un crime impardonnable. Mais entendez-vous parler d’innovation ? D’ambition ? De croissance par les territoires ? De domination mondiale par la technologie ? Non. On parle inflation, pouvoir d’achat, retraite. Des sujets de défense, rien en attaque. Ici à Miami, se déroulait le plus grand salon Crypto au monde. Des dizaine de milliers de personnes, préparant le monde d’après, pendant que l’Europe soigne le monde d’avant. Le Royaume des cloches, ce qui est parfait pour Pâques, moins pour notre avenir.

11 avril 2022 : Le choix entre la carpe et le lapin. Encore une fois le choix est tristement simple

Quelle tristesse. Encore un combat déjà écrit. Une victoire sans gagnant. Un vote de plus pour rien. Entre un « jeune acteur » qui a déjà tout d’un vieil homme politique et une héritière de la plus ancienne PME de poissonnerie de la politique française (mes excuses à la profession !), quel triste exercice, dit « démocratique ». Au rabais. Un triste exercice qui n’a rien de démocratique, alors qu’elle a été conçue pour donner une parole à tant d’hommes et de femmes qui ne voient plus l’intérêt d’en user. On les avait laissé sortir de cage, en permission de la terreur du Covid, pour aller voter, et ils sont partis en week-end avec l’argent du chômage partiel et des économies réalisées pendant les confinements.

Le Français, qui avait perdu la mémoire à long terme, vient de perdre la mémoire « cash », certainement confiée à son smartphone. Il a oublié avoir été dupé pendant 24 mois et a donné 20% de ses voix à un candidat qui sera encore un peu plus, le vainqueur d’une République vaincue, d’un vote minoritaire, dépositaire d’un destin confié du bout des votes. Ci-gît le peuple français et sa République. Définitivement enterrée le 24 avril prochain au crématorium de l’Élysée.

Macron aura parachevé le rêve de Mitterrand. Tout brûler derrière lui, y compris le PS, et faire avancer le FN pour décapiter la droite, à l’époque. Macron y a ajouté une touche finale, le carnage absolu. Il a détruit en les pillant, la droite et la gauche, nous livrant aux extrêmes pour les prochaines élections de 2027. Il restera pour moi le « boucher » du paysage politique Français. Le match Le Penn-Macron, sera donc celui du « boucher » contre la « poissonnière » (A nouveau désolé pour ces 2 magnifiques professions).

Du coup, je suis vraiment heureux que les USA soient mon nouvel eldorado, un État vivace, tourné vers l’avenir, qui n’a pas cédé à la panique « covidienne », dopé par une croissance sans précédent, dirigé par un homme qui sera l’un des prochains candidats, et favori (après Trump) de la Présidentielle Américaine. Se retrouver devant la télé pour assister un remake digne du Muppet Show, le talent en moins, me permettra de me concentrer ici, en bon entrepreneur, sur Shark Tank, qui entame sa 10ème année, animé par Mr Wonderful, qui vit, lui aussi en Floride. La carpe, qui viendra sans ses piles de dossiers cette fois, et le lapin, dont on pensait qu’il courait vite mais en s’interdisant toute ambition numérique pendant ses années au pouvoir. Pourtant il a 2 smartphones.. !!

Cet article pourrait du coup s’arrêter là. Que dire de plus ?

  • Que l’on puisse espérer que Macron fera lors du second mandat, ce qu’il n’a pas fait ou fini pendant le premier ? On dit cela à chaque fois. On devrait donc en tirer la conclusion, que la France devrait limiter le mandat Présidentiel à un seul mandat, mais plus long. Et ainsi, s’affranchir de l’embarras de la réélection, et de la pression du quotidien, pour penser au terme long. Mais qui voudra se priver de 2 hivers au chaud, servis par un Chef à domicile, une armée de nouveaux « amis » serviles et de voyages dans les Antilles en période de Covid ou de réélection ?

  • Que l’on puisse espérer qu’il y aura enfin un plan embrassant les technologies, les secteurs d’avenir, espace en tête, non seulement au niveau de la France, mais également de l’Europe ? Peut-être, mais pourquoi y aurait-il plus de clairvoyance en 2022 qu’entre 2017 et 2022 ? Le smartphone a 13 ans, l’internet 25 ans (plus en réalité, mais partons de son démarrage commercial), le quantique près d’un siècle dans sa théorie au moins, alors comment penser qu’un président de 44 ans réaliserait l’énorme bévue et manque de vision dont il a fait preuve en 5 ans. Il ne l’a pas fait à 39 ans, il ne le fera pas à 44.

  • Que l’on puisse espérer un Méa Culpa sur le Covid ? Même pas en rêve. Macron a remis l’État et la mauvaise administration au centre du village. C’est fini, le mammouth est de retour. La fonction publique s’est encore épaissie et pas au bon endroit. La main de fer devient chape de plomb.

  • Que l’on peut espérer une réforme institutionnelle majeure, qui réduirait la fonction présidentielle à un mandat, qui supprimerait l’inamovibilité des hauts fonctionnaires, supprimerait le département et les métropoles, ces nids à inefficacité, ces lieux liberticides, tueurs de petits territoires, et créateur de « gras » administratif, de doublons d’incompétences et de sièges destinés au copinage et aux rentes de situation. Peut-être. Mais il faudra avoir une sacrée majorité à l’Assemblée, et ce ne sera pas le cas cette fois. L’effet Macron ne suffira plus aux opportunistes de 2017 pour se faire élire sur la base d’une photo sur un T-shirt de campagne à l’effigie du premier blondinet venu.

En clair, je pense que la France va se contenter d’un rebond de croissance, de son meilleur taux de chômage et penser que tous les problèmes sont derrière nous. La tête dans le sable, plutôt que le regard porté sur l’avenir. Les français de l’étranger sont souvent plus lucides. Zemmour arrive par exemple juste derrière Macron, partout en Floride. Les français ici observent qu’il est le seul qui ne soit pas issu de la rente politique, et constatant les faibles chances de Pécresse, votent utile, et pas pour Le Pen, ce qui est rassurant. Les français de l’étranger ont compris que Le Pen n’était qu’un vestige du passé qui n’apportera rien à l’avenir.

Pour les entrepreneurs, je parle des fondateurs, pas des grandes entreprises, le nouveau quinquennat ressemblera à l’ancien. Il ira comme ce sera possible, avec une embellie de départ liée à l’après-covid et l’après Ukraine. Puis retombera comme un soufflé ensuite. L’inflation sera alors rejointe par la stagnation, et le tapis roulant ira en arrière pendant que nous allons au ralenti, nous offrant une magnifique stagflation, comme on s’offre une hernie en faisant une séance de sport. Tous les sports ne sont pas bons pour la santé.

Bonne chance à notre pays, mais en cas de doutes, entrepreneurs, venez faire un saut aux USA, on y investit sur l’avenir et faites-le avant de vous retrouver encerclé par les extrêmes en 2027. Il sera trop tard !

4 Avril 2022 : Pourquoi le déclin reste l’avenir de la France, quelque soit son futur Président

Selon l’humble avis des entrepreneurs, le mois d’avril ne changera rien à l’avenir de la France ou de l’Europe. Son déclin est écrit, le mécanisme est en marche, il est lourd, puissant et personne ne pourra rien y faire. Nous avons face à nous des forces contre lesquelles nous ne pouvons pas lutter. Notre avenir ne dépend plus seulement de nos décisions. Nous pouvions encore il y a 10 ans environ, prendre notre destin en main. Ces dernières années, nous aurions pu amortir le choc, désormais il est trop tard. La puissance nécessaire pour dévier la course d’un monde qui nous échappe, est désormais hors de nos moyens. Idées plates et portefeuille vide, technocratie crasse et impuissance politique, défiance populaire et disparition de la classe moyenne. Les lumières ont quitté l’Europe pour éclairer d’autres mondes. Ils vont prendre le relai. USA toujours. Chine plus que jamais. Inde un peu.

Cela arrive aux meilleurs ! L’histoire du monde est celle d’une puissance qui tourne de villes en villes, de ports en ports, de continents en continents. Cette rotation est certainement aussi nécessaire que celle que nous réalisons chaque jour autour du soleil. Cela s’appelle une révolution, et nous avons manqué celle qui était nécessaire à nous réinventer pour durer. Donc ne vous énervez pas trop sur le sort de l’élection présidentielle, au mieux, la chute inévitable pourra peut-être connaître un ralentissement du fait d’un candidat ou d’un autre. Mais ce sera une simple et provisoire poussière dans l’engrenage. Elle ne pourra le contenir très longtemps.

Ce que je dis est politiquement incorrect. Une sorte d’appel à l’abstention, ce n’est ni civique, ni citoyen. Ce n’est pas le cas. Je voterai depuis les USA, pour le candidat que je trouve le plus disruptif. Normal, je suis entrepreneur, j’aime ceux qui conteste l’ordre établi. Mais je le ferai sans conviction et avec ce sentiment d’avoir fait le bon choix en venant poursuivre mes rêves d’entrepreneurs dans un pays qui malgré ses défauts, reste magique, propice à ceux qui travaillent et qui rêvent, généreux avec les valorisations et fous dans la prise de risque. Biden sera bientôt un mauvais souvenir, et sa tentative de folie fiscale meurtrière, destinée à satisfaire son aile gauche pour remporter des mid-terms pourtant perdus d’avance, devrait s’échouer devant un Congrès bientôt revenu dans le camp du business. Avec un peu de chance le prochain Président sera le Gouverneur de Floride, dont la gestion exemplaire du covid, aux antipodes de la gestion françaises, en a fait l’homme le plus populaire aux USA.

SI vous votez Poutoux, Mélanchon, Jadot, vous êtes certainement sous l’influence de substances non autorisées. Vous aurez le droit de défiler sur des chars à bœuf, appelant à renoncer à l’ambition (nocive selon la candidate écologiste défaite par Jadot), ou en soutien à Gaza ou à Castro (des grands hommes au Hamas et à Cuba selon Mélanchon), ou en incitant à couper la tête des entrepreneurs, puisque, comme Poutoux le rappelait récemment, le profit est du vol. La réussite est coupable. Pour le coup, le déclin de la France sera immédiat, comme l’ascenseur dont on coupe le câble de soutien et qui s’écrase en 1 seconde du haut de ses 42 étages. Plop !!

Si vous votez Macron, vous voterez, selon Michel Onfray pour le « croque-mort » de la Nation. Voilà un Président élu sur un malentendu, par moins de 28% des français, qui a perdu toutes les élections auxquelles il a été soumis depuis 2017 (Régionales, Européennes..), et qui malgré tout se représente à vous. S’il repasse, je ne comprends plus rien au sens des élections. Il a semé la terreur pendant le Covid, profitant de cette maladie pour mettre la France sous cloche et perfusion, jouant et insufflant une terreur la plus absolue, afin de remettre le Français sous la botte du pouvoir, en état de dépendance absolue.

Il a torpillé la gauche qui l’avait fait naître, et pillé la droite. Une politique de la terre brûlée pratiquée par tous les despotes avant lui, ce qui permet à la France de se retrouver sans gauche, ni droite, simplement ouverte aux populistes et aux extrêmes, ce qui est le plus grand danger jamais couru par notre démocratie. Croque-mort ? Un peu fort ? Je crois qu’Onfray a raison. Sentant qu’il n’avait ni le soutien, ni la ferveur du peuple, qui a vite cessé de confondre grand regard bleu et sourire colgate et empathie, découvrant un homme épris de pouvoir solitaire et Parisien, il a parié sur le fait d’être le seul recours face aux extrêmes. Un pari collectif bien dangereux, pour ne pas dire criminel, pour un profit bien personnel. Il est entouré d’une armée de costumes sur mesure chics, tous coiffés, éduqués, habillés du même tissus et de la même arrogance, de Véran à Attal, un désastre pour le provincial qui regarde ces acrobates en costume de papier (dixit Cabrel). Macron pourra peut-être investir un peu sur le numérique, du bout des doigts budgétaires, il pourra prononcer, lors d’inaugurations d’incubateurs Parisiens, les mots magiques de start-up Nation (volés à Israël, la seule vraie start-up nation), pousser avec Breton à la CEE, vers un plan d’investissement, nain, mais suffisant pour gagner 5 ou 10 ans de déclin. Le câble s’effritera au lieu de céder, mais la chute restera inévitable.


Vous ne voterez pas pour Pécresse, qui n’est pourtant pas la pire candidate qu’on pouvait offrir aux LR orphelins d’un Sarkozy, dévorés par des Wauquiez ou des Cioti, autres hommes aux costumes de papier. Mais les LR font à Pécresse, ce que le PS à fait à Ségolène, qui méritait d’être lâchée, elle, et voter pour Pécresse n’apportera rien à la France. Tous ces gens, sont usés, usités. Ils font de la politique depuis 40 ans, que peuvent-ils apporter à l’avenir quand ils appartiennent aux habitudes du passé.

Vous voterez peut-être selon les sondages pour Marine. Le petit pull. Je préférais Adjani et Gainsbourg ! Marie le Pen, cela devrait plaire aux entrepreneurs que nous sommes. Une PME familiale. Faite de drames et de coups bas (Marion encore récemment qui passe chez Zemmour). Mais une PME, où la politique se transmet comme un fonds de commerce, de Père en Fille. Mais cette PME-là est de celle dont on souhaite la disparition. Il y a des entreprises qu’il faut savoir laisser mourir. Bâtie sur la rente, elles meurent d’obésité et d’endogamie. Passez votre chemin.

Cela laisse peu de choix. Zemmour ? Certainement le seul candidat qui ait amené quelque chose, une fraîcheur, une culture, un discours qui a brisé enfin l’omerta du politiquement correct. Enfin un candidat qui ne sorte pas de l’ENA ou de 40 années d’échecs politiques. Vous dire qu’il est le seul recours, je n’en suis pas totalement persuadé et n’irai pas jusque-là, mais nous n’aurions que peu à perdre à tenter enfin du neuf, avec une chance non négligeable que ses promesses sur ces sujets phares, soient enfin appliquées. L’une des raisons de notre déchéance est celle du renoncement à notre identité, notre culture, dans le fait de donner plus de voix à ceux qui veulent nous détruire, qu’à ceux, comme nous, entrepreneurs, qui veulent la consolider et offrir avenir et ambition au pays. Donc pourquoi pas ?

Ceux qui l’entourent sont à la fois modérés, nombre viennent de chez Macron qui les a déçu, aux antipodes de l’image d’extrême droite collée sur ses pancartes par la presse, et surtout, sont très pro-business, conscient du manque terrible d’ambition numérique, de l’ancrage Européen nécessaire des moyens à mettre pour garder (un peu) notre rang mondial. Donc franchement, je ne vois pas de honte à voter Zemmour, et son discours au Trocadéro, montrait le chemin parcouru par le débateur qu’il était il y a encore 3 mois. Une stature nettement plus présidentielle. Avec une courbe d’amélioration pareille, on peut rêver un peu. En tous cas, qu’on aime ou pas, il est le seul à avoir influé et poussé au débat, avec une base intellectuelle compréhensible par tous, et l’avantage de la constance.

Mais, je ne pense pas qu’il changera non plus le cours de l’histoire. Il peut lui apporter une inflexion. Bref, comme une start-up, il faut la mettre à l’épreuve des faits, du feu. 1 chance sur 12 en moyenne, mais quand cela marche, cela marche fort. Jackpot ! Open Bar au casino. Il faut peut-être passer par là pour que la France renaisse, et revienne dans 30, 50 ans sur le devant de la scène.

Vous le voyez, tout cela reste très fataliste. Rien qui ne me semble enrailler la machine à perdre. Vous serez dupés par la plupart des candidats et leurs concours de mesures démagogiques, aussitôt oubliées le lendemain de la victoire. Il est quasi certain que le seul vainqueur sera le gagnant de la machine à rente, au soir du second tour. La France, elle, perd à tous les coups. Au Casino comme dans la vie politique, c’est toujours la banque qui gagne.

27 Mars 2022 : Ce que des entrepreneurs feraient mieux que les candidats à la présidentielle.

Dans la vie rien ne sert d’être modeste. Il faut juste éviter la prétention gratuite, celle de l’arrogant qui pense tout faire mieux que tout le monde. Être le « Captain America » de tout sujet est réservé aux comics de Marvel. Ceux d’entre vous qui restent (terrible erreur) en permanence derrière leur poste TV doivent pourtant avoir la sensation que tous ces experts qui défilent sur les plateaux auraient bâtis un monde parfait si seulement on les avait écoutés. Car ils savaient, eux ! Mais la plupart refont l’histoire après la guerre, ce qui est classique, mais ils le font avec un tel aplomb que l’on arrive parfois à se demander pourquoi on n’écoute jamais la voix des sages. Ils ne sont pas sages, mais simplement opportunistes, et n’ont pour talent que de savoir se faire inviter par des journalistes souvent dépassés.

La modestie empêche l’ambition, et l’ambition n’a rien d’arrogante, elle est la manifestation de l’estime que l’on a pour soi, pour son prochain et la place que l’on veut y jouer, le rôle de moteur dont on rêve pour mettre les autres rouages en place, car pour qu’un moteur démarre, pour que chacune de ses pièces se mettent à jouer à l’unisson, il faut que quelqu’un ait tourné la clé du contact. C’est ce que devrait faire les entrepreneurs. Ils ne sont pas plus importants, ni plus intelligents, ni plus essentiels (important ce mot d’essentiel, depuis que l’arrogance de ce gouvernement ait tenté de distinguer entre ceux qui méritent ce terme et ceux qui peuvent crever). Mais ils peuvent savoir, mieux que d’autre, où est la clé qui met le moteur en route. Ou le réanime. L’entrepreneur a l’ambition, mais ne peut rien faire seul. Il ne doit pas être modeste, mais avoir l’humilité de réaliser que sa soif de réussite ne peut être que collective. J’ai toujours répété que l’entrepreneuriat était un égoïsme d’utilité collective, et la présidentielle devrait être l’occasion de le prouver.

Malgré cela, sur les plateaux, on continue à donner la parole à des perroquets qui débitent des promesses aussi anciennes que déconnectées de la réalité et surtout de la vérité. Cette longue introduction, pour vous dire à quel point, à ce moment de l’histoire, notre voix devrait prendre le pas sur des débats menés essentiellement par des candidats dont la carrière a suivi une courbe d’échec qui nous a amené à ce qui caractérise notre pays et notre continent (l’Europe) aujourd’hui : Le déclin.

Alors je vais tenter de vous dire, ce que nous nous disons, nous, clés de contact, avec ou sans fil, quand nous pensons à l’avenir de nos pays.

Il y a 3 termes essentiels pour la réussite d’un pays, et pour chacun d’entre eux, nous sommes la clé de leur réussite et de celle du pays.

TERRITOIRES

Nous avons en France, 36000 communes. 90% d’entre elles voguent entre désespoir et faillite. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi ajouter une pelletée de terre supplémentaire sur la tombe, chaque jour que les Gouvernements font ? Pourquoi ces territoires qui font notre richesse sentent le poids de la terre presser, un peu plus chaque jour sur leur caveau, promettant asphyxie et oubli ? Je vous épargnerai le pourquoi, pour aller directement à la solution.

Nos politiques se gargarisent d’un vocabulaire bourré d’hormones et d’OGM, d’arômes artificiels : Développement durable. Circuits courts. Réindustrialisation. La recherche du mieux pour remplacer la culture du toujours plus. L’identité. La diversité. Ces mots sont beaux. La réalité révèle la laideur de l’expérience sur le terrain.

Terrorisés par l’idée que l’on arrache une couche au mille-feuille administratif, les Maires des grandes villes se sont empressés d’ajouter une grosse couche bien grasse et protectrice au mammouth : Les métropoles. Ainsi, s’il venait à l’esprit de certains politiques clairvoyants de reparler de simplification et de supprimer le département, la métropole aura entre temps remplacé la feuille supprimée. +1/-1. Le compte est nul, comme nos décideurs, et le mille-feuille toujours aussi imposant. En réalité personne n’en parle plus, et nous avons ainsi une couche de plus. Brillant ! Les métropoles sont la chambre à gaz des territoires, asséchés sans pitié au profit de la grande ville. Les hommes et les biens perdent leur vie et leurs biens, leurs emplois et leurs entreprises, services publics inclus, santé, éducation, communication. Tout y est systématiquement supprimé au profit du centre urbain.

Les entreprises ont une autre proposition à faire. Sauter dans le plateau vidé de la balance des territoires et redonner aux petits et moyens, les non essentiels, le soin de réanimer notre pays. Comment ? C’est assez simple.


Qualité de vie, circuits courts, écologie ? Elle appartient aux « petits territoires ». Alors injectons y de l’ambition et de la technologie. 30% des emplois peuvent se faire à distance. Aidons à la relocalisation des salariés chez les « petits ».

Pour cela il faut y trouver éducation, santé, logistique et technologies. L’éducation et la formation supérieure et professionnelle, pourraient être en partie distantes, comme la médecine. Un monde d’équilibre entre le distant et le présentiel. Les technologies le permettent aujourd’hui. Leur arrivée redonnera de la valeur à l’immobilier, et donc à l’avenir de ses habitants, par la transmission, qui devait être dépourvue de droits de succession.

Il faut des gros tuyaux, afin que l’internet puisse tenir ses promesses. Et non pas des zones blanches qui sont une honte pour un pays développé. Il faut des imprimantes 3D, qui permettent de délocaliser la production afin d’alimenter son territoire. Circuits courts, écologies en seront les principaux bénéficiaires. Plus efficace et surtout plus réaliste que l’impossible relocalisation, que la chimère de la réindustrialisation. Il ne faut pas tenter de ramener nos industries, il faut créer celles du 21ème siècle.

Chaque Français peut devenir un producteur de bien, de la gaufre Lilloise, à la pièce détachée automobile. Des tiers lieux de production qui alimentent un territoire tout entier. Avec la souplesse et l’adaptabilité que cela suppose. Avec la baisse des coûts que cela permettrait. Tout le monde y gagnerait. Même la production agricole s’en trouverait révolutionnée, permettant à des agriculteurs d’un siècle nouveau de pouvoir espérer plus que les 600eur de retraite qui les condamnent souvent (statistiques terrifiantes à l’appui) au suicide. Labourer la technologie pour y faire pousser une croissance responsable. Voilà une bien belle promesse. Donnez aux entrepreneurs l’investissement et la fibre et ils redonneront leur valeur aux territoires.

Nous transformerons ainsi nos gilets jaunes en or vert.

SECURITE

Je ne passerai pas trop de temps sur ce sujet glissant mais essentiel qu’un seul candidat aborde de façon éduquée la plupart du temps, malgré quelques accrocs et erreurs. Une équipe ne fonctionne que si elle a un but commun et un accord sur la façon de l’atteindre. Si une minorité forte vient saboter l’effort de la majorité, la machine ne vibre pas à l’unisson et le moteur s’enrhume ou pire, s’arrête.

On a voulu depuis 20 ans ou plus, « refiler » aux entreprises le soin de faire le bien de la société à la place du politique. Il faut mettre fin à cette lâcheté. Les entreprises ne sont pas là pour mettre en œuvre une mission impossible ou des promesses démagogiques. SI l’État doit rester laïque, l’entreprise doit rester agnostique. Elle n’est pas là pour devenir un comptoir à promesses politiques mais pour réussir un objectif économique, avec un niveau de responsabilité qui lui permette d’apporter sa pierre à la cohérence sociétale. Pas pour le faire à la place du politique.

La montée de la « woke culture » à laquelle tant d’entreprises cèdent pour éviter d’être lynchées sur les réseaux sociaux, le nouveau tribunal de la conscience facile, est un fléau pour la réussite collective. L’unité ne s’obtient pas en servant une messe différente à chaque particularisme. On se fiche de savoir dans une entreprise si la personne veut des WC pour un soi-disant 3ème sexe ou une absence d’appartenance sexuelle, on a besoin de personnes compétentes et motivées qui ont envie de s’épanouir en apportant leur pierre à un édifice qui leur profite en retour. Une entreprise n’est pas là pour que s’expriment des cultes et que s’y répandent des salles de prières, quel que soit le culte. Elle doit prier pour être toujours là le lendemain. C’est la seule religion qui compte. Un entrepreneur et les salariés qui y collaborent ne sont ni hommes, ni femmes, ni d’une couleur ou d’une religion. Ils sont des travailleurs.


Il faut donc reprendre la maison en main, accepter que chacun fasse ce qu’il souhaite dans sa sphère privée, et le respecter et le garantir, mais tout cela reste à la maison. Pas au boulot. Il faut que tous ceux qui n’aiment pas notre modèle, aillent retrouver un lieu, une terre, une culture qui leur conviennent et cessent d’imposer à la majorité des pièces du moteur, un échec couru d’avance sous prétexte de diversité. En contrepartie, l’entreprise ne doit pas discriminer sur d’autres critères que celui de l’envie et de la compétence. Et sur ce terrain, rien que sur le sujets du rôle des femmes, nous avons encore du chemin à faire.

NUMERIQUE ET SOUVERAINTE

L’avenir appartient à l’ambition. Au pouvoir, responsable, mais pas niais. Pas naïfs. Les USA, la Chine, ne sont pas naïfs. L’Europe l’est. Les USA et la Chine sont conquérants, ce sont des attaquants. Nous sommes des défenseurs. Ils ont les outils, nous sommes leurs consommateurs. Il faut changer cela, maintenant. Dans 5 ans, 10 ans, peut-être même aujourd’hui, il sera, il est, trop tard. Il faut un plan massif, 100 milliards à minima, afin de se doter des technologies qui donneront le pouvoir à certains, et la résignation aux autres. C’est maintenant. C’est la seule chose qui permettra de réanimer le rêve Européen, et non, une pseudo unité de façade face à la Russie.

Espace, data, quantique, maillage internet mondial, cyber sécurité, IA, préférence Européenne, transition digitale des PME (encore les petits et moyens), transformation de nos navires amiraux, efficacité des Etats et de l’administration. Tout ce qui fait la puissance de la Chine et des USA doit être mis à disposition pour assurer la nôtre, au service d’un modèle de société, celui qui fait briller l’histoire dans les yeux des touristes du monde entier qui nous visitent. Un passé qui loin d’être un terrain sur lequel nous capitalisons, afin que l’avenir ne soit pas une insulte au passé, mais que ce soit le passé et ses valeurs qui remontent à la surface. Un passé qui désormais garantit une partie de notre présent en transformant nos économies Européennes en musées, en rétroviseurs qui marquent à quel point nous avons perdu ce qui a fait notre gloire. Les Lumières revisitées, et une lumière sur l’avenir.

La mondialisation ne décapite que ceux qui ont perdu leur identité. Ceux qui se sentent forts n’ont pas peur d’être dans le monde. Ils l’affrontent avec confiance et profit.

Voilà pour cette semaine. 3 mots, c’est peu, mais leur donner une réalité, plutôt que de les prononcer pour briller dans les titres des journaux et magazines, nous offrira une chose qui échappe à ceux qui préfèrent le vernis à la substance : l’AVENIR.

14/03/2022 : Que dit ma maman des élections présidentielles et du programme des candidats ? Sa vision de la croissance ? Le retour des territoires.

Ma maman a des idées bien arrêtées pour la Présidentielle. Elle ne votera plus Macron. Elle n’en voit pas l’intérêt, ni pour elle, ni pour les jeunes, ni pour l’Europe, ni pour sa ville de Normandie « devenue Turque », ni pour sa région en perdition, ni pour sa culture, bafouée, éreintée. Elle ne peut pas se résoudre à voter Le Pen, mais n’aurait aucun problème à considérer Zemmour. Pécresse ? Elle la voit très bien, tellement Parisienne, Chirac au féminin, pour remplacer Hidalgo, car elle a honte de ce qu’est devenu « sa » ville et pense que Pécresse ne peut faire que mieux (elle est née à Paris et a fui avec notre famille, en 39/40 pour se réfugier à l’abri, si l’on peut dire, en Normandie, où je suis né par accident dans une petite ville entourée de champs et de vaches blanches et noires).

Pour elle Macron ce n’est pas le centre, mais le néant, à force de construire sa place sur le démantèlement des autres et la politique du vide autour de lui. A cause de lui, il n’y a plus d’opposition en France, et pour elle l’opposition, c’est la démocratie. Voilà son constat, voyons-le dans le détail, avec l’œil de l’entrepreneur bien entendu !

Ma mère a failli mourir terrassée par les nazis, leur politique d’extermination et leurs bombes. Le jour où Macron a osé prononcer le mot « guerre » pour qualifier le Covid, elle a définitivement rangé le « blanc bec aux yeux bleus qui est trop jeune pour avoir le droit de dévoyer un tel mot » au rang de « jeune du passé » et certainement pas porteur d’avenir.

La guerre ? Le Covid, elle, du haut de ses 85 ans, n’en a jamais eu peur. Faire se terrer comme pendant la guerre, la vraie, les français dans des caves pour une maladie qui aura finalement si peu tué en dehors des comorbides, elle a trouvé cela insupportable. Voyant son petit-fils (mon fils), entrepreneur, au bord de la déroute, ne plus avoir de festival à mettre sous la dent de son « food-truck », sans raison valable, elle a également bien vu que s’endetter à mort, ruiner l’avenir du pays, pour réparer une machine qu’on a cassé soi-même, n’avait aucun sens.

Elle a vu, elle, que toutes les entreprises qui existaient à Flers de l’Orne, à ma naissance, ont disparu et n’ont jamais été remplacées depuis. Elle a vu les ravages que la gauche a fait subir à la région, qui a trouvé comme seul business de substitution, de devenir centre d’accueil pour l’immigration nord-africaine, puis Turque, qui constitue désormais 25%, voire plus, de la population rurale ambiante, et faire d’une ville qui a payé si chèrement sa libération en 45, une ville qu’elle considère comme « envahie » par une autre colonisation, et une masse de femmes en burqa dans les rues d’une ville rurale normande. Elle qui a toujours voté au centre, rêve de remettre l’église au milieu du village.

Elle a compris que ce Président, comme les précédents, les Maires, comme les précédents, donnaient tout aux métropoles, et rien aux territoires, et comprend bien que sans entreprises pour alimenter sa ville et sa région, rien ne permettra plus de faire rimer territoire et avenir. Elle a compris que pour avoir supprimé la taxe d’habitation pour se faire aimer des foules, ce Président a oublié de trouver les compensations nécessaires aux communes, et vient encore de voir sa taxe foncière épuiser plus de 2 mois de sa modeste retraite. Elle en est écœurée. La ville se dégrade et son coût augmente. Pour elle c’est une duperie de gauche et un échec de gauche. Pour elle, Macron est de gauche, mais se cache à droite pour rallier un électorat qui lui manque à gauche désormais. Elle n’en veut plus. Elle veut retrouver les usines textiles, les aciéries, qui marquèrent le destin de sa Normandie d’adoption, mais voit bien que la promesse de réindustrialisation, n’est qu’un effet de manche contextuel, pour politiques en mal de réélection. Cela n’arrivera pas. Les entreprises ne reviendront pas.

Depuis qu’une association amicale Maroco-Française a racheté avec un argent dont on ne connaît que trop bien la provenance, l’entrepôt à chaussures d’un grossiste désormais disparu et non remplacé lui aussi, elle a vu année après année, cette « amicale » se dévoiler au fur et à mesure que sa population féminine se voilait. En réalité, une mosquée déguisée, acceptée par le Maire de gauche qui cherche toujours des voix, elle accueille désormais le week-end des petites filles voilées de la tête aux pieds. C’est pour cela qu’elle ne votera pas non plus Pécresse. Chaque année, alors que la totalité du voisinage dénonce cette mosquée non autorisée, mais totalement tolérée par le Maire, à la fin du Ramadan, le député LR, vient également se « prosterner » devant « l’amicale Mosquée » sachant très bien ce qu’elle est en réalité. Elle a décidé que la gauche était coupable, et la droite responsable. Elle ne peut pas voter pour ceux qui se voilent la face, face au voile.

Et surtout, elle voit. Elle voit que les RG (Renseignements Généraux) l’interrogent sur les va et vient dans la « mosquée » pour les aider à détecter des passages de gens potentiellement dangereux, mais que personne n’en tire aucune conséquence. Elle voit que les entrepreneurs « français » qui osent travailler le dimanche ou sans autorisations affichées, se font durement reprendre et punir et voient les mêmes, Turques, travailler jour et nuit, sur des chantiers non autorisés, en toute impunité. Il y a pour elle, les entreprises normales et les protégées, et elle ne supporte plus que le contrôle administratif, lui aussi se voile la face.

Elle pense que sa culture est en danger et que le « grand remplacement » à Flers, dans l’Orne, est une réalité. Elle n’a pas attendu ni Zemmour, ni Houellebecq pour le réaliser, et ne fait pas confiance aux élus actuels, quel que soit leur niveau, pour y remédier.

Et puis enfin, ma maman, pourtant Républicaine, éprise de liberté, ayant toujours voté au centre, et d’une génération non digitale, ne comprend pas pourquoi un Président aussi jeune, peut être aussi éloigné des réalités et des enjeux. Déformée peut-être, par les avis de son fils (moi) émis dans ses livres récents. Sur l’Ubérisation et la Chine. Elle me demande pourquoi ses petits-enfants n’utilisent que des « trucs informatiques » américains et maintenant Chinois et pourquoi n’y a-t-il rien de Français dans tout cela. « Je pensais qu’on avait les meilleurs élèves du monde », dit-elle !! Elle ne comprend pas pourquoi Macron propose un plan sur le numérique à 6 mois des élections, quand nous l’attendons depuis son élection. Pourquoi ce trou de mémoire de près de 5 ans, et pourquoi s’en rappeler à 6 mois des élections. Sur le montant du plan, elle trouve que les montants sont énormes (30Mds) et comprend désormais pourquoi ce montant est similaire à un pourboire à l’échelle de la planète, maintenant que son fils (toujours moi) lui a expliqué ce qu’on pouvait faire (rien en gros), avec une somme aussi ridicule, répartie, de plus, sur 5 ans. Elle a peur pour ses petits-enfants, en se disant que « l’on va donc dépendre des autres », et ne comprend pas pourquoi.

En fait, ma mère est pleine de bon sens. Elle n’est pas raciste, elle qui a dans sa famille proche, plusieurs couleurs et religions qui se côtoient sans problème, et considère que réaliser qu’aucun peuple n’est fait pour vivre avec des personnes qui luttent contre le système qui les nourrit pourtant au quotidien, n’a rien de raciste. Que c’est simplement du bon sens. On n’arrive même pas à faire vivre sa propre famille dans sa propre maison, alors qu’elle est de la même éducation et culture, car c’est impossible, alors comment y faire vivre des personnes qui veulent tout y remplacer ou casser ?

Elle aurait été prête à voter Macron à nouveau, s’il avait montré qu’il comprenait les territoires. La crise des GJ a prouvé qu’il n’y connaissait rien. Elle aurait pu voter pour lui, s’il n’avait pas osé comparer le Covid à la guerre, et faire des français des couards terrorisés par une maladie à laquelle ils ont finalement bien survécu, au lieu de les responsabiliser et de laisser le pays entier en « zone libre ». Elle aurait pu voter pour lui, s’il avait investi sur l’avenir de ses petits-enfants, alors que sa politique a failli coûter son entreprise à son petit-fils aîné.

Elle ne votera donc pas pour lui. Ni pour Pécresse. Bien entendu par pour Mélenchon, ni pour les écolos tant qu’ils seront majoritairement « sectaires d’extrême gauche ». Jamais pour une inspectrice du travail qui n’a jamais fait un travail « productif ». Jamais pour Le Pen qui n’a rien d’autre que la répétition et l’héritage comme bagage. Cela laisse un choix limité… Et comme tout bon fils, je respecte les choix de ma maman !

UKRAINE, COVID ET CROISSANCE. LES RAISINS DE L’ECHEC 

Après les raisons de la colère, les raisins de l’échec. Les raisons de la colère sont connues. A un moment de l’histoire digitale de l’humanité où il est devenu quasiment impossible de faire entendre une voix dissonante du “main stream”, de cette nouvelle forme de terrorisme intellectuel et politique qui consiste à ce que quelques-uns déterminent ce qu’il est “bon et acceptable” de dire, écrire et penser, nous avons quand même encore quelques espoirs, quand on entend des Védrine, Attali ou Villepin rappeler que nous avons poussé Poutine à cette folie, et que pour tant d’entre nous, qui ont toujours dit qu’il fallait le garder à porter de main, qu’elle soit ou non de fer, plutôt que l’ostraciser, pour tous ceux-là, la colère est grande. Nous avons fabriqué un “fou”, nous l’avons acculé à devenir un guerrier pour mettre fin aux mensonges successifs que nous avons servi à la Russie depuis la chute du mur de Berlin. Pour se venger d’être décrit, en permanence, comme le président d’une république bananière, comme un terroriste et un dictateur.  

Cela dit, comment passer à autre chose, et éviter une catastrophe économique, éviter que cette crise vienne amplifier les effets de la gestion occidentale calamiteuse de la crise du Covid (A quelques exceptions près dont la Suède et nombre d’Etats Américains). 

Désormais, nous allons devoir avaler les raisins de l’échec économique. Nous pouvions espérer une vague croissance, au moins provisoire, un début d’euphorie lié au fait que les peuples réalisaient après 2 années de terrorisme intellectuel et mensonger sur le Covid, qu’ils étaient toujours debout et bien vivants, et que, assis ou debout au restaurant, ils avaient survécu facilement, en créant au passage, malgré la rupture du principe d’égalité qui sous-tend notre République, des sous-citoyens d’un pass vaccinal, aussi absurde qu’inutile, à peine voté et déjà abandonné. No more comments ! 

Nous nous félicitons d’un chômage bas. Bas, en France, signifie moins haut qu’à l’habitude. Mais oui il faut s’en réjouir. Nous nous félicitions de taux de croissance importants. Important, post-covid, signifie, une récupération plus ou moins importante, selon les pays, et les régions, de la croissance perdue depuis 2020. Mais oui il faut s’en réjouir. Les gens ont de l’épargne comme jamais, ils ont réalisé que changer de smartphone tous les ans, d’acheter les dernières Nike ou de renouveler sa garde-robe à chaque saison, au nom du consumérisme, n’avait aucun intérêt. Il faut s’en réjouir. Ils ont vécu avec le même pyjama toute l’année et ont fini par s’habituer à un look banal qu’une vie en visio-conférence tolère très bien. Il faut s’en réjouir. 

Macron nous dit-on, a un bilan économique ‘inattaquable”. Si l’on se regarde le nombril, c’est vrai. Si l’on se compare, on se désespère. The Economist, sur une étude, inattaquable elle, rappelait que sur 6 critères essentiels à la puissance d’un pays, la France arrive à la 15ème place des plus grandes puissances mondiales. Nous qui sommes censés être la 6ème. Notre gestion calamiteuse, nous met au ban du monde sur l’investissement, le numérique, l’endettement, la croissance, le chômage (oui, le chômage). Il faut donc se reprendre. 

La gestion occidentale du Covid a rendu à l’extrême pauvreté 150 millions de personnes, qui ne consommeront pas (si on laisse de côté la honte humaine que cela représente). Nous avons ruiné les capacités logistiques mondiales qui ne pourront à nouveau fonctionner avant 2023, 2025 pour certaines. Nous avons ruiné des pans entiers de l’économie, des industries que les jeunes ont abandonnées, comme le tourisme et l’hôtellerie, pourtant essentiels à notre économie, en France principalement. Nous avons ruiné l’attachement aux entreprises, accru les inégalités de richesse. Cela se paiera.

Nous avons hérité d’une inflation galopante que tout le monde présentait, à renfort de chiffres et de phrases ronflantes sur les plateaux TV, comme provisoire. Nous, pauvres sous-intellectuels, qui n’avons pas de diplômes d’économie, qui reste la formation la plus calamiteuse au monde tant elle produit des Nostradamus d’opérette, dont certains vendent pourtant avec succès des livres de 800 pages, avions indiqué que dans une situation de pénurie, et une épargne forte, il y avait pourtant des chances qu’elle s’installe durablement. Nous avions raison.

Désormais, on prononce (les mêmes !) le mot de stagflation. Et “patatra” la crise Ukrainienne arrive pour couronner le tout. La stagflation va devenir le “Tzar” de l’économie mondiale. Il faut faire cesser cette crise. Maintenant. C’est assez simple en fait.  

Poutine est blessé, personnellement. Qu’on le veuille ou non. Il faut satisfaire son ego pour mettre fin à la crise. Malheureusement, quand vous avez à faire à un loup solitaire égocentré qui dirige sans contradiction, un pays tout entier et cherche à redonner à la Russie une dimension internationale et une puissance perdue, la reconnaissance personnelle surpasse toute autre considération. L’homme est ainsi fait. En 48 heures, on peut régler le problème.

Poutine veut bien parler avec Macron, il faut bien s’occuper. Mais la seule parole qui l’intéresse, c’est celle des USA. Ce sont eux les boss de l’OTAN.

Si Biden se déplace (même si l’on connaît son aversion à montrer sa faiblesse physique et cognitive), pour rencontrer Poutine et signe un accord qui garantisse que l’Ukraine restera l’Ukraine et ne sera jamais dans l’OTAN, la guerre stoppera immédiatement. Cela permettra à Poutine de sortir la tête haute (j’ai gagné !) et à Biden et l’Europe de sortir la tête haute (on a gagné !). Fin du match, les fans rentrent chez eux, les armes retournent dans leurs fosses et nous reprenons notre vie, et les chaînes TV devront trouver un autre sujet, maintenant qu’ils sont privés du Covid, et peut-être parler de ce qui va décider du sort des Français pour les 5 prochaines années : La Présidentielle et des choix qui feront de nous, soit un pays sous développé, en 20 ans ou au contraire une puissance qui mérite son rang. 

Nous ne pourrons rien faire pour faire cesser la pénurie de matières premières, de “chips”, le manque de capacité de production, l’embouteillage des ports et des porte-containers. Il faut donc en profiter pour investir, et revoir nos façons de consommer. S’il y a moins de pression sur les achats, il y aura moins de pression sur les prix, et du coup, sur les salaires, et donc l’inflation. Un peu simpliste, je le sais, mais de bon sens.

L’inflation ou la stagflation sont plus dangereuses qu’une croissance faible. Il faut apprendre à être plus frugaux, et investir massivement pour le devenir. Accroître une productivité en berne, tout en soignant la formation et l’adaptation pour ne pas laisser sur le carreau, tous ceux qui seront désormais « inadaptés », non « pertinents ». Non essentiels, dirait la Macronie. Il faut les préparer maintenant, car l’automatisation va permettre de doper la productivité, au moins provisoirement, mais cette richesse gagnée sera compensée par une pauvreté nouvelle, celle engendrée par la destruction d’emplois. Massive. Prévue. Accélérée depuis le Covid. Les investissements sur l’automatisation ont bondi depuis le Covid (Fois 3 à 4, aux USA et en Chine).

Ce sont là les sujets essentiels. Qui sont les candidats qui le réalisent ? Et proposent quelque chose de valide sur le sujet ? Pour le moment, aucun. Je vois la précipitation à vouloir accueillir l’Ukraine dans l’Europe (qui prendra plusieurs années, donc non pertinentes face à la crise actuelle), mais toujours rien sur le numérique, le quantique, l’IA, l’espace… Nous perdons pied sans cesse, à force de vouloir le poser partout. L’Europe meurt depuis 20 ans, de son obésité, du surnombre, et sous le coup de l’émotion nous voulons encore prendre du poids plutôt que de courir plus vite et plus minces. Stop !!! 

Retrouvons la raison, pour planter dans nos “vignobles économiques” les raisins non pas de la colère, mais de la réussite, passer du pépin, au fruit de la croissance. Mettons fins à cette crise, passons un coup de fil aux USA, demandons-leur de régler cette crise, en laissant la tête haute à chacun, et laisser à l’Ukraine son Président et à Poutine sa fierté. Quelqu’un a le portable de Biden? 

28 Février. Poutine. Entrepreneur de la guerre ?

Le covid a disparu des conversations. Merci Poutine ! Grâce à lui, on réalise que ce qui occupait nos écrans et conversations, ce virus qui promettait de décimer la population, ce vaccin sans lequel les 20% de non vaccinés allaient faire périr le reste des citoyens français, n’était rien d’autre qu’un passe-temps journalistique et politique. Les premiers (une large partie d’entre eux) remplissant colonnes et antennes, faute de savoir encore comment exercer leur métier, les seconds pour alimenter la peur qui devait conduire à leur réélection, récompensant leur rôle de grand protecteur de notre santé publique.

Je me dis donc de remercier Poutine, qui nous a débarrassé d’un non-sujet épuisant, même si, au final, une terreur en remplace une autre. Je visionnais hier, en transit entre les USA et l’Afrique, les images qui passent en boucle sur les chaînes françaises, toujours aussi désespérantes de biais cognitifs, de désinformation organisée. France TV par exemple, nous offrait toute la journée 2 images censées marquer la terreur organisée par Poutine et l’armée Russe :

1-Zoom sur une « énorme » population, près de 10 personnes (!), qui semblaient pourtant s’orienter dans le calme le plus total vers un train ou un bus, mais qui était censée nous alerter sur un exode massif Ukrainien. Ce qui est plutôt faux si l’on en croit les amis présents sur place. 10 personnes ! Pas précisément un exode. La fuite des Afghans au moment de l’arrivée des Talibans, sans aucune résistance d’une lâche administration Biden, cela oui, c’était un exode réel. Vraiment effrayant.

2- Zoom sur un camion de pompier qui arrivait pour éteindre un feu dans un appartement, qui aurait été touché par un missile. L’immeuble tout entier restait en pleine forme, aucun affolement dans les rues. A peine 2 camions de pompiers. Mais le message à retenir était simple : Les missiles tombent comme la pluie en Afrique à la saison humide. Pour ceux qui ont déjà assisté aux lancements de missiles du Hamas sur Israël, les images de notre télé publique, et de tant d’autres, apparaissaient vraiment une tentative pitoyable de désinformation.

Accusons la télé Russe de désinformation, bien entendu. Mais nous pratiquons les mêmes méthodes. Celles bien éprouvées dont nous avons abusé pendant le Covid : Zoomer sur l’infiniment petit, pour faire infiniment peur.

Alors, avec cet esprit dérangé et provocateur qui me caractérise, qui consiste à aller à contre-courant du prêt à penser, pour le plaisir de la réflexion, et sans aucune volonté de mettre sur un piédestal un Président Russe dont je ne rêve en aucun cas, je n’ai pu m’empêcher de comparer la démarche de Poutine à celle de l’entrepreneur et d’en tirer quelques conclusions. Je vous les livre.

La création d’entreprise puise en général sa source dans un facteur humain et un traumatisme. Le facteur humain est simple. L’entrepreneur veut être libre et ne supporte pas ou ne parvient pas à trouver sa place dans les matrices existantes. Alors il créé les siennes. Le traumatisme est en général personnel, une expérience désarmante, une frustration, qu’il souhaite tourner positivement en proposant à tous ceux qui ont vécu la même déception, d’y trouver une solution industrialisable et rentable.

Poutine se lance dans son entreprise guerrière pour assouvir et compenser une frustration. Celle produite par ces dirigeants mondiaux méprisants (dont nos 3 derniers Présidents) qui l’ont snobbé, ne lui accordèrent aucune considération, le réduisant à un tyran qui méprise les droits de l’homme et soutien les dictateurs, alors que nous, démocrates éclairés incarnerions la vertu, quasi messianique. Pour un pauvre commentateur comme moi, qui s’était permis à plusieurs reprises ces 6 dernières années, d’écrire que nous avions tort de l’ostraciser et le montrer du doigt et que nous aurions intérêt à l’avoir à portée de main et de cœur, la réaction de Poutine, à terme, était évidente, mais semblait échapper à nos technocrates bornés. Poutine, comme la Russie est un peuple fier, nationaliste, qui adore les Tsars et la conquête, le muscle et l’adrénaline, qui a une histoire magnifique et une relation à la France, très forte, que nous avons heurté en les traitant comme une sous-dictature bananière.

Pendant ce temps nous étendions notre processus « démocratique » en Irak, avec le succès que l’on sait, sur la base de mensonges honteux (armes de destruction massive). Je ne me souviens pas, à part le discours brillant de Villepin à l’ONU, qu’on ait puni les USA pour ce méfait. Quelle différence avec l’Ukraine ? On peut me le rappeler ? Envahir un pays étranger, chasser son dirigeant, sans raison pour le faire. On m’explique ?

Pendant ce temps, Sarkozy et d’autres faisaient assassiner Ghadafi, dangereux car il tentait de donner à l’Afrique une indépendance des institutions occidentales, le même qui campait quelques mois avant dans les jardins de l’Élysée était tout à coup devenu « le diable », surtout au moment où l’on cherchait des preuves d’un financement Lybien de certaines campagnes présidentielles. Un hasard bien entendu ! Depuis la Lybie va bien, tout le monde le sait. La différence avec l’Ukraine svp ? J’ai besoin d’un mentor pour m’éclairer.

Nous continuons à soutenir et maintenir au pouvoir nombre de dictateurs qui pillent leur peuple, et volent les élections, en Afrique notamment, tant qu’ils donnent des contrats aux sociétés françaises. Nous sommes des démocrates éclairés qui peuvent donner des leçons à Poutine. Il a été traumatisé, nous l’avons perdu et poussé vers des « associations de non bienfaiteurs » (Chine, Turquie..) alors qu’il aurait pu être proche de nous. Et nous avons l’air étonnés..

Ensuite un entrepreneur essaie de « disrupter », surtout à l’heure du digital. Il doit alors faire une étude de marché, et tester la capacité de nuisance de ses adversaires. Poutine a fait son étude de marché. Ses concurrents sont faibles, emplis de contradictions, incapables d’unité. L’Europe n’existe pas. Il a fait son étude de marché et le résultat était sans appel : la résistance sera nulle. Alors on peut déployer son produit. La Chine ne désapprouve pas officiellement, la Turquie fait mine de contester la décision d’invasion, pour mieux se poser en négociateur officiel. Biden sucre les fraises, car son administration, toujours dirigée par les hommes et femmes de la « baraque » Obama, est surtout préoccupée par le fait de ne pas se faire « rétamer » aux mid-terms, et s’inquiète surtout de ce que l’incapacité de s’opposer à l’annexion de l’Ukraine, ne donne des idées à la Chine, qui louche sur Taiwan depuis si longtemps.

La Russie est donc une entreprise, qui impose son produit, la dominance, le pouvoir et commence déjà à l’exporter à des franchisés qui n’attendaient que cela. La prochaine crise mondiale aura lieu en mer de Chine. Croyez-en l’intrus du commentaire géopolitique. Moi !

L’entrepreneur étudie aussi les tendances, les signaux faibles. C’est cette capacité de les percevoir avant les autres qui fait souvent son succès. Poutine a lu les signaux faibles depuis longtemps, lui qui vient du renseignement.

Il a observé la montée en force des termes qui usent de la peur et marquent la tentative de contrôle des populations par la terreur. Sur les 20 dernières années, les mots anxiogènes présents dans la presse, selon une étude mondiale parue il y a plus de 5 ans, ont augmenté de plus de 60%. Conclusion : on attend des hommes forts pour protéger les peuples désorientés.

Il a observé l’étude de The Economist, et du New York Times, qui montrait il y a 5 ans également, que le nombre de dictatures dans le monde avait cru de 15% ces 10 dernières années. La tendance est à l’autoritaire, voire au guerrier.

Il a lu cette étude de Harvard, 2019, qui fait la démonstration que dans la totalité des pays occidentaux, la majorité des populations, vieillissantes, préfèrent la sécurité à la liberté. Conclusion : la liberté est un truc du passé.

Et puis Poutine a vu ce que nos démocrates ont fait pendant le Covid. Ils ont nié les institutions démocratiques, violé la liberté et mis fin au principe d’égalité. On accuse Poutine, entrepreneur de la guerre, de ne pas respecter les institutions démocratiquement élues. Qu’on fait Macron, Trudeau ou Draghi ? Ils ont distillé la terreur, asservi le peuple, lui ont volé sa liberté de mouvement, de voyage, jusqu’à dicter l’heure de leur jogging, Et surtout, ils ont détroussé les élus de tous leurs pouvoirs, les médecins de leur capacité de prescription. Un conseil de défense de 7 personnes a décidé du sort des Français au mépris des Maires et Présidents de Région, qui n’ont pas eu le moindre mot à dire. Un pouvoir non élu a pris la place des pouvoirs élus. Face à un péril rapidement identifié comme limité. Aucun rapport avec Poutine ? Bien au contraire. Pas de missile pour contraindre les non vaccinés bien entendu, mais Macron ou d’autres n’en sont qu’à l’échauffement ! Une fois bien rôdée la méthode « peur-contrôle-restriction de liberté », ils passeront eux aussi à l’étape suivante, car ils en voudront plus.

Négociation. Tout entrepreneur mis face à un péril concurrentiel, doit savoir bluffer et s’assoir à la table de négociation, avec ses cartes en main. L’accès à l’énergie pour ce qui concerne Poutine, qui fournit plus de 30% de la chaleur au gaz en Europe ! Ensuite on gagne des parts de marché, issues du résultat de la négociation. Mission en cours pour l’entrepreneur de la guerre qu’il est, par formation et goût personnel.

Donc au final, Poutine a des réflexes entrepreneuriaux. Une vision, une étude de marché, une sensibilités aux signaux faibles et une politique expansionniste. On pense qu’il a beaucoup à perdre, il a bien vu ce qu’il avait à gagner, seul ou accompagné. Pour perdre il faut être faible et dépendant. Comme l’Europe. Nous allons avoir fort à faire avec cet entrepreneur-là !

21 février 2022. J’ai un programme pour devenir Président ! Vous rendre TOUS riches.

Il est facile de gloser des heures, des années sur ce qui fait le résultat d’une élection. La certitude politique, le dogmatisme, la séduction, la nouveauté, la peur, le changement…La réalité est que l’enrichissement est un facteur essentiel qui peut l’emporter sur toutes les autres convictions, y compris les plus enracinées dans la philosophie et le combat. Si je vous promets de vous rendre plus riche, vous voterez pour moi. Personne ne résiste à cela.

L’ascension sociale est un moteur puissant. Même chez le communiste. Il n’a pas envie, au fond, que les plus riches le soient moins, il a envie de leur piquer leurs sous pour le devenir ! En fait, ce qu’il veut, c’est être à l’aise et pouvoir s’offrir ce que les médias et la culture environnante lui décrivent comme un signe de réussite, d’appartenance à une classe sociale. La plus haute possible. Le smicard va privilégier l’achat de l’IPhone 13 sur l’achat de poisson ou de fruits bios pour ses enfants. C’est flagrant quand on regarde le panier moyen du citoyen français décrit comme pauvre. Nous avions mené l’investigation au moment de la crise des Gilets Jaunes, et le résultat était atterrant.

Tous les pays dans lesquels l’ascension sociale est encore possible, sont d’une stabilité politique surprenante. Libre à chacun de la croire uniquement forcée par le système, mais si la Chine ne se précipite pas vers la révolution et la rébellion, vers le temple du capitalisme éclairé et de la démocratie à la française (qui en a pris un très large coup pendant la crise du Covid), c’est parce que les 400 millions de pauvres qui restent dans la colonne déficit de la croissance, en Chine, ont bon espoir d’échapper à leur destin et que les cadres moyens ont une sensation justifiée de pouvoir être promus au « grade » supérieur. Les petits soldats citoyens, sont très militarisés dans leur définition de la réussite, et la simple certitude du passage au galon supplémentaire, suffit à patienter avec le pouvoir et accepter des atteintes à ses libertés, dont il n’a pas la même notion que nous d’ailleurs.

Dans les pays qui ne peuvent plus promettre à la génération suivante, une meilleure condition que celle de la génération précédente, la politique sombre, la défiance monte et l’abstention décide de tout. Les populismes qui promettent le retour au passé, à défaut d’ascension future, prospèrent un peu plus chaque jour et la machine devient spontanément une machine à reculer.

Aux USA, l’américain qui naissait dans les années 70 avait 90% de chances d’élever le niveau de la génération précédente. Nous sommes à 50% aujourd’hui et vraisemblablement à 30% en 2030. La force des USA, la puissance de son univers digital, le risque qu’elle prend à s’offrir un avenir compense pour le moment la sensation du déclin, mais il est néanmoins réel et les inégalités fissurent le système un peu plus chaque jour. Mais ce sera moins violent et plus long qu’en Europe, qui sombre sans que cela n’alerte grand monde.

En conclusion, si je vous promets l’argent, l’enrichissement, le mieux-être, un accès à cette magnifique société de la consommation, vous voterez pour moi, soyez en certains !!

Or aujourd’hui c’est possible. Les systèmes de trading à haute fréquence sont désormais accessibles, sur le papier en tous cas, aux plus démunis. Aux cadres également. Ceux qui constituent cette classe moyenne, qui n’a plus la moyenne et sombre vers le bas. Ces systèmes qui permettent, par divers mécanismes, de faire du 8% par an, sans difficulté, sont aujourd’hui à la disposition des plus faibles et démunis. Mais ils ne le savent souvent pas et ne savent comment initier une démarche capable de leur en faire profiter.

Alors je me présente, officiellement, comme le Président, non pas des riches, mais de ceux qui veulent le devenir, c’est-à-dire vous TOUS !!

Prenons, ensemble mes frères, 2 exemples qui fonderont ma campagne :

Tous en bourse ! Je souhaite instaurer un système d’épargne obligatoire, abondé par les entreprises, qui permettra même au smicard d’avoir un portefeuille en bourse. Il sera investi principalement en période baissière, une opportunité qui a rendu riches ou plus riches, des millions de cadres opportunistes, qui ont « liquéfiés » une partie de leur richesse pour rafler des titres en bourse lors de la crise du Covid, et pourrait le faire à nouveau au moment où les bourses mondiales font le yoyo avec la crise Ukrainienne.

Un cadre qui a acheté de l’American Airlines, United, Microsoft, Apple ou encore Amazon, a multiplié en 2 années son patrimoine par 3, 5 ou 10. Apple a fait 180% en 2 ans, Amazon encore plus. Sans parler de Tesla. Si un smicard (pas d’arrogance de ma part en utilisant cette dénomination) avait pu investir 500eur, portés à 1000eur par son entreprise, il aurait aujourd’hui entre 2000€ et 20 000€ à ce jour. Pas mal non ? Une année de salaire d’un coup en 24 mois. Cela vous fait saliver ?

Si vous êtes cadre et que vous aviez mis 5000€ vous auriez entre 20 000 et 50 000€. Comme diraient nos ados « ça le fait !! ». Aux USA, plus de 75% des cadres ont une partie de leur « fortune » en bourse et ont multiplié leur richesse de façon exponentielle ces 20 dernières années, et infiniment plus pendant le Covid.

Tous au trading de haute fréquence. Profiter de ces milliers de « nano » transactions boursières, afin de gagner sur le changement de valeur à peine perceptible d’actions en bourse aux USA ou ailleurs. Voilà un moyen qui devrait être proposé aux plus modestes français. Ils pourraient ainsi gagner chaque jour, sur une épargne immédiatement convertible en compte courant, afin de payer son quotidien avec les gains de la journée.

Pas mal !!! AKT en France, une météorite qui va bientôt encore faire parler d’elle, est le parfait exemple de cette épargne totalement transformable, à tout moment, qui permet aux plus démunis de jouer aux traders de haute voltige, sans obtenir les résultats douteux ou aberrants promis à l’époque par Madoff au mépris de l’intelligence de chacun.

En clair, il existe plusieurs moyens de lester la « banane à idées » des Français, de leur garantir un enrichissement conséquent, et notamment de mettre en place une grande opération « tous plus riches », qui pourra m’assurer plus de 60% des votes des français. Alors cette année pas d’abstention, pas de vote blanc, votez pour vous !!!

14 février 2022. St Valentin des entrepreneurs un petit convoi de la liberté pour la route ?

J’ai du mal à ne pas éprouver de la sympathie pour ces valeureux convois de la liberté, qui viralisent leur activité, démontrant la puissance d’un mimétisme à échelle mondiale, dopée par une économie digitale qui fait de notre planète une gigantesque chambre d’écho. Pour le meilleur et le pire.

J’avais eu plus de mal avec les Gilets Jaunes, dont je ne comprenais pas la logique, simplement parce que, justement, il n’y en avait pas, et parce que la plupart du temps la TV nous montraient les pires. Jusqu’à ce que je rencontre de « vrais » Gilets Jaunes, les désespérés de notre civilisation occidentale, ceux pour qui l’avenir se conjugue au passé et se sentent emprisonnés dans un présent sinistre.

J’ai eu du mal aussi avec les manifestations anti-vax, du fait de la nuisance d’une partie des forces politiques nauséabondes qui agitaient une partie d’entre eux. Mais je compatissais avec les « sincères », ceux qui avaient compris que l’on nous volait notre liberté pour rien, ceux qui comme moi avaient compris avant tout le monde, que la réaction Française était hystérique et erratique, l’Absurdistan poussé à son paroxysme, ceux qui avaient compris la folie d’une politique du tout vaccin, quand tant de stratégies complémentaires ou différentes montraient leur succès dans tant de pays. Ceux qui avaient compris combien les Macron, Trudeau, Draghi de la terre, avaient compris qu’en jouant de la peur on pouvait sonner le retour de l’État, assurer une réélection et sacrifier sans honte, sa République, la liberté et l’égalité, qui en sont pourtant 2 des fondements essentiels. Créant une sous-catégorie de sous-citoyens, les non vaccinés, les « lépreux » de la société, une frange d’exclus que ces politiques pourtant jeunes nous ont construit ces 2 dernières années (France, Australie, Canada, Nouvelle Zélande, principalement de jeunes dirigeant(e)s).

Du coup, j’ai toujours été fermement opposé aux pass, quels qu’ils soient, sanitaires ou vaccinaux, car ils marquaient à quel point la politique avait fait le choix de préférer l’hypocrisie au courage, sans bénéfices particuliers, puisque cela n’a empêché ni la contamination, ni les décès, et qu’un nombre très faible de pays dans le monde y a eu recours, sans avoir de meilleures « performances » que ceux qui n’y ont pas souscrit. Ce pass auquel Véran, dans divers interviews passées, déclarait être « farouchement opposé », que YouTube a eu la gentillesse de faire remonter à la surface du net. Exposant brutalement le niveau du mensonge politique.

Du coup, en ce dimanche un peu pluvieux à Miami (rare), dans cette ville qui a interdit le pass sanitaire dans sa constitution, un peu emporté par le spleen baudelairien, face à cette pluie « qui d’une prison imite les barreaux » disait-il, je me pris à rêver d’une déclaration d’amour des Entrepreneurs à la Liberté, et de la mise en place d’un « Convoi de la liberté Entrepreneuriale » qui elle aussi a été foulée au pied par le gouvernement français et quelques autres.

Petit rappel.

La première chose qu’un entrepreneur, homme ou femme, recherche, ce n’est pas la richesse, la gloire ou le pouvoir. C’est la liberté. Ce qui obsède tous ceux comme moi qui ont entrepris très tôt, c’est d’échapper au pouvoir des autres et de donner, seul, un sens à sa vie, quel que soit le prix à payer, et ce, malgré la liste des erreurs commises que nous aurions pu éviter en se faisant guider par d’autres. La liberté s’accompagne d’une courbe d’expérience accélérée et souvent douloureuse. Mais vous êtes votre propre esclave et non celui des autres. C’est cette sensation illimitée de liberté qui donne son goût si particuliers à l’entrepreneuriat.

Quand un gouvernement, quel qu’il soit, et quel que soit le prétexte, décide si vous pouvez ou non travailler, quand et dans quelles conditions, il vous prive ainsi, en un instant, de tout ce que ces années de souffrances et de bonheur ont construit autour de vous. Un havre que l’on pensait inaccessible à l’hystérie politique. Bien entendu, nous la subissons chaque jour, puisque nous sommes soumis au délire inflationniste des normes décidées par des hommes pressés d’inscrire leur nom sur un texte de loi. Mais jamais au point de sonner la fin de la partie. Portes closes. Salariés arrêtés. Bâillonnés. Du jamais vu dans l’histoire « normale » de l’occident, sauf en période de guerre. Nous devons donc nous battre pour que cela n’arrive plus jamais.

La seconde remarque, c’est la douloureuse réalisation finale, de la considération que le politique français a pour l’entreprise. En faisant un tri arbitraire entre les « essentiels et les non essentiels », le politique français et son partenaire de crime, le technocrate, a définitivement avoué toute la morgue et l’arrogance qui le caractérise. Le mépris pour l’entreprise. Le simple choix du mot « essentiel » est une insulte à l’entrepreneuriat, par celui qui se prétend président de la « start-up nation ». Il n’existe pas d’entreprise non essentielle. Chacune est l’aboutissement d’une vie principalement faite de souffrance et de privations. Car la majorité de nos PME, TPE, de nos artisans, de nos commerçants, sont des « petits », des modestes, des gens qui en moyenne (calculé en 2019), gagnent moins que le salaire moyen des salariés français et avec une sécurité et des amortisseurs bien moins importants. Nus face à l’avenir. C’est réussir ou mourir. Ou vivoter, pour la plupart.

La seconde leçon, c’est que le politique au moment de choisir qui est essentiel, n’a de yeux que pour le fort, le gros, le solide et aucun respect, ni précaution, pour le petit et le faible. Il a stoppé tous les petits et laissé opérer les gros. Tous ceux qui étaient en danger de mort ont été envoyé à la tombe (lentement grâce aux aides) sans aucun état d’âme. Les gros eux, les forts, ont été préservés. Il était plus sain et moins dangereux pour la santé selon les membres de la « Castexerie » d’aller chez Carrefour avec quelques milliers de clients, que d’être à 2 dans un petit magasin. Une honte à jamais. C’est pour cela que nous devons nous battre pour que cela n’arrive plus jamais.

Et pour faire bref, car je pourrais faire une liste à la Prévert, alors que je partais sur un spleen à la Baudelaire, c’est que le gouvernement aura également décidé d’écraser nos contestations, en nous « menaçant de mort ». Ce qui pourtant est pénalement répréhensible ! Nombre de négociations à Matignon pendant le Covid, se sont faites le couteau sous la gorge. « Vous faites taire vos contestataires ou nous vous coupons les vivres ! ». Toutes les fédérations énervées qui ont défilé à Matignon ont eu le droit au même discours menaçant. « Vous voulez des prêts, des URSSAF compréhensives, moins de contrôles ? Alors « fermez là » et faites taire vos troupes. Et tous sont repartis la tête basse, afin d’éviter l’épée de Damoclès que le Gouvernement a fait pendre sur leur tête. Nous devons accepter de mourir en silence pour mourir plus lentement. Mourir, mais avec des injections de morphine. C’est pour cela que nous devons nous battre, pour que cela n’arrive plus jamais.

La liberté a quitté nos territoires, l’intelligence a quitté ces cerveaux pourtant réputés forts en neurones, remplacée par l’opportunisme politique et l’obsession de la récupération du pouvoir, le service au citoyen a été anéanti au profit du contrôle de leur vie et nous n’avons gagné ni en sécurité, ni en santé.

Un convoi de la Liberté des Entrepreneurs devrait prendre la forme d’une grève générale de l’entrepreneur, qui rappellerait ainsi au politique qu’il est, que nous sommes, qu’ils sont, tous, essentiels. Nul besoin, ni de camions, ni de camping-car. Fermons nos portes, de notre propre décision, et voyons qui est le plus essentiel dans ce pays. Le politique qui lit ses fiches pour parler d’entreprise à la télé comme ce député LREM, qui débattait face à moi sur France 24 vendredi dernier (président de la commission des finances ! terrifiant) ou l’entrepreneur dont la vie est une fiche qui explique la création de valeur. Aux entreprises citoyens, formez vos bataillons, et que leur sang infâme abreuve nos sillons !

7 février 2022. La fin des jauges, le début du test de réalité pour les entrepreneurs

La France n’est plus « jaugée », en tous cas pour les citoyens qui se sont soumis sans conviction pour la plupart, de façon réelle mais très souvent simulée (le nombre de faux vaccinés semble monstrueux), à l’obligation vaccinale.

Les sous-citoyens, que cette gestion totalitaire de la crise a su créer, qui a démontré que le Conseil Constitutionnel est un organe d’opérette, qui considère que rompre le principe d’égalité entre les citoyens, censé fonder notre République, est conforme à la constitution (!), seront, eux, toujours tenus à l’écart d’une vie normale, alors qu’au moment où cet infâme pass-vaccinal entrait en vigueur, le reflux était évident dans le monde entier, marquant son inutilité totale. L’honnêteté consisterait à le supprimer et l’oublier, comme tous ces pays, majoritaires dans le monde, qui n’ont jamais envisagé de le mettre en place.

Dans les restaurants français, un vacciné contaminé est toujours accueilli alors qu’un non vacciné testé négatif et parfaitement sain est bani. Comprenne qui peut. Mais Macron entre en campagne, on ne peut pas interdire aux français de vivre plus longtemps une vie normale sous peine de sanction en Avril. Ceux qui pensaient qu’on assistait à la gestion d’une crise sanitaire alors que l’on subissait une gestion totalement politique, vont enfin peut-être revenir à la raison et demander des comptes.

Cette étape devrait marquer un retour progressif à la normale ou au « new normal » comme le nomme ici les Américains. Un nouveau monde dans lequel plus de 3 millions de jobs ne trouvent pas preneurs aux USA, et des centaines de milliers en France. Un nouveau monde dans lequel le télétravail va devenir le nouveau prétexte à affrontements syndicaux. Un nouveau monde dans lequel l’inflation semble vouloir s’installer, du fait d’une chaîne logistique mondiale, qui ne reviendra pas à la normale avant fin 2023, voire plus. Notamment pour le maritime. Offre rare, demande haute. Cela produit assez rarement autre chose que de l’inflation. Elle se traduit en général par des négociations salariales âpres, surtout à l’approche des Présidentielles, lors desquelles les candidats adorent lancer l’irréalisme comme doctrine, et trouvent des électeurs prêts à y croire. Quand on me parle d’intelligence collective, comme Coluche, « je me marre » !

Nous allons donc enfin, recevoir l’addition. La vraie. Pas l’addition camouflée par les subventions, prêts, et par l’arrêt total de l’activité de e l’URSSAF, qui n’a jamais été aussi inactive (que font ses agents depuis 24 mois, quelqu’un le sait-il ? Sont-ils toujours payés à ne rien faire ?). Pour ceux d’entre vous qui ne le sauraient pas, plus de 75% des demandes de mises en redressement judiciaire en France sont le fait de l’URSSAF. Pas une demande depuis 18 mois…Du jamais vu. Cela ne va pas durer, et le réveil va sonner brutalement.

Nous allons enfin lister et comparer le nombre de ceux qui tiendront et de ceux qui vont mourir, et qui ne saluerons pas César… Le dégel, sous forme de disparition de toutes les aides et survies artificielles qu’elles ont permis, va laisser apparaitre les cadavres. Oh, pas immédiatement, mais sur les 18 prochains mois, avec un impact énorme, qu’une croissance provisoire, permettra de masquer légèrement, pour en dévoiler toute la violence ensuite. Pas grave, les Présidentielles seront passées !

Le monde de l’évènementiel par exemple. Les festivals vont encore souffrir, malgré une jauge rétablie, en effet, une large partie des non vaccinés étant jeunes, il va manquer à leur appel des dizaines de milliers de clients. Les marges étant maigres, et les pertes passées importantes (sans compter les prêts à rembourser), les évènements de cette année, ne permettront ni bénéfices et dès lors, aucun investissement. En Mars prochain le MIPIM, l’un des plus gros salons immobiliers d’Europe (Cannes) affichera à peine 70% de sa clientèle habituelle. Cela signifie, un bilan négatif et aucun investissement pour le futur.

Les grands organisateurs d’évènements ont licencié en 18 mois près de 30 à 40% de leur personnel. Et peine à en retrouver aujourd’hui. Les conséquences à moyen terme, sur une industrie essentielle pour la France, seront terribles. Plusieurs grands évènements sont en train de quitter Paris pour le Moyen-Orient et notamment vers les Etats réalistes, qui eux, ont laissé leur économie tourner pendant le Covid. Austin (Texas), Miami (Floride), Dubaï…

La restauration est terrassée par le manque de personnel. La construction aussi, encore plus qu’avant le Covid. Une génération en a profité pour se former et changer de secteur, sans retour possible. C’est partout pareil, malgré l’augmentation des salaires qui est incroyable ici aux USA. Mac Do est passé de 9$ de l’heure à près de 15$ dans certaines villes afin d’attirer le jeune en mal d’un salaire facile. Du coup le prix du burger a fait un bond calorique, qui impacte les plus modestes, qui venaient trouver là une nourriture facile et accessible. Cet exemple, généralisé à toute l’économie, explique l’accroissement des inégalités de richesse. Les plus pauvres paient tout de plus en plus cher, et s’appauvrissent un peu plus chaque jour. A la rue, pour sauver la popularité de politiques frileux (Canada, Australie, France, Italie..), terrorisés par leur ombre, soucieux de préserver à tous prix une population vieillissante, qui non seulement accorde plus de crédit à la sécurité qu’à la liberté, mais surtout vote !

L’automobile reste clouée au sol par le manque de puces électroniques, notamment. Comme me le confiait un dirigeant du CAC de ce secteur « depuis 24 mois, il ne nous manque, face à cette gestion hystérique, que l’invasion de sauterelles, et nous aurons tout connu ». Pendant ce temps, Tesla, qui a su être plus malin, tient la dragée haute à toute l’industrie en proposant à peine 3 modèles, face à la multitude de modèles des « traditionnels ».

L’immobilier lui se porte bien, emballé par des emprunteurs attirés par des taux encore bas, et une inflation qui viendrait gommer les effets de leur hausse éventuelle. Mais c’est une croissance artificielle, de circonstance, voire d’urgence. Aucun fondamentaux dans la croissance ou les perspectives à 5 ans, qui ne puissent justifier cela.

The Economist rappelait que sur 5 critères principaux, la France apparaissait comme l’une des plus mauvaises gestions de la crise, car elle se retrouve en 15ème position face aux plus grands pays mondiaux sur tous ces critères (investissement, chômage, croissance, endettement…).

Et enfin, le dégel le plus brutal concernera non pas le nombre de faillites, mais leur localisation. En clair, les territoires à la dérive ou au bord de la faillite, majoritaires sur les 36000 communes françaises, sont les territoires dans lesquelles les entreprises, souvent les dernières, auront disparu, sans aucune chance de re-création. Une entreprise meurt à Paris et ce sont entre 1 et 3 qui apparaissent à sa suite. Dans les territoires, une mort est définitive.

C’est ce cataclysme-là qui va envahir progressivement notre pays et l’emporter. Je souhaite bonne chance au prochain président de la République. J’espère qu’il ou elle aura des bouées solides et un bouclier anti-tsunami, car alors les désespérés, les sans-avenir (qu’on appelait, sous l’ancien régime socialiste, les sans-dents), feront passer les gilets jaunes pour une bucolique étape du tour de France.

C’est la fin des jauges, mais le début de la mesure de la jauge des conséquences de l’hystérie de certains Etats, qui vont le faire payer cher à leur économie. Ruinés et endettés, ils n’auront d’autres choix que d’augmenter les impôts, avec les conséquences que l’on sait. Décidément, on est bien en dehors de France, chez les gagnants.

Lundi 24 Janvier : Covid, les entrepreneurs en ont leur dose !

J’écoutais ce matin, une excellente intervention d’une humoriste de Rires et Chansons, que m’a envoyé un ami en France (Karine Dubernet). Cela me rappelait que traiter par l’humour ces sujets les rend à la fois plus évident, car les caricatures ressortent toujours les traits saillants d’un problème ou d’une situation. Surtout, cela évite la haine qui s’est développée dans divers pays, entre ceux qui pensent que le vaccin est la solution à tout, et qu’il faut pendre les autres, et ceux, aussi extrêmes, qui pensent qu’il faut dire non à tout, laissant peu de places à ceux qui prennent de la hauteur et examinent les faits et les conséquences, au-delà des chiffres des décès, qui sont tout, sauf l’indicateur à retenir pour conduire une politique sérieuse. Le « covidisme » disait-elle, est devenu une religion, et les fanatiques, obtus, sont incapables de parvenir à un dialogue intelligent, laissant une politique même stupide, mener la danse.

Dans son intervention, elle indiquait avec humour « que l’on avait plus de chance de trouver de la vie sur Mars que du sens à la politique sanitaire du Gouvernement », et que par ailleurs, en « emmerdant » 7M de français, le Président devenait officiellement un « énorme trou du c… ». Vous pouvez la réécouter en podcast.

Pour moi, qui ai fait de cette crise un livre à succès, mais il est vrai assez pamphlétaire et parfois brutal, reprendre le chemin de l’intelligence, en abordant, détendu par un bon mot, un trait d’humour, cette situation, m’a fait du bien, et surtout persuadé, que les Français (leur humoriste reflètent en général toujours avec un peu d’avance la pensée des citoyens), allaient retrouver la raison.

Le fait que 6 ou 7M de français ne soient pas vaccinés ne met PERSONNE en danger, les pays encore plus vaccinés comme Israël, n’ont échappé ni à la contamination (ce sont même selon les statistiques, les pays les plus vaccinés qui sont le plus contaminés), ni aux décès (ils restent dans les plus mauvais scores mondiaux). Enfin, vu le taux d’hospitalisation dans le monde, ils ne conduisent personne à la mort. Les comorbides meurent toujours, que 100% de la population soit vaccinée ou pas.

Il va falloir, un jour, reprendre son sang-froid et surtout, dire la vérité et rendre des comptes.

Les Echos, dans un article de la semaine passée (sur la natalité en France), rappelait que 44 000 personnes étaient mortes en plus par rapport à 2019 (INSEE), loin des 120 000 décès supplémentaires du Covid annoncés, simplement parceque la majorité étaient comorbides et seraient morts de toute façon, de maladie incurable ou de vieillesse. Les Echos rappelait aussi une tendance de fonds, depuis 10 ans de l’augmentation du nombre de morts chaque année, très nette, liée principalement au vieillissement. Aucune surmortalité en 2021 à priori, et d’ailleurs aucune, sauf légère, sur les plus de 65 ans en 2020. On aura terrorisé le monde pour rien. La France en particulier, mais aussi le Canada, l’Australie, l’Allemagne, ce qu’on appelle désormais le camps des « Peureuses », qui sans surprise, plongent et accélèrent l’Europe vers un déclin économique qui était déjà en germe. La peur n’alimente jamais l’avenir. Elle plaque inexorablement au sol, pire, vers le passé.

Nous avons même réussi, dans le monde, à avoir des pays à 2 vitesses. Aux USA, NYC et San Francisco, aux mains d’une mauvaise gauche fanatique sur tous les sujets, sont tombés sous le joug du terrorisme sanitaire. Houston, Austin, Miami, ont suivi un chemin exactement inverse. Au final, il y a moins de morts à Miami qu’à New York, et cette dernière est dévastée, ses magasins et restaurants sont vides le soir, les loyers commerciaux n’ont jamais été aussi bas, et ne trouvent pas preneurs, beaucoup y ont tout perdu, une vie entière d’économie et de travail, sans pouvoir se rassurer en pensant avoir contribué à sauver des vies. Pendant ce temps Miami palpite, tout est plein partout, plein emploi, croissance économique insolente et bonheur de sa population qui vit normalement, sans pass d’aucune sorte et réalise, surtout avec Omnicron, que le virus fait partie de notre vie et ne présente plus de danger (je parle statistiquement bien entendu).

Les entrepreneurs en ont marre. Paris est vide. Les musées sont vides. Les Galerie Lafayette sont vides. Les restaurants le soir, sont à moitié remplis. Les gens télé-travaillent et tuent ainsi l’économie des grandes villes. Tout cela, pour rien. La prise de tête engendrée par le pass vaccinal empêchent les experts du monde entier de se projeter dans les conférences en France, un secteur essentiel pour notre PIB, avec le tourisme, et prive ainsi la France de milliards d’euros de recettes. Cela condamne les ingénieurs du son, de l’image, logisticiens, producteurs, souvent indépendants et non protégés par le chômage, à la rue et la disette. Pendant ce temps à Miami, un serveur de 22 ans, qui souhaite travailler dans un restaurant à succès, peut gagner, grâce aux pourboires (tips en anglais), entre 6 et 8000$ par mois ! Légèrement mieux que le chômage partiel à la Française !!

En décembre, les fournisseurs de congrès et de festivals, pensaient pouvoir reprendre en janvier, et à peine la nouvelle année souhaitée, notre Premier Sinistre (dixit Coluche), et sa politique clownesque, changeait les jauges, condamnant d’un pouce tourné vers le bas, tous ceux qui avaient déjà réalisé leurs achats et perdirent ainsi toute leur marchandise périssable. Une honte.

La politique de la peur a bien fonctionné car les français se sont à peine interrogés, ni soulevés. Malheureusement, seuls des antivax souvent caricaturaux eux-aussi et poussés par des mouvements politiques, sont descendus dans la rue. Si leur slogan avait été majoritairement plus explicite et sage, et si les médias avaient interviewé ceux-là plutôt que les fanatiques, nous aurions peut-être enfin pu mettre à mal ce gouvernement du ridicule. La situation est tellement dramatique en France, le pass vaccinal tellement essentiel à notre santé, dans un pays où les hospitalisations diminuent chaque jour, que Macron réouvre tout le 1er février pour marquer son entrée en campagne d’un geste libérateur. Quand il s’agit d’être réélu, tout à coup la France peut à nouveau ouvrir ses activités.

Si cela ne suffit pas à comprendre la supercherie, alors je renonce à considérer que le Français puisse toujours appartenir à la race humaine, censée se distinguer par un cerveau de 1.5kg qui expliquerait sa supériorité. Nous avons toujours 6 ou 7M de non vaccinés qui nous mettent en danger ? Alors laissons tout fermé, non ? Ils nous mettent en danger, mais les décès et les hospitalisations baissent. Vous n’y voyez pas un paradoxe ? Même léger ? Il ne s’agit pas de cracher sur le vaccin, mais de réaliser qu’il n’est qu’une partie de la solution, pas LA solution.

La réalité c’est que nous pourrions « foutre la paix » à TOUS les français, sans AUCUN danger pour eux, plutôt que les « emmerder ». Miami, Bombay, Sao Paolo, Houston, Stockholm, Madrid, Lisbonne, Hong Kong, Londres, et en fait, la majorité des pays, le prouvent tous les jours. Moins de vaccinés que nous, et pourtant ouverture totale (ou réouverture) de leur économie, sans ségrégation des populations. Nous resterons une tâche et une tare pour l’humanité, pour moi un crime contre cette humanité, car notre politique ici, a tué tant d’espoir et de vie partout dans le monde, entre les suicides d’adolescents pendant les confinements (+25%), les violences faites aux femmes (partout dans le monde, +30%), les 150 millions de personnes rendues à l’extrême pauvreté, la liste est longue.

Nous, entrepreneurs victimes de cet état de peur, en avons marre, nous voulons travailler, l’immense partie de nos salariés également, qui veulent revenir au bureau et retrouver une vie sociale qui ne soit plus bornée aux 45m2 de leur appartement et la concierge de leur immeuble. En Février, TOUS les français devraient reprendre leur vie, sans pass d’aucune sorte. L’OMS confirme que nous sommes passés de la pandémie à l’endémie. Mais en France, toujours pas de retour à une République qui prône, comme un principe fondateur l’égalité entre ses citoyens. Nous avons réussi à créer une sous-catégorie. Nous avions commencé avec les « non essentiels », nous avons désormais sacralisé la discrimination en principe de gouvernement. C’est pourquoi la France ne sera plus dans les 10 plus grandes puissances du monde dans 15 ans. La bêtise tue.

Lundi 17 janvier : Je connais le gagnant de la présidentielle. Vous voulez savoir ?

Nombre d’entre nous se demandent qui gagnera la présidentielle française. Cela en dit déjà long sur le crédit que l’on accorde aux candidats en lice. En clair, aucun. S’il y avait un talent indiscutable et une vision sans pareille, le nom sortirait spontanément du chapeau, sans même avoir besoin de l’aide des sondages. D’ailleurs, au fur et à mesure du temps, les sondages ressemblent à s’y méprendre à la chirurgie esthétique. Ils tentent de masquer la réalité, mais ignore les mouvements de fonds, inéluctables. Le dernier exemple en date était l’élection Américaine, qu’on estimait pliée, et qui a été serrée jusqu’à la dernière minute, avec un Trump, qui, au final, reste le candidat préféré des Américains (Républicains et indécis), et qui aura fait le meilleur score de tous les Républicains (en nombre de voix) depuis 50 ans.

Pourtant il est facile de savoir qui ou plutôt, ce qui l’emportera (là vous vous dite que mon titre était une vaste tromperie..) car le Covid a eu un effet révélateur sur les thématiques qui trouvent l’assentiment des français et plus largement des occidentaux, face au reste du monde.

Dès lors, si l’on analyse ces simples termes on doit pouvoir analyser facilement qui a toutes les chances de l’emporter en avril prochain, lors d’élections tenues dans un isoloir passé au karcher de gel-hydro alcoolique, les mains attachées dans le dos pour ne toucher à rien, à raison de 1 personne par bureau de vote à la fois (ce qui nous promet un vote d’environ 1 mois), en votant assis, car on sait désormais grâce à Castex que le virus n’attaque que les personnes en station debout, en dehors des écoles car elles seront fermées par des piquets de grève, et surtout à condition d’être vacciné, puisque d’ici là on aura réussi à interdire le vote aux non vaccinés, ces nouveaux sous-citoyens que la Macronie a su instituer, lui et ses amis bureaucrates au Canada, Australie et Italie.

Le premier thème est celui de la sécurité, y compris sanitaire. En France, on a interdit d’interdire et surtout, interdit de mourir. C’est ce qui épuise le personnel soignant bien plus que ce pauvre Delta, désormais délaissé par le grand public, qui lui a préféré l’Omnicron, qui promettait la Terreur, le Robespierre des virus, qui allait enfin décimer la population et aider BFM a encore améliorer ses scores et Véran à passer à la TV, et réussir là où ses prédécesseurs avaient échoué, pour finalement faire « pschiit !! », en ayant bien du mal à amener 2500 personnes dans les services de soins intensifs, et donc occuper quelques milliers de soignants, qui devraient largement et rapidement s’en remettre. (Et qui accessoirement ont signé pour cela).

La sécurité c’est le thème de cette partie du 21ème siècle. C’est donc un enjeu politique et non sanitaire. Il s’agit pour le politique d’appuyer là où cela fait du bien : « Je suis le garant, moi, Jupiter, de ta vie, et de ton refus de la mort ». La peur l’emporte très largement sur la raison, car en 2021 il n’y a aucune surmortalité liée au virus, pas même chez les plus de 65 ans (un peu plus de 5% en 2020), ni chez les jeunes non plus, contrairement à ce que disent BFM ou Véran (l’un serait-il actionnaire de l’autre ?), car ils sont largement asymptomatiques et sont moins de 9% de passage à l’hôpital, et en réalité, aucune catégorie d’âge, puisque la mortalité actuelle est quasiment celle d’une grosse année de grippe.

Nous sommes donc dans l’émotionnel. Il y a 10 ans, les personnes qui déclaraient pouvoir finalement voter pour le FN (ancien petit nom du RN), étaient des gens qui déclaraient avoir peur des étrangers, et pourtant vivaient dans des zones sans immigration ! Le Covid suit la même trajectoire intellectuelle navrante, personne ne meurt nulle part, mais tout le monde connaît une personne, non vaccinée bien entendu, qui est malade ou morte et extrapole avec l’aide des médias, à la totalité de la population. Le fait que l’OMS déclare que nous passons de la pandémie à l’endémie, ne change rien aux opinions, qui en ont une sur tout, sans ne savoir rien sur rien, ni regarder le monde. La « connerie » comme disait Audiard, est un fléau contre lequel nous restons tous impuissants, et qui est désormais le fait de gens pourtant très bien dotés intellectuellement.

Un candidat qui s’extrait du discours sécuritaire en 2021, n’a AUCUNE chance d’être élu. C’est pourquoi les Républicains, qui pour une large partie (en privé) pensent que cette gestion de crise est désastreuse, hystérique et indigne d’un pays comme la France, la jouent soft, car la limitation intellectuelle du français moyen et même moyen supérieur, qui croit être en danger, ne le supporterait pas.

Le second mot, restera le « Confort ». Les électeurs doivent se sentir « confortables ». Un ou une nouvelle venue, perturberait le confort. On sait ce qu’on lâche, mais ce que l’on gagne. C’est la prime au sortant, que nous serions pourtant nombreux à aimer voir partir avec sa cohortes d’opportunistes, élus sur un malentendu en 2017 à l’Assemblée Nationale, et qui ont pétri la France d’une dérive sécuritaire comme elle n’en avait jamais connu depuis la seconde guerre mondiale. État d’urgence et pass sanitaire, sans ou avec de vagues dates de fin. Sous-citoyenneté pour ceux qui ne se soumettent pas à la doxa ambiante, montrés du doigt, mis au ban de la vie, rompant ainsi avec le principe d’égalité que le Conseil Constitutionnel a foulé lâchement des 2 pieds, pendant que la Cour Suprême aux USA, résistait bravement à Biden et sa mauvaise gauche, en interdisant d’imposer le pass vaccinal aux entreprises. Ouf, la démocratie a encore un lieu d’expression dans le monde… !!

Le confort. Celui des retraités et des fonctionnaires, pour qui la situation économique n’a aucun impact. Quoi qu’il arrive, ils seront toujours payés. Pour qui s’endetter au-delà de ce que devrait imposer la décence économique, n’a aucune conséquence, car ils n’en paient et n’en paieront pas les pots cassés. En tant que baby-boomers ils ont déjà ruiné la planète pour les premiers et la saignent de leur inaction pour les seconds, après eux le déluge. Quant au désastre pour les femmes et les ados et jeunes dans le monde, l’accroissement des inégalités des richesses conséquence de la baisse des échanges économiques, l’extrême pauvreté qui revient en force, tout cela se passant loin de leur pavillons cossus, n’existe pas, d’ailleurs, on n’en parle pas au 20H, preuve que cela n’existe pas !

Les non-vaccinés sont responsables de la situation des hôpitaux et le personnel soignant est fatigué, cette rengaine nauséabonde et déformée, qui veut ignorer qu’il existe d’autres stratégies complémentaires à celle du tout vaccin, qui permettrait de reprendre une vie normale sans ostraciser personne. Ils ne veulent pas entendre de ces pays où le taux des vaccinés est de moins de 70% et qui pourtant ne meurent pas pour autant. De ces Etats où le pass sanitaire est interdit par la Constitution. De ces pays, qui ont choisi l’immunité collective (Suède entre autres), et multiplient les stratégies, les techniques, approuvent rapidement (UK notamment) les nouveaux traitements et permettent l’accès à la chloroquine, au régénéron, qui donnent un résultat remarquable en début de maladie. De mon côté, les 3 seules personnes qui sont assistées respiratoirement à l’hôpital, que je connaisse personnellement, sont vaccinés (2 shot et rappel svp !). On a décidé qu’un non vacciné testé négatif était plus acceptable qu’un vacciné contaminant. Dans quel pays vivons-nous ? Celui des vieux et des fonctionnaires.

Un candidat anti-confort, n’a AUCUNE chance de l’emporter.

ECONOMIES. Le dernier mot, c’est économie, restriction, « serrer la ceinture », l’orthodoxie budgétaire et la réforme. Celui qui souhaite gagner doit continuer à dépenser. Car c’était « mieux avant » et il faut reculer d’urgence, pour ne jamais sauter. Les générations suivantes paieront, comme pour l’environnement. Le candidat qui promettra des réformes et des sacrifices pourra retourner très vite à ses études, et son éventuel lieu de pantouflage, et continuer à vivre à nos crochets sans plus prendre de risques.

Il faut promettre des jeux et du pain, cela reste une recette ancestrale, qui fonctionne.

Évidemment, si l’on prend le taux d’abstention des Européennes, on pourrait m’objecter que la majorité, abstentionniste, au contraire, attend un candidat qui puisse rompre les amarres avec les politiques actuels. Oui. Mais il devra, sous une autre forme, plier sous ces 3 mots clés. Sécurité, en parlant immigration et là nous avons déjà des candidats en tête de file. Confort, cela élimine Mélanchon et sa clique de « punks » (A part Rufin, qui a fait un plaidoyer contre la Macronie et sa tyrannie sécuritaire que j’ai trouvé assez sain et rafraîchissant). Cela pourrait remettre Taubira et Hidalgo dans la course, mais heureusement pour nous, l’infinie liste de leurs autres tares et défauts, les disqualifient d’emblée. Economies, cela séduisait chez les LR, du temps de Fillon, mais au moment où le pouvoir d’achat semble baisser (rien à côté de ce qui se profile à 5 ans), et que la province est toujours prête à se vêtir de jaune, c’est moins « tendance ». Mais surtout, les Européennes, sont des élections qui n’intéressent personne à part les Ecolos et le RN qui peuvent ainsi accroître leurs ressources financières et créer des emplois fictifs.

Si l’on s’en tient à tout cela, et que Macron et nos médias (la plupart en tous cas), parviennent à nous persuader que nous sommes en danger de mort jusqu’en Avril, ce qui semble bien partit, alors Jupiter s’imposera aux Français pour la seconde fois, confirmant son hold-up initial. Aidé par Hollande en 2017, par le Covid en 2019, c’est un Président né des calamités.

Bien entendu, il aura bien du mal à garder la majorité à l’Assemblée Nationale. Les LR vont y faire un bond monumental, les Ecolos un bond raisonnable et les Zemmouriens y feront, peut-être un début d’apparition fugace, car si Z perd, comme pour la LREM, le château s’écroulera. Il n’y aura plus de LREM après Macron et pas de Zemmourie s’il perd les élections ou ne va pas au moins au second tour.

Je maintiens donc mon ancrage en Floride, où j’attends tous ceux qui pensent que le vaccin comme seule arme est la seule solution et tous ceux, qui dégoûtés de la fin de notre démocratie, viendront retrouver le goût de la liberté aux USA.

Lundi 10 janvier : Métaverse, pour échapper à nos Etats déficients ? La version électronique de la Grève de Ayn Rand ?

Puisque les politiques de nombre de pays du monde nous « emmerdent », pour paraphraser celui qui, nombre d’entrepreneurs l’espèrent, ne sera plus président en France en Avril prochain, pourquoi ne pas créer un monde, ou plutôt nous enfuir dans un monde où ils ne feraient plus la Loi ? Un pays où nous pourrions bâtir, tous ensemble, une nouvelle forme de vie démocratique, dont la définition même devrait être revue ou adaptable selon les périodes et les nécessités.

Une fuite moins mystérieuse que la disparition pure et simple des entrepreneurs, prônée par Ayn Rand dans la Grève (« Atlas Shrugged » en anglais) ce livre magnifique, libertaire, qui décrit un monde abandonné par les forces productives, qui, « gavées » de la bêtise politique, et de l’arrogance de ses gouvernants qui finissent par oublier qu’ils sont au service de l’État alors qu’ils se prennent pour l’alpha et l’oméga, sans en avoir ni le talent, et surtout sans jamais n’avoir rien produit, et abrutissent les nations à leur seul bénéfice, décident de disparaître dans un endroit mystérieux, le temps que les Etats sombrent et que les politiciens sombrent avec eux, pour revenir et remettre l’église au centre du village et une nouvelle « race » de politique à la place des anciens.

Est-ce que le Metaverse serait une occasion d’échapper aux nations et de vivre, virtuellement, mais pas tant que cela, une vie qui échapperait à ces rapaces dépassés et fats, et prouver ainsi qu’une autre forme de démocratie est possible, sans eux ?

On parle du Metaverse pour s’extasier sur le fait que certains y ont déjà acheté la Tour Eiffel, ou des œuvres dont certaines ont atteint les $65M, ok. Mais pourquoi ne pas en faire un outil de reconstruction politique. Plus excitant qu’un match Pécresse-Macron non ? Plus sexy qu’Angela ? Moins fun que Trump et Johnson, mais plutôt riche en perspectives. Non ?

Le Metaverse, pour les seniors de l’internet comme votre serviteur, qui ont connu les modems au bruits distordus, c’est la version aboutie (potentiellement) du « Second Life » de l’enfance du web, au milieu des années 2000. La préhistoire à l’échelle du numérique. Un univers virtuel où chacun peut s’imaginer quelqu’un d’autre, le cerveau d’Einstein dans le corps de Denis Jacquet, pardon de Brad Pitt, ou l’inverse, et réussir dans le virtuel ce qu’il a échoué à faire dans le réel. Peut-être une occasion pour ceux que le nom, la couleur, le sexe ou la classe sociale, a desservi, de trouver là une opportunité que le réel leur refuse. J’ai plutôt l’impression à ce jour, que ce seront toujours les mêmes qui en tireront les bénéfices, mais laissons un peu de temps passer, avant de trop vite juger.

Certes on y retrouvera tous les fatigués de la vie, les « mythos » qui s’inventeront une vie exceptionnelle, pilotée depuis la crasse et la tristesse de leur vie quotidienne, comme tous ces prédateurs et désespérés de la vie qui hantent et salissent chaque jour les réseaux sociaux, abandonnés du neurones, radicaux, ignorant des règles basiques de l’orthographe, faute d’avoir autre chose à faire. « Au bout de leur vie », diraient nos enfants. Mais on pourrait y inventer une forme de vie personnelle et professionnelle, qui nous permettrait, puisqu’économiquement viable, d’échapper à une bêtise politique, devenue institutionnelle et presque obligatoire, pour reconstruire notre île, tous ensemble.

Imaginez. Les règles du fonctionnement économique, et donc, relationnelles, devront être décidées dans le Metaverse aussi. Il faut donc une « loi » et la réglementation d’une forme de vie collective. Donc un pouvoir politique, mais non centralisé. Distribué, selon des critères à définir. On pourrait laisser aux Etats « réels » le pouvoir de taxer nos bénéfices finaux, réalisés dans le virtuel, mais pour le reste, pourquoi ne pas saisir l’occasion pour leur échapper. Un État est garant d’un fonctionnement collectif, assure la sécurité des plus faibles, forme et soigne, dans des proportions différentes selon les choix politiques de chacun. Il doit également financer des infrastructures que le privé ne pourrait ou ne voudrait réaliser. Il veille, de façon différenciée, à corriger les inégalités de richesse et les rapports de pouvoir entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. Il assure la justice, en théorie. Il frappe sa monnaie. Il veille sur l’accès à l’éducation, sa qualité étant manifestement un autre problème. C’est le régalien.

Le Metaverse pourrait s’ouvrir à tous ceux qui voudraient y travailler et s’y prêter, sans règles liées à ce rapport riche-pauvre, possédant et possédé, puisque le terrain étant vierge, nombre de « nouveaux entrants », sans capital ou peu, riche ou pauvre, auront une chance unique d’y prospérer. De la même façon que dans la vraie vie, le paysan qui possédait à l’origine les terres où fut bâtie la Défense, ou l’entrée de Casablanca, et encore South Beach à Miami est devenu immensément riche, dans toutes les villes du monde, le plus modeste pourra acheter à vil prix, dans le Metaverse, des terres encore vierges et attendre la montée de leur valeur pour devenir riche à son tour.

La formation, souple et adaptable, se fera à la demande, par des acteurs ayant intérêt à ce que le système fonctionne, sans être gangréné par un syndicalisme d’extrême gauche qui en freine partout l’évolution ou la gangrène (Woke culture aux US, qui débarque partout ailleurs).

Le travail serait libre dans le virtuel, et ne sera plus freiné par un droit du travail incompréhensible au point de donner le pouvoir au Juge. Un Juge qui devient plus fort que la Loi et en interprète le sens à sa guise, et surtout, en fonction de sa ligne politique. Un pays dont la Justice est politique, n’est plus une démocratie. Il en est pourtant ainsi en France, dans nombre de compartiments (droit du travail, cour d’appel surtout. Justice financière. Progressivement civile et familiale. Même dans le domaine pénal désormais). Ainsi dans le Metaverse, chacun pourra travailler, souvent en indépendant, autant qu’il le souhaite, sans que l’État réel ne viennent l’empêcher de décider comment, quand et avec qui il/elle doit travailler.

La monnaie, autre privilège régalien, nous appartiendrait à tous dans le Metaverse, et ne serait gangréné, ni par la dette, qui serait interdite comme c’est le cas pour les crypto-monnaies aujourd’hui, et donc à l’abri de la folie dépensière des gouvernants en mal de s’acheter les électeurs. Les échanges se feraient avec cette ou ces monnaies, sans forcément revenir dans le monde réel, ce qui permettrait à chacun de conserver ses revenus virtuels, de gagner sans être taxé, ou mieux, de prévoir une taxe universelle pour financer les infrastructures internet nécessaire à cet espace de liberté, et de passer un accord de double imposition avec les Etats « réels » pour éviter d’être taxé 2 fois.

Ayn Rand a mis 1180 pages et de nombreuses années à bâtir sa théorie, je n’aurais pas la prétention de fourbir une théorie en 5000 signes, mais cela mérite réflexion. Nous pourrions alors inventer un monde sans frontière, couleur, distance ou provenance, sans souci de langues, qui seront réglés par la technologie, doté de règles universelles et non plus locales ou nationales (ou régionales), sans politique en état d’affrontement. Un pouvoir d’autant plus facilement décentralisé et distribué, qu’il n’y a pas d’hommes à asservir ou soumettre, pas de concurrence entre des Etats mais seulement entre des hommes et des femmes, qui seront plus distingués par une origine, tout en pouvant revendiquer une spécificité de leur choix. Un peu le « Imagine » de John Lennon, mais basé sur une solidité économique et une incapacité à discriminer par d’autres critères que la compétence, l’astuce, la persévérance, l’ambition.

Cela pourrait être l’aboutissement d’un rêve utopique, qui certes restera virtuel et ne permettra pas de s’extraire totalement (et c’est tant mieux) de la réalité, mais qui permettrait finalement de moins sentir le poids de la bêtise politique, en y vivant en partie hors des règles parcellisées des Etats en place dans le monde. A force de penser que rien d’autre n’est possible que la répétition y compris de l’incompétence, faute de mieux, on a fini par croire qu’à part le dégagisme ou le repli, rien n’était possible. Mais je pense que justement, plutôt que réformer le système, il faut le quitter et essayer ailleurs (sans paraphraser Houellebecq sur la possibilité d’une Ile).

Pour moi qui aime la réalité plus que le virtuel, je vois dans ce Metaverse, et je suis assez persuadé que FB y pense aussi fortement, tant Zuckerberg se rêverait Président, nous pourrions éviter de remplacer des politiques devenus « petits dictateurs » depuis le Covid, par des « surpuissances du digital » et former notre propre Ile, dessiner notre propre mouton, nous remettre à rêver, et de prendre la liberté comme seul boussole de nos décisions dans ce monde virtuel. En tous cas, en ce début d’année, je trouvais que le sujet méritait réflexion. Vous, qu’en pensez-vous ? Écrivez-moi vos pensées. Réponse garantie !

Lundi 3 janvier : Omnicron. Retour en Absurdistan

L’arrivée du nouveau variant marque le retour de la bêtise crasse, de l’affolement politique, du délire « précautionniste ». Si l’hirondelle ne fait pas forcément le printemps, le variant promet bien l’enfer.

J’attends avec impatience et tristesse, les annonces délirantes du clown triste au costume décidément trop grand, qui fait office de premier ministre, et du pantin affolé qui sert notre « politique » de santé. Olivier Véran, désormais affublé de Ministre de la Maladie sur les réseaux sociaux (un peu de ma faute je l’avoue). Il est vrai que son passé de « médecin » ressort avec tous les détails, celui d’un syndicaliste acharné qui s’accrochait ainsi à l’institution du fait de l’extrême mauvaise notation de sa fonction de médecin, exercée très peu de temps d’ailleurs. Je laisse tout cela à vos lectures du week-end… Petit détail piquant néanmoins, en tant que syndicaliste, il réclamait à l’époque plus de lits, lui qui a continué à en supprimer depuis 3 ans !

Après les pistes de ski sans remontées mécaniques, à quand les bars sans boissons, les gares ouvertes, mais sans train. Les discothèques sans musique ? Ah non, pour les 1000 discothèques qui touchent chaque week-end à peine quelques centaines de milliers de personnes, et qui seraient responsables à elles-seules de la circulation du virus (no comment !) le sort est déjà réglé. Fermées 9 mois, elles se referment après à peine quelques semaines d’activités. On avait le courant alternatif, on a le stroboscope de l’économie, la lumière alternative, le LED des couards, qui coupe le courant au moindre virus.

Le gouvernement, en grand scientifique, a décidé que les festivals devenaient dangereux à partir de 2000 personnes, certainement lors d’une soirée loto, pendant laquelle le chiffre fut tiré au hasard par un Ministre en télétravail. Le virus touchant principalement les personnes en station debout, ignore selon notre gouvernement, les personnes assises. D’où l’excellente mesure sur les bars. Nous apprenons ainsi que Omnicron porte des œillères qui lui interdisent une visée basse. Une solution intéressante, marcher assis, en fauteuil roulant, semblerait un geste barrière efficace contre le virus.

Nous allons réussir à alimenter cette situation brillante, qui fait qu’un vacciné malade (puisque le vaccin n’empêche ni d’être contaminé, ni de contaminer) pourra entrer dans un bar et infecter tout le monde, pendant qu’un non vacciné testé négatif, devra rester à la porte. Le bar est donc réservé désormais, non pas à la carte de crédit chargée, mais au porteur de charge virale. Je précise que je ne défile pas dans les manifs antivax, mais que je reste opposé au pass sanitaire, et encore plus au pass vaccinal. Une hypocrisie inutile, comme la situation de la Floride et de tant d’autres pays ou régions, où il est interdit, le confirme. Pas de pass en Suède, en Floride, en Inde ou Abidjan, et pas de morts pour autant.

Et le télétravail. 3 jours par semaine. Pourquoi ? Aucune idée. Car compter le 3 s’achève sur le majeur, qui est finalement le signe le plus évident qu’adresse ce gouvernement à l’économie, pour indiquer à quel point sa frilosité et la peur du « qu’en dira t-on pénal » l’emporte sur la raison ? La contamination reste le produit majoritaire des échanges à domicile, mais l’entreprise serait coupable. Le télétravail détruit plus de valeur, de créativité, de lien social qu’il ne préserve de la maladie, la croissance va en être pénalisée, l’inflation alimentée, tout cela pour une courbe de décès qui non seulement ne créé plus de surmortalité en France depuis plus de 9 mois, mais reste sous la courbe d’une mauvaise année de grippe. Je ne me souviens pas d’une France en télétravail, lors des 2 derniers épisodes de forte grippe.

Les salariés ont tous moins de 60 ans, ils sont vaccinés, car la pression extrême à laquelle le djihadisme gouvernemental les a contraints, les a incités très tôt à céder à la piquouse qui leur permettrait enfin de retrouver une vie sociale normale, incluant le travail. Ils ont majoritairement été contaminés, sont certainement immunisés pour la plupart, sont vaccinés, mais doivent rester à la maison où les autres membres de la famille, eux en liberté, leur ramènent le virus avec la soupe du soir. Brillant ! Et comme la bêtise est plus savoureuse quand elle devient autoritaire, on y va à grand renfort de pénalités. Pour mieux reprocher aux entreprises, plus tard, de ne pas embaucher ou apporter une croissance, qui va prendre un énorme plomb dans l’aile pour……….. rien !

L’OMS indiquait récemment, par la bouche de son directeur général, que la 3ème piqure était vraisemblablement de trop, et la France évoque déjà la 4ème. Un moyen de développer le sentiment de cible chez le français, qui a ce rythme va rapidement devenir une piste à fléchettes. Le Dr Fauci, qui n’est pas un intrépide, indiquait que certes, la contamination était conséquente, qu’il fallait redoubler de prudence, mais pas tuer l’économie, ce qui ferait des ravages encore pire, et que ce virus était assez inoffensif, si on le juge à l’aune des hospitalisations et des décès, à peine en augmentation aux USA. Le mystère reste l’Inde. Pas vaccinée et dotée d’une courbe de mortalité nulle.

Enfin la Suède, tant décriée par notre ministre de la Maladie, caracole devant nous, avec un taux de vaccination pourtant inférieur et quasi jamais de confinement, affichant un taux de mortalité bien inférieur au nôtre. Après avoir subi l’ire des fondamentalistes sanitaires Européens en 2020, ces derniers évitent même de prononcer le mot « Suède » devant le succès de son pari sur l’immunité collective.

Depuis 1 semaine le taux de décès baisse au Royaume Uni et en Allemagne, également en Autriche, qui était prête à mettre les gens en prison pour éviter ce méchant virus. La France a une courbe de décès et hospitalisations qui augmente vraiment légèrement, au même moment où notre ministre de la maladie reprend son chemin sémantique « de la peur », utilisant les mots les plus effrayants que le maigre dictionnaire gouvernemental comporte depuis la crise. L’Espagne, le Portugal, les pays Nordiques, affichent, pas ou peu de morts, moins même que pour une grippe normale.

Tout cela pour ça !!

Les entreprises et entrepreneurs, sont à nouveau mis à l’index, notamment dans des professions déjà bien éprouvées, comme celles du spectacle.

J’ai eu le plaisir hier soir de voir ma fille danser NutCracker (Casse-Noisette), ce qu’elle a fait dans 4 villes de Floride, tout le mois de décembre, pendant que ses alter-ego, à NYC, ont décidé de stopper. Non seulement nous ne l’avons pas privée d’un spectacle qu’elle a travaillé, avec près de 100 danseurs, pendant des mois, 5 jours par semaine, mais nous l’avons fait en sachant, qu’avec une simple politique de tests et de masques, elle le ferait, sans danger pour elle, ni pour les autres. La France ou New York, et sa précaution de gauche, on cédé à la peur. Même combat.

Vive la liberté, vive la raison ! Les milliers de Français arrivés ici pour Noël n’en reviennent pas, et resteraient bien ici, jusqu’à ce que la raison revienne, elle, en France, en Italie, en Allemagne, en Australie… Le monde est désormais divisé en 2. Ceux qui se terrent et ceux qui raisonnent. L’avenir appartiendra aux seconds. Bonne année, et restez assis !

Un peu d’optimisme pour la fin de l’année : L’Europe sombre économiquement. Mais c’est peut-être notre chance.

Faire du « french-bashing » c’est facile. De « l’Europe-bashing », encore plus. Elle est en torale déroute, il n’y pas beaucoup à faire pour forcer le trait. C’est toujours plus facile de critiquer que de construire, aussi le « bashing » est souvent le terreau des paresseux. Malheureusement, quand la vérité est crue, indéniable, assourdissante, il faut simplement se poser 2 questions :

  • Pouvons-nous y faire quelque chose ?

  • Est-ce un mal pour un bien ?

Tout d’abord, il n’y a pas d’État sans entreprise, sans travail. L’État est au service (en théorie) du peuple et du pays, mais vit à ses dépens, des impôts perçus, de la valeur créée.

L’État peut ensuite être bien ou mal géré, considérer la réussite comme une honte et la taxer pour éviter de faire des jaloux chez un électorat maintenu dans la crasse de sa mauvaise gestion. Ou bien au contraire, être plus libéral et miser sur l’effet « percolatoire » de la richesse, afin qu’elle profite à tous avec plus ou moins de « justice » (dangereux ce mot !). Et puis il y a l’État stratège, autoritaire souvent, qui laisse le capitalisme offrir ses meilleurs bénéfices, sans remettre en cause la gestion « socialiste » de son gouvernement.

Et puis il y a les organisations supra-gouvernementales, qui ont souvent ajouté de la technocratie à la technocratie, des fonctionnaires aux fonctionnaires, de la lourdeur et de la norme à des pays déjà vieillissant et ankylosés, écrasant de sécurité ce qui réclamerait du risque et de l’innovation, par le privé. Le résultat c’est, par exemple, l’Europe.

Mais au départ, il y a le travail, l’entreprise, petite ou grande, qui paie les charges, les salaires, les impôts avec la valeur qu’elle façonne chaque jour. C’est ainsi, qu’un continent qui compte parmi ses rangs les meilleures entreprises, assure une forme de prospérité à tous, et l’État a donc intérêt à favoriser le carburant qu’il l’alimente. Nous avons fait tout le contraire et le résultat est terrifiant.

The Economist, qui n’est pas un journal dangereusement complotiste ou doué d’une tendance fâcheuse au « bashing » sortait un magnifique (mais terrifiant) constat ce week-end, qui m’a fait mal et m’a rendu triste, tout en me félicitant d’avoir choisi les USA pour patrie quotidienne (pour le Covid et l’économie, surtout en Floride).

De quel constat parlons-nous ?

L’Europe comptait pour un tiers du « chiffre d’affaire » des entreprises mondiales en 2000. A l’arrivée du 21ème siècle, face à la puissance des USA et la montée de la Chine, l’Europe tenait encore entre ses mains un tiers des « revenus » des entreprises mondiales. Qu’en est-il aujourd’hui ? Au hit-parade des entreprises mondiales, à part LVMH de temps à autre, plus une entreprise Européenne n’apparaît au classement des meilleures et plus grandes entreprises.

Accenture et Deloitte annonçait déjà en 2013, lors d’un congrès auquel j’assistait à l’époque, qu’en 2030, aucun pays Européen, à part, peut-être l’Allemagne ne serait dans le classement des 5 premières, ni même des 10 puissances mondiales. Nous verrons dans 8 ans, mais la France a déjà reculé, la Chine avancé.

Prenons maintenant le classement de la valorisation des entreprises mondiales. Nous avions en 2000, 41 sociétés Européennes, dans les 100 premières valorisations mondiales. A l’aube de 2022, il en reste 15. Et le compte descend et va continuer à descendre.

Bashing ? Non. De simples chiffres. Non contestables. Pas d’avis, d’opinion, d’évaluation. Les chiffres crus, tristement. The Economist, que je vous laisserai lire en anglais dans le texte, explique les raisons du naufrage, ou du moins, son explication de la catastrophe. Nous n’investissons plus. Nous ne sommes pas dans les bonnes industries. Pas de stratégie des Etats. Pas de volonté de faire des géants mondiaux à tous prix. Des dirigeants âgés, souvent pantouflards, qui obtiennent leur poste pour leur QI supposé, lui-même attribué à 1 ou 2 écoles, qui pourtant ne sont pas là pour former des chefs d’entreprises. (en France en tous cas).

Restent alors les 2 questions qui « tuent » :

Pouvons-nous y faire quelque chose ? En théorie, oui. En pratique, non. Tout le monde connaît le constat. Tout le monde lit les chiffres que je vous ai cités. Tout le monde réalise (ou non ?) l’ampleur du désastre, culturel, identitaire, économique, mais personne n’y fait rien. Les rats ne quittent pas le navire, ils le coulent, en espérant avoir fait leur temps, avant qu’il ne gise tout au fonds. Auparavant ils servaient l’État et désormais se servent de lui, pour leur seul intérêt. En clair, si ils devaient le faire, ce serait déjà fait.

Est-ce un mal pour un bien ? Je ne sais pas. On aimerait bien croire qu’une fois au fonds du trou, il ne reste plus qu’une seule voie : Vers le haut. Ou la stagnation. Mais le temps de la remontée, ou de la stagnation, est aussi celui du sacrifice du plus grand nombre. Un grand nombre qui s’était habitué à des Etats providence, capable de décrocher des milliards pourtant inexistant avant une crise sanitaire gérée de façon hystérique. Privé du matelas, de la chaussette, de la planche à billet, le citoyen Européen va éprouver le vertige de la chute libre et s’accrocher à tout ce qui ralentira sa chute, au prix de la vie de ses concitoyens, si nécessaire.

L’Histoire de l’humanité nous a appris que le pouvoir et les lumières tournent, d’une ville, d’une région, d’un pays, d’un continent à un autre. Rien de neuf. Mais au bout de 6 siècle de domination occidentale, nous nous étions habitués à ce confort. On aimait bien ! Donc notre tour passe, il a déjà bien duré, et ce sera notre tour, à nouveau, d’ici…

En conclusion, il faudrait un miracle. Il faudrait que les entreprises se réforment, se transforment pour les anciennes, se créent, pour les nouvelles. Il faudrait pour cela, une politique de recherche et d’investissement dotée de moyens colossaux. Renouveler les hommes et leur provenance. Réformer l’Europe de façon drastique, notamment en réduisant le nombre de ses membres pour rester entre puissances cohérentes. Il faudrait, il faudrait… plusieurs miracles, et je ne vois aucun Dieu, aucun Jupiter à la hauteur de la tâche pour les accomplir. Nous sommes battus par la jeunesse, par des hommes qui dirigent les entreprises qu’ils ont fondées et en ont fait des géants dominants. Ils sont financés, vont vite, sont encore souples. Nos ailes d’ex-géants, nous empêchent de marcher.

La mort à crédit. La France de la peur contre les entrepreneurs

Ce matin, mon fils a reçu un mail sympathique. Effrayant et navrant, serait plus proche de la réalité.

En résumé, le festival qui marquait le redémarrage possible de son activité, stoppée inutilement depuis 2 ans, lui indiquait que le Préfet, l’annule purement et simplement. L’espoir qu’il avait nourrit, les achats qu’il avait commencé à anticiper, le plaisir de se remettre au travail, dans son « foodtruck », le plaisir de pouvoir assumer à nouveau sa vie d’entrepreneur, de s’en sortir enfin, au lieu de vivre de petits boulots, sans plus aucune aide du « gouvernement » depuis octobre, s’écroulait par cette lecture devenue désormais banale. L’activité est devenue l’exception. La liberté également. La vie tout court est devenu une exception.

La lecture de cette prose infamante, dictée par la peur, une terreur inexplicable mais tenace, la lâcheté comme forme de gouvernance, sans rien d’autre pour la soutenir et l’étayer que la précaution. Cette précaution qui dessine le déclin de l’Europe, qui l’aura bien cherché, plus occupée par la rédaction de document sur la woke-culture et le « dé-genrage », que l’identité et la conquête économique. Les nuls ont toujours des combats de retard.

Alors, j’ai regardé les chiffres, ces chiffres que certains et médias et le gouvernement agitent, brassent, pour en faire un cocktail de peur depuis 2 ans, passant de la mort aux contaminations quand le faible nombre de morts ne suffit plus à effrayer les « peureuses » que sont devenus les Européens, Français et Italiens, Allemands en tête (de très loin). Au shaker pas à la petite cuillère, qui est réservée à la façon dont se feront ramasser, nombre de nos entrepreneurs, prochainement.

Que disent les chiffres, et certains virologues, qui étonnamment sont peu présents dans les médias dominants ? Que le virus est très contaminant, mais que comme tous les virus dans « l’histoire des virus », ils deviennent de moins en moins dangereux au fur et à mesure du temps. Lors de la fausse 4ème vague, nombre d’entre nous constataient dans tous les pays une totale décorrelation entre le nombre de contaminés et celui des décès. Malgré cela, tout le monde céda à la panique, il fallait confiner, enfermer, interdire, castrer, ostraciser.. Pour rien ! Il n’y a PAS eu de 4ème vague. Jamais dépassé les 2500 hospitalisés, et les morts n’ont quasiment pas augmenté.

Tenez-vous bien, mon fils sera interdit d’activité pour quoi ? Pour rien !

Suède aucun mort ces derniers jours, dans ce pays que Véran dénonçait comme le grand Satan, tout au long de l’année 2020, puis arrêta de le faire quand les courbes marquèrent le succès de la politique Suédoise par rapport à celle de la France. Espagne et Portugal quasiment zéro. Royaume Uni à peine une légère augmentation. Italie 80 morts. Début de semaine en France, on parlait d’une moyenne de 48 morts sur 8 jours, et certains jours à 100 personnes toujours principalement âgées et comorbides. La population n’est pas menacée d’extinction, elle a été largement contaminée, ou malade, même si majoritairement asymptomatique, et peu susceptible, vu notre taux de vaccination, de quelconque conséquences. Aux USA, pas d’alerte majeure, 600 morts en moyenne, soit l’équivalent d’une petite centaine en France. Rien donc. Et d’ailleurs à part les radicaux de gauche à NYC ou San Francisco, la plupart des Etats sont ouverts.

En clair, on met mon fils, vos fils et filles, entrepreneurs, en danger de mort économique, pour rien. Les contaminés sont plus jeunes, ce qui est une bonne nouvelle, car ils tombent moins malades que les autres et ne réalisent pas, pour la plupart, qu’ils l’ont attrapé.

Nous sommes toujours dans un pays en État d’urgence, un État d’exception intolérable pour un pays qui se targue d’être démocratique. Les nazis ne sont pas à nos portes, et nous ne parlons ni du sida, ni de Ébola. Juste d’un virus qui mute, mais tue peu. Peut-être serait-il temps que les « interdits de travail » viennent rappeler aux « bunkerisés » Parisiens de l’Élysée ou d’ailleurs, qu’ils ont besoin de vivre et que la mort de quelques-uns ne doit pas entraîner la mort économique de tous les autres. Ce matin, le PDG d’un des plus grands labos pharma mondiaux, me rappelait que lors de l’arrivée du Sida, on mourrait quasiment dans 100% des cas. Et on n’a pas bloqué les frontières et économies du monde entier pour autant. Que s’est-il passé depuis ? La couardise serait-elle devenue la principale qualité des politiques ?

Les patrons des discothèques seraient ils enfermés, au bord du suicide, dans leurs discothèques ? Pourquoi ne sont-ils pas dans les rues pour manifester leur désaccord ? Comment peuvent-ils accepter qu’on fasse croire que 1200 discothèques en France pourraient provoquer un cataclysme sanitaire ? De qui se moque-t-on ? Idem pour les festivals, il y en a peu en hiver. Les marchés de noël seront ouverts, les festivals fermés. Quelle hérésie ! Toujours en Absurdistan. Le pire c’est qu’une majorité de Français approuvent ces mesures. Pourquoi ? Ils ont peur. Ils pensent qu’ils vont mourir. Goebbels aurait adoré cette période. La répétition de messages de désinformation marche toujours en 2021.

Mon fils ? Il lui restera bientôt le RSA. Et encore. Pourquoi ? Je ne sais pas, et je ne sais même pas comment le réconforter. C’est ainsi que l’on finit par détester le pays qui vous a donné naissance, et adorer celui qui vous a accueilli et vous laisse vivre en liberté, ici en Floride. Le père, l’entrepreneur, le citoyen, ces 3 personnes qui sont en moi, retiennent la nausée qui s’emparent d’eux et rêvent d’un nouveau Président, pour oublier la lignée de ceux qui ont présidé à nos 40 dernières années.

Article du 6 décembre 2021

Entrepreneurs « Zemmoureux » du programme économique du candidat ?

La France toute entière, et même nous, français de l’étranger, étaient à l’écoute du seul candidat (qu’on l’aime ou non), à parler un langage qui échappe aux codes éculés de la politique, de cette politique qui a conduit élections après élections, les français à rester chez eux plutôt que d’aller voter depuis quelques années.

Adhésion ou non, nous n’avons pas été « déçus ». Il a abordé les problèmes en face, notamment en listant les qualificatifs dont nombre d’échoppes d’extrême gauche et de médias aux ordres l’affublent pour mieux tenter de se débarrasser de tout ce qui échappe au sérail et au convenu. C’était courageux, ce qui est plutôt bon signe. Et assez réjouissant je dois l’avouer, pour moi qui avait, comme beaucoup encore, nombre de doutes sur ce candidat issu, finalement, des médias qu’il dénonce aujourd’hui.

Il a commencé à élargir son spectre, afin d’échapper à la tentative généralisée de le faire tourner en rond, sur le même thème, guettant son moindre écart, comme un poisson rouge dans son bocal idéologique, afin de montrer que l’économie, l’international, les territoires, et au final, la vie des français, étaient au centre de sa vision d’une France retrouvant ses fondamentaux, non par nostalgie, mais comme d’un capital à faire fructifier. Là aussi, rassurant de voir que malgré le flou sur le contenu exact de ses mesures à venir et leur financement, il semble avoir sur des sujets de fonds, économiques notamment, un début de vision, qu’il entend bien, si j’ai bien entendu, développer.

De quoi tomber Zemmoureux ? En pamoison, les entrepreneurs ? Pas encore, mais une base potentiellement intéressante s’est exprimée ce 5 décembre, qui donne une idée de ce qui anime ceux, assez brillants et de plus en plus organisés, qui l’entourent et travaillent.

Tout d’abord, insister sur les PME et TPE.

C’est forcément doux aux oreilles de ceux qui savent à quel point la survie de notre modèle, de nos territoires, de nos emplois, du maintien d’une classe moyenne colonne vertébrale de la société, dépend de ces entreprises de moins de 250 salariés, qui composent plus de 60% de nos entreprises. Plus occupées à déchiffrer les normes « pondues » par les nationaux et comprendre les lois punitives décrétées par l’Europe, qu’à faire du chiffre d’affaire, qu’à investir, qu’à se transformer digitalement, qu’à conquérir l’international, notre point faible. De ce côté, Zemmour a tapé juste.

Mais la baisse de l’impôt sur les sociétés, est non seulement déjà en cours depuis Macron, mais reste le problème le moins prégnant pour les PME, dont la majorité ne font pas de bénéfices ou trop peu.

De ce côté, Zemmour choisit le bon combat, mais pas la bonne mesure.

En revanche, supprimer les impôts de production, ce dont on parlait déjà sous Chirac, mais qui n’arriva jamais, ni sous la gauche, ni sous la droite, est une nécessité. Nous sommes un des rares pays à penser qu’en punissant les sociétés qui produisent et réussissent, nous pourrions nous doter et surtout, motiver, des champions potentiels. Donc oui, bien vu !

Second axe, les achats publics. Il y est presque notre ami Zemmour, mais il faudra travailler avec plus de précision. Il est proche de la vérité en disant que nous sommes les seuls assez « débiles et ouverts aux 4 vents » pour donner nos marchés aux entreprises étrangères. C’est un peu caricatural, même si en partie vrai. Sur les sujets essentiels, jamais un Allemand ou un Italien, ne donnera ses marchés à un « étranger ». Nous, oui. Mais le problème essentiel est ailleurs.

Le problème, c’est de ne pas se servir des achats publics pour doper l’innovation de nos start-up et PME innovantes justement. Il faut enfin changer ou interpréter le code des marchés publics afin que des sociétés innovantes, mais sans bilans, puissent enfin profiter des 100 milliards des achats publics, pour nous donner des licornes à foison. C’est facile à faire, et j’ai eu l’honneur de le faire avec une des principales centrales d’achat de l’État, donnant ainsi un élan fantastique à plus de 250 PME innovantes que nous avons ainsi propulsé vers le succès.

L’autre mesure, consiste (même Montebourg le sait, car il a milité brillamment sur ce sujet) à passer les achats du Budget aux Finances, afin de prendre en compte non plus le prix comme seul critère d’achat public, mais le bénéfice à long terme de ses décisions d’achats. Étouffés par la règle du moins disant destinée à faire plaisir à l’annualisation des dépenses, les achats publics se transforment en machine à gagner petit à l’année, plutôt qu’économiser gros, à terme.

Dernier Axe. Le salaire net. Là, j’avoue, c’était brillant. Fin du dogme du salaire plus haut, qui tue notre compétitivité. Fin des charges sociales hautes, reflet d’un État mal géré et de systèmes sociaux hors de contrôle. On augmente le « net », ce qui signifie que l’on pourrait privatiser ou individualiser un peu plus les cotisations, moins les « socialiser », mais qui signifie surtout qu’il faudra enfin se pencher sur la cause de charges si élevées. Avant, nous pouvions le comprendre. Une éducation et un système de santé qui faisait la jalousie du monde entier, pouvaient servir à justifier notre fiscalité confiscatoire. Mais depuis 30 ans, l’éducation sombre et le Covid a mis à jour l’incapacité d’un système à prendre en charge plus de 6000 malades à la fois, dans un pays de 67M d’habitants. Dès lors la lourdeur des charges ne se justifie que par la médiocrité des organismes qui les gèrent. État, syndicats, administrations, collectivités.

La notion du salaire net est essentielle, et rejoint des propositions que nous, entrepreneurs avons proposé 100 fois d’explorer, à la droite comme à la gauche. En vain. Un salarié n’a aucune raison valide pour ne toucher que moins de 80% de son salaire brut et l’entreprise aucune raison, que le salaire net d’un employé lui coûte le double. C’est cela qui nous tue, à petit feu. Très bel argument, bien vu !

Donc, pas de pamoison, pas d’état « Zemmoureux » béat, mais un satisfecit. Peux mieux faire, mais clairement sur la bonne voie. Bien entendu, c’est sur l’aspect sociétal et sécuritaire, culturel, que le public entourant Zemmour a le plus donné de la voix et du clairon. Mais on a bien senti que les territoires, les PME, les salariés les plus modestes, la classe moyenne, étaient enfin au centre d’un programme politique dans ce pays. C’est encourageant, et permet, après un sondage rapide chez une centaine d’entrepreneurs amis, plutôt centristes ou de droite, de constater que la flamme potentielle, qu’aucun d’entre eux (elles) ne feraient brûler pour Le Pen, est prête à porter main forte à Zemmour. A suivre…

Article pour le 29 nov 2021

Les thèmes économiques pour la présidentielle

Pour gagner en 2022, il faut observer le monde. C’est finalement assez simple en principe, mais plus compliqué au quotidien pour nos concitoyens, et encore plus pour nos commentateurs, semble-t-il. Mon passage sur une chaîne d’info samedi pendant 2 heures me l’a rappelé avec vivacité. Les politiques français ont perdu le sens du temps et de la distance.

Le temps, car cette impression d’urgence et d’immédiateté qu’exige un monde digital leur a définitivement fermé la porte du temps long. Le passé et son cheminement vers le présent, offre pourtant une direction, un éclairage assez limpide de ce que le monde nous réserve. Au moins dans les tendances. Le nez écrasé sur la minute, l’info et le sondage, nous sommes gouvernés par des aveugles.

La distance, car l’absence de prise de recul sur le monde est encore plus effrayante. La chroniqueuse qui me faisait face, m’a épouvanté non tant par la vacuité de ses propos que l’incapacité à connaître le monde au-delà de la frontière de son arrondissement. Inquiétant. Flippant dirait mes enfants. L’effet que la gestion de la crise du covid aura pour des pays distant de 8000km leur échappe totalement, tout autant que l’effet boomerang que cela aura sur nous. Flippant, je vous le dis !

S’ils retrouvaient la vue et le recul, ils verraient clairement où et quoi faire pour la campagne à venir, et ainsi offriraient aux français un spectacle réjouissant de décideurs guidés par une vision. Ils pourraient ensuite formuler des solutions différentes selon leur famille politique, mais au moins montrer que la lumière est encore allumée à leur « plafond ».

Idée n°1 : L’avenir. Le Covid a accéléré et révélé plus crûment la décadence de l’Europe. Elle ne compte plus, va continuer à s’abimer gentiment, et n’excite plus personne. Le score des dernières élections, allégée d’une abstention record devrait nous le rappeler. Mais tout le monde s’est attaché à l’oublier. Comme si mettre la tête dans le sable faisait disparaître le problème. Nos concitoyens Européens pensent que l’avenir ne se joue plus sur nos territoires et attendent donc soit des candidats mensongers, qui leur promettent le retour au passé, soit des candidats inspirés, qui leur expliqueront avec lucidité et ambition, comment conquérir une nouvelle place pour la France dans un avenir proche. Je vais sans surprise, m’intéresser à cette seconde typologie de candidat.

Il lui faut donc une vision, et donc être un ou une visionnaire, capable de nous projeter dans l’avenir, rendre à chacun la fierté d’être français, indiquer quelles victoires on a l’intention de gagner, à quelle échéance ? La France a besoin de retrouver la voie de la fierté et abandonner celle du recroquevillement.

Idée n°2 : Les Territoires.

Le monde se fracture entre les urbains, et le reste des territoires. La concentration dans les grandes villes, offre elle-même une fracture forte entre les riches et les pauvres, car la misère en milieu urbain progresse chaque jour. L’écart entre les riches et les pauvres à Abidjan sera le même qu’à Paris dans moins de 10 ans. Il a déjà fondu de 50% en 10 ans. Les territoires se sentent abandonné des centres de décisions et des aides, de l’investissement, des services publiques et les pauvres des villes cherchent une revanche sur ceux qui « ont ».

Ainsi, nous avons eu les Gilets Jaunes en France, et Trump a emporté tous les Etats du centre des USA, les « laissés » pour compte, mais aussi une partie du vote de ceux qui grâce à sa politique économique, ont eu un job qu’ils n’avaient pas eu aussi facilement depuis 1969 (meilleur taux de chômage aux USA depuis 69 sous Trump). Ils rassemblent des attelages hétéroclites, qui vont de l’extrême gauche à l’extrême droite, et se rejoigne par un même sentiment de désespoir. Ceux-là voteront pour un homme ou une femme qui saura leur prouver qu’il peut redonner vie à leur territoire de vie, qui ressemble de plus en plus, au local du condamné à mort.

Idée n°3 : Identité et unité

Face à des populations qui souhaitent profiter de sa faiblesse pour l’achever, des pays comme la France, doivent montrer que la radicalisation, la lutte culturelle, religieuse, à laquelle nous avons cédé depuis près de 40 ans, du fait d’une gauche irresponsable qui lui a permis de prospérer et d’une droite imbécile qui a crié au loup, mais n’y a rien fait, va connaître son terme. Et cela de façon ferme, autoritaire presque, et surtout rapide.

Seul un pays uni, à identité forte a une carte à jouer dans ce monde. La Chine, les USA, Israël, en sont des exemples parfaits. La Chine refoule toujours l’étranger à la fin, pour laisser l’identité Chinoise triompher. Lorsque ses minorités musulmanes se font entendre, elle les abat sans pitié. Au contraire, les USA accueillent les talents et l’argent, qui ne souhaitent qu’une chose, se fondre dans le modèle américain. Au final, le résultat est à peu près identique. Pas un musulman radical pour insulter ou frapper une femme blanche dans une rue devenue interdite à la République, ni aux USA, ni en Chine. Il faut donc autoritarisme ou ambition. Assimiler par la force, ou le réalisme, ou par le rêve. Aucune autre solution. Et certainement pas celle d’un pays « multiculturel », qui se vante d’accueillir les immigrés, pour les laisser vivre au milieu de l’autoroute porte de la Chapelle.

Pour avancer vers l’avenir, il faut avoir une identité, un modèle à préserver et un rêve à faire aboutir. Il faut ramer dans le même sens et ne pas laisser faire le rameur qui veut aller à contre-courant du progrès et du modèle initial.

Idée n°4 : Autorité.

On voit bien partout, depuis 15 ans environ, que les régimes autoritaires gagnent du terrain. Par la force, pour certains, par l’assentiment des populations pour d’autres. Un sondage récent de Harvard indique que les pays occidentaux sont prêts à sacrifier liberté à la sécurité. L’autorité est en vogue. Un dirigeant faible n’a aucune chance de gagner une élection aujourd’hui, sauf chez Disney au pays de blanche neige.

Pour nous entrepreneurs, il y a clairement 2 choix qui se distinguent, quant au candidat qui pourrait incarner cela, avec un peu de travail. Macron et Zemmour. Étrange non ?

Macron continue à faire rêver les dirigeants des grands groupes, que je ne classerais pas néanmoins dans la catégorie entrepreneur. Ils sont Parisiens, souvent issus d’un sérail académique et pensent que Zemmour n’est pas prêt, même si ils lui accordent un crédit sur la société, et que Macron délivré du poids de la réélection pourrait devenir le réformateur qu’il a avait commencé à être, avant de devenir un « dictateur du covid » réduisant sa décision aux 7 personnes du conseil de défense, (pour finalement décider seul) et niant toutes les autorités locales pourtant élues. Ils pensent qu’il est brillant et saura faire côté institutionnel et économique, juridique aussi, la toilette nécessaire à remettre le pays en marche. Avant.

Il est devenu autoritaire, ce qui est dans le sens de l’histoire. Il essaie de dessiner une vision, où la France serait à nouveau au sommet (son plan nain pour l’investissement d’avenir avait cela pour ambition, totalement à côté en termes de montant, mais qui avait objectif de faire rêver à un lendemain plus doré). Il va désormais dans les territoires, qu’il tente de soigner ou assister, car la crise des GJ lui a fait comprendre que la déconnexion coûtait cher. Il a donc des atouts.

Rien d’inspirant chez les LR, et donc tout le monde s’en fout, pour faire simple. Hidalgo apparaît partout comme une dangereuse illuminée et effraie tout le monde à part les bobos Parisiens, heureusement insuffisamment nombreux pour lui valoir plus de 5 à 8% des votes. Mélanchon a passé son heure de gloire, mais ne le sait pas encore. Ou ne veux pas l’admettre. L’élection se joue à droite cette année, pas chez insoumis, soumis en fait à la démagogie et à l’irréalisme le plus pur.

Reste Zemmour. Il incarnerait assez bien le profil idéal pour au moins 50% des entrepreneurs. Autorité. Hors sérail. Unité et identité. Il lui manque la couche rêve et ambition et une posture présidentielle que son manque de doigté (si je puis dire) à Marseille risque d’entamer sérieusement, comme le « casse toi pauvre con » de Sarko. Et lui coller à la peau. Mais il plaît. Enfin un langage de vérité. Enfin une volonté d’en finir avec ces zones et hommes de non droit. Enfin une volonté de mettre fin à l’émiettement de notre culture et un rempart fantastique à la montée de ces débiles de la « woke culture » (lire mon article récent sur le sujet et l’excellent livre de Brice Couture).

Il lui faut donc 2 choses.

  • Ne plus seulement cesser de se concentrer uniquement à corriger les errements du passé et enfin, nous éclairer sur sa vision du futur. Si nous sommes unis, à nouveau, c’est pour aller où ? Comment ? Pour quel bénéfice pour chaque français ? Pour chaque territoire ?

  • Avoir une posture de président et abandonner celle du débatteur TV. Le corps tendu en avant, ainsi que les mains, pour couper la parole de l’adversaire. Il faut être posé. Sûr de soi. Serein et moins excité. Cet aspect a coûté cher à Sarkozy.

S’il sait faire cela il peut au moins aller au second tour, car je ne vois pas vraiment qui peut encore avoir envie de voter à nouveau Marine en 2022, malgré les sondages. Elle a prouvé son incapacité en 2017, et n’a pas vraiment changé depuis, ni d’organigramme, ni de discours. Un programme économique inaudible, toujours assez à gauche. Rien pour tirer la France vers le haut.

En tous cas, Zemmour est indispensable à la campagne, il n’est pas à l’extrême de l’échiquier politique malgré la façon dont le catalogue la presse. Un thème central de campagne., ne mérite pas d’être qualifié d’extrême !! Comme l’écologie, cela devrait être un thème commun à tous les partis.

A ces conditions, Zemmour pourrait devenir le candidat de nombre d’entrepreneurs, qui ont voté Macron en 2017. Il est d’ailleurs bien entouré, de gens très bien, qui sont plutôt centristes à la base, ont parfois fait la candidature de Macron en 2017. A vous de voir !!

Article pour le 15 nov 2021

Reconfinement sans raison, la raison confinée.

Gabriel Attal a officiellement remplacé Salomon comme grand fossoyeur en chef. Symbole d’une jeunesse qui affiche la crainte attendue d’un « vieux », il n’annonce pas comme son « prédécesseur » le nombre de morts quotidien, mais la mort de la France, à petit feu. L’entreprise qui a apporté une version de la terreur que Robespierre n’aurait pas renié, est toujours En Marche. Elle surfe sur une peur semée de mille petits cailloux, de mille mensonges, de mille peurs, au nom d’une hystérie devenue supercherie.

Maintenir le français sous cloche afin d’en faire une belle, maintenir la peur jusqu’aux élections pour faire élire le « sauveur » celui qui préservé nos vies par sa précaution extrême. Je pleure pour la France qui devrait se réveiller face aux chiffres.

Les chiffres tout d’abord. Ils parlent d’eux même. Nous n’avons pas eu de 4ème vague, mais voilà qu’on nous annonce la 5ème ! Pour une telle faute, ma fille aurait été punie d’un D à l’école. Aucune 4ème vague de décès, encore moins de 5ème. La France affiche à peine 16 morts, l’Espagne, la Suède, le Portugal, sont quasiment à zéro. Seule l’Allemagne semble avoir une petite flambée. Rien de dévastateur néanmoins, il restera des Allemands vivants après cette petite poussée.

Les chiffres toujours. Après 2 ans, nous pourrions peut-être enfin constater que le confinement ne sert à RIEN ! Les pays qui n’ont pas confiné ont des résultats identiques à ceux qui ont pratiqué le semi-confinement ou le confinement plus lourd comme la France ou New York. Zéro bénéfice sur le moyen terme. Mortalité identique, voire inférieure. Parler d’un confinement comme une option possible devrait être l’apanage des nuls ou des décérébrés. On nous avait pourtant venté l’hyper-intelligence de nos dirigeants actuels, n’est-ce pas ?

Les chiffres plus récents, et ce fameux rapport, certes susceptibles de nuances, qui fait enfin la une de tous les discours, permettant enfin à un premier zeste de vérité de pimenter et titiller un monde empreint d’un mensonge entretenu depuis 2 ans. Cité sur LCP la semaine passée par Martin Blachier, il démontre à qui le souhaite que nos hôpitaux que l’on nous présentait comme au bord de l’explosion à chaque instant, étaient « envahis » en moyenne par….. 2% de malades du Covid. Alors oui, certains étaient proches de la saturation, certains ont souffert, mais jamais rien de plus que 2% en moyenne. Même en relativisant, même en triplant le chiffre, nous serions encore à 15%. La belle affaire !

Ici en Floride, la saison « d’hiver » bat son plein. Malgré cela plus de morts, plus ou quasiment plus de contamination. Pas de pass sanitaire. Pas d’État d’urgence. Un beau sujet pour Zemour, que celui de la liberté, qu’il serait temps de reprendre à son compte, afin d’éviter d’être cantonné au discours sur l’immigration. Les Français qui le peuvent ne s’y sont pas trompé. Ils ont afflué comme jamais sur la Floride, évitant New York, cette fille devenue socialiste et totalitaire, bien que le nouveau Maire soit crédité d’une ouverture et d’une vision moins étroite et sectaire que son prédécesseur.

Nous parler d’un confinement, même comme une option extrême est une insulte à l’intelligence. La leur, et la nôtre, qui est bien réelle quoi qu’ils en doutent. Nous expliquer que le vaccin est la solution « finale », qu’un troisième « shot » serait obligatoire, et que nous pourrions être reconfinés ? Contre qui se dirige cette sinistre plaisanterie ? Ou bien le vaccin marche et s’avère être la solution parfaite, soit c’est un mensonge et il faut l’avouer et enfin considérer que cette maladie est faite pour durer, pour rester, pour faire partie de notre quotidien et qu’il est temps de revenir à la vie. En réalité, le vaccin peut adoucir, provisoirement le mal fait aux plus fragiles, mais il n’est pas l’arme absolue que l’on présentait. Peut-être que les médicaments déjà approuvés au Royaume Uni feront mieux que cela pour diminuer la charge virale, sans injection, pour un bénéfice qui pour le moment semble réservé aux compagnies pharmaceutiques.

Français, réveillez-vous, cessez cette acceptation misérable, cette peur non justifiée par la réalité des chiffres. Moins de 45 ans, aucune surmortalité en France, donc sortez, vivez, entreprenez, repartez la conquête du monde, ou déjà simplement, retournez travailler. Vous verrez le travail, comme le disait Henri Salvador, c’est la santé. Le Covid tue les pays émergents, non du fait de sa dureté, mais parce qu’ils paient le prix de notre hystérie et hyper précaution. La misère s’y installe durement. Le chômage crève les plafonds. 2 générations seront sacrifiées pour protéger les âgés comorbides occidentaux. Il les prive de vie par ricochet, du fait du ralentissement de la demande et des échanges, du tourisme, qui est vital pour certains d’entre eux. Partout cette gestion chaotique, provoque une crise de l’industrie automobile (Renault a 50% de ses usines fermées), pousse à l’inflation, et les prévisions quasi hystériques elles aussi, commencent à être mises à l’épreuve.

Pour mettre fin au carnage, il suffit de dire « STOP ». 4 lettres, comme le mot PEUR. A vous de choisir.

Article pour le 8 nov 2021

L’affaire Christophe Barbier. Moment d’égarement ou représentation de l’étroitesse française ? Un état d’esprit qui nous coûtera économie et démocratie

Je connais bien Christophe Barbier, que j’ai souvent croisé et toujours apprécié. Léger, cultivé, ouvert, passionné. La surprise, l’effarement plus exactement, a été d’autant plus énorme, en écoutant, et réécoutant son interview sur BFM (je l’ai repassé 5 fois avant d’y croire, un peu comme la première fois où nous avons tous vu le reportage sur l’avion qui s’écrasait à NYC sur le world trade center). Après ces visionnages successifs, je me suis assis, et me suis demandé ce qui avait pu arriver à Barbier pour qu’il tombe si bas. Pour qu’il lâche tout ce dont je pensais qu’il était le défenseur. La liberté, l’ouverture, l’intelligence, la démocratie. Il est passé en quelques secondes d’interviews du combattant des libertés, au champs du déshonneur le plus bas.

(https://twitter.com/SoulatgeA/status/1456909638235037696?s=20).

Malheureusement, il est le produit du nombrilisme Parisien, d’un « recroquevillement » produit par la peur, diffusée par le média sur lequel il intervenait, qui en a été un instrument substantiel. Le produit type du journaliste qui finit par croire les mensonges qu’il répand. Le produit d’un journalisme qui oublie de s’ouvrir sur le monde pour comprendre et comparer, éclairer et s’éclairer, apprendre et déduire, un journalisme écrit à la minute et oublié à la seconde.

Mais ce discours-là, personne n’est prêt à l’oublier.

Christophe indique qu’il souhaiterait que l’on IMPOSE la vaccination. Que l’on RELEGUE les non vaccinés à une vie réduite. Il souhaite, tenez-vous bien, que l’on forme des (je cite) BRIGADES qui viendraient chez les non vaccinés, pour les informer au départ, les inciter à la vaccination. Pour finalement, les punir éventuellement. Les torturer au final, en cas de refus ? Les mettre dans les camps de rééducation politique ?

Il incite (je cite toujours) à la DENONCIATION, chargeant le français déjà prompts, comme l’a prouvé la seconde guerre mondiale, à livrer « leur Juif » et reproduire ce schéma en faisant appel aux plus bas instincts, afin de mettre une étoile Jaune à ces insupportables résistants au vaccin dont l’acceptation de la piqûre, serait le secret de la fin de l’épidémie du Covid.

Quelle honte ! Qui aurait pu imaginer que tenir un tel discours, non seulement ne créé pas un tusnami politique et médiatique ? Cela semble peu émouvoir. Preuve que la presse est prompte à inciter à punir ceux qui tiennent des discours négationnistes, ou dits complotistes, mais se protège quand l’un des siens défaille et dérape. Une justice médiatique à 2 vitesses en somme. Nous avons touché le fonds, et voir un garçon comme Christophe nous y entraîner, me donne la nausée pour mon pays d’origine. Écouter ce genre de discours est aussi grave qu’écouter les complotistes. Ce sont les 2 faces d’une même honte.

Alors, Christophe Barbier, et ceux qui lui donnent la parole et colportent ce genre de propos Coréens du Nord, merci de lire ces quelques lignes, afin de procéder, en douceur, contrairement aux méthodes terroristes que vous proposez, à votre « rééducation » :

Le vaccin n’empêche en rien la contamination. Même vaccinés à 100%, les français, ou tout autre peuple du monde, ne pourra « que » (c’est important certes) réduire le nombre des cas graves. Mais la contamination continuera et on ne mettra pas fin au Covid et les plus fragiles continueront à mourir. Pour un moins de 45 ans, les « chances » d’être symptomatiques, et pire, malade, sont quasi nulles à l’échelle de l’humanité. Notamment si vous êtes une femme.

Le vaccin a une durée et une efficacité, limitées dans le temps. Israël a prouvé qu’après un certain nombre de mois, il n’est plus efficace et que la contamination reprend aussitôt avec la même vigueur. Donc le vaccin est utile, mais n’est pas la « solution finale » pour reprendre un vocabulaire nauséabond, que le discours de Christophe nous rappelle bien malheureusement.

L’Inde qui est peu vaccinée, avait il y a encore 1 mois, 100 fois moins de contaminés que nous. Du coup, on ne sait plus vraiment à quel point le vaccin est l’explication à la moindre amélioration, sauf sur le court terme et pour les plus fragiles.

C’est la même chose pour le confinement. Sur le coup, sur 2 ou 3 semaines, il permet de relâcher la pression sur les hôpitaux. Mais sur le moyen terme (1 an ou plus), le résultat est le même que le non-confinement. Tous les pays qui ont refusé le confinement le prouvent. Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Monaco, Suède et tant d’autres, ou les villes comme Houston, Austin, Miami face à New York ou San Francisco. Par contre économiquement et humainement, la différence est désastreuse pour ceux qui ont confiné durement. Ainsi, tous les « radicaux » des mesures d’urgence, brutales, sans distinction, devraient respirer un peu, reprendre leurs esprits et ravaler leur bile.

Enfin, une épidémie est une épidémie, et malheureusement elle tue, toujours trop de personnes. Néanmoins, de toutes les épidémies que le monde ait rencontré dans sa course folle, le Covid reste la moins mortelle et paradoxalement celle qui a déclenché la plus grande hystérie jamais connue dans le monde. Sans que personne ne s’explique vraiment pourquoi. Même si j’ai quelques idées là-dessus, exprimée dans mon livre récent. Le Sida, Ebola, la fièvre jaune et même le palud, ont tué, avec un taux de létalité sans aucune mesure avec le Covid, sans qu’on pense à des mesures aussi radicales, liberticides, voire nauséabondes que celles évoquées à l’antenne.

En tant qu’entrepreneur enfin, le bilan est sans appel. Les pays qui n’ont pas eu le choix et ont dû subir la folie occidentale par ricochet ont plongé dans la misère la plus terrible. Les écarts de richesse, la situation des femmes, des plus pauvres, a fait un bond historique en arrière, les condamnant dès le plus jeune âge à une mort économique et sociale certaine, eux qui ont tout à vivre et espérer, quand plus de 62% des décès en occident, était le fait de comorbides très âgés, qui (malheureusement) n’avaient que peu d’espoir de vie. Et quelle vie ! Nous avons privé des centaine de millions de personnes (bilan banque mondiale) d’une vie longue pour la rendre douloureuse, et pour plusieurs générations.

Dans les pays occidentaux, ceux qui ont su, ou gérer brutalement (Chine en tête) ou à l’autre extrême, sans confiner, si imposer de pass sanitaire, sortent vainqueur socialement et économiquement de cette crise. New York, ruinée par son Maire insupportable. Miami qui a fait du Gouverneur de Floride le principal candidat à la prochaine présidentielle, du fait d’une gestion exemplaire, qui a laissé la responsabilité, et la liberté à ses citoyens. L’une a perdu 350 000 habitants, assez riches, l’autre les a récupérés, a maintenu ses emplois, investit avec cet argent frais dans l’avenir de son État et de ses habitants. L’un suivait la doctrine « Barbier » et l’autre plutôt que le mauvais « Barbier », a préféré « Séville », la lumineuse, et compris que restreindre les libertés n’apporterait rien à personne. Au contraire.

Nous ne pouvons pas laisser des mots pareils dans la bouche de qui que ce soit. Autant je déteste la « woke culture » et son pendant la « cancel culture », autant dans ces cas extrêmes, comme le détail de l’histoire de Le Penn, à l’époque, il ne devait pas être permis de laisser de telles insanités être prononçées par un journaliste ou qui que ce soit d’autre. Mais comme à la TV, les journalistes dans un exercice incestueux et endogame, adorent sur certaines antennes, s’interroger entre eux, cet excès d’orgueil conduit au péché capital, à la gourmandise de l’extrême, dû au sentiment d’impunité que procure cette position. N’importe qui a sa place aurait été crucifié (je l’espère) sur la place publique et le tribunal que constitue désormais les réseaux sociaux.

Espérons que nous aurons droit à un mea culpa, mais malheureusement, j’en doute. Le radicalisme est une forme de comorbidité de la société, il est à espérer, que ce seront les premiers condamnés quand viendra l’heure des comptes.

Article pour le 1er nov 2021

Du télé-travail au télé-chômage, la lubie du télétravail

S’il y a un sujet qui fait rire les psy, les pros de la fonction RH et toute personne qui embauche, côtoie et discute avec le monde réel au quotidien, c’est bien celui du télétravail. Il est devenu la star d’une classe politique et médiatique, qui ne connaît rien aux français comme employés et encore moins aux entreprises pour qui ils travaillent. Le télétravail tel qu’il est abordé à ce jour, est un élément de destruction supplémentaire de la relation humaine qui empêchait l’homme d’être un simple numéro, une chimère qui souhaite de faire des conséquences de la dictature du temps court, un sujet du temps long, et la négation d’une évidence absolue, qui consiste à oublier que l’homme est un animal, et que l’animal est principalement fait pour vivre en collectivité.

Pour tous ceux qui vivent dans moins de 80m2, c’est-à-dire une infinité de travailleurs pauvres et urbains, là où la misère se développe, bien qu’ils aient un emploi, le télétravail est une plaisanterie de mauvais goût. En tous cas dans sa version majoritaire. Il est impossible pour être humain normalement constitué de pouvoir séparer son espace professionnel de son espace personnel, et de survivre à une vie quotidienne sans autre rapport humain que celui offert par un zoom, teams ou autre google-meet, qui lui-même restreint la relation conviviale à l’expression d’un bonjour rapide, pour tenir dans les 30mns qui sont devenues la norme d’une réunion réussie. Il est impossible de pouvoir travailler dans ces conditions, au-delà de 2 jours par semaine, sauf pour ceux qui écrivent les lois ou poussent à la négociation syndicale, depuis la terrasse de leur résidence secondaire ou à l’Ile de Ré, territoire préféré des socialistes à la retraite !

Tous ceux qui considèrent que le fait d’économiser quelques heures de transport compense tous les désavantages du travail à distance, feraient bien de venir passer quelques heures dans ces logements, pour réaliser de quoi on parle. Il y a plus de 6 ans, la société que j’avais créée (puis revendue récemment) a réalisé à l’époque 60% des modules de formation du marché, pour les télétravailleurs, et les télé-managers. Le but était de s’assurer d’un télétravail efficace et heureux, principalement à Paris (ou Lyon, Marseille..). Au bout de quelques mois, à raison pourtant, de seulement 2 jours chaque semaine de travail à distance, une forte proportion des télétravailleurs, sombraient dans la dépression, l’addiction à l’alcool, ou la boulimie. Dans le pire des cas, on laissait le salarié s’enivrer à la perspective d’une économie de temps arrachée à la répression automobile menée par Hidalgo à Paris, et on retrouvait un salarié obèse, alcoolique et déprimé. Une grande réussite !

Dans son rapport récent sur le télétravail, Microsoft, mettait en avant divers éléments de ce « grand carnage » (sans le nommer ainsi), en soulignant notamment:

Les dépressions, en augmentation dramatique

La fin des relations inter-départements permis par la cantine, la machine à café, les évènements internes et externes, et du coup la pauvreté des échanges, limités à ses collègues proches. Et par là même, la fin de la « cross-fertilisation »

La perte majeure de productivité, de créativité, liée à la rencontre des gens dans la vraie vie. Une créativité que seule la présence physique et la rencontre permettent.

On oublie que l’homme est un animal. Les religions, judéo-chrétienne en tête, nous ont persuadé que nous étions des fils de Dieu, et qu’en tant que tel nous devenions tout à coup des créatures supérieures, un sur classement en business, qui nous dédouanerait des lois de la gravité. En réalité, nous avons besoin de nous renifler, nous confronter, nous jauger, laisser agir ces réactions chimiques désormais documentées et prouvées depuis bien longtemps et qui montrent que l’homme est un animal certes égoïste, mais tout à fait social par nature, et qui ne sait fonctionner sans cette présence quasi charnelle.

Plus encore, ceux comme Twitter ou FB, qui annonçaient à leurs salariés qu’ils ne reviendraient peut-être plus au bureau de leur vie, ont rapidement compris que cette lubie du monde digital, selon laquelle les outils qui rapprochent les hommes, remplacent le lien physique et fondamentalement humain, n’était autre….qu’une lubie !! Quelle erreur pour des gens qui sont censés avoir à leur disposition les plus grosses données jamais agrégées par et sur les hommes au monde. Dommage de si mal se chausser en tant que cordonnier ! Leurs salariés y ont perdu « la foi » dans l’entreprise, se voyant passer du statut de l’être humain, certes toujours en danger, à celui d’adresse IP, déconnectable en une fraction de seconde.

Laisser tout cela à la négociation salariale entre partenaires sociaux, va faire du télétravail un banal sujet politique de plus, déconnecté de la réalité, qui va donner l’occasion à chaque « partenaire social » de s’écharper une fois de plus, dans le but de ne faire ni gagnants, ni perdants et de se diriger vers des compromis sans saveur, ni intérêt. Qui à leur tour iront irriguer le terreau fertile du code du travail et de la norme imbécile. L’organisation des entreprises sera à nouveau dépendante des discussions des « bourgeois du dialogue social », qui n’imaginent pas la réalité du monde des vivants « normaux » et en sont encore à rêver l’aspect « bucolique » du travail à domicile !

Le télétravail, va amener à se poser quelques questions clés :

Qu’est-ce que le travail ? Et comment devrait-il être exercé au 21ème siècle ?

Pourquoi devrions nous préparer et comprendre que le télétravail n’est pas la martingale, et que le maintien de notre présence physique est essentiel pour lutter contre tous les arguments cités plus haut ?

Comment rendre le lien à l’entreprise plus libre ? Afin d’aboutir à une démocratie interne qui ne sorte pas de son rang et soit moins tributaire des votes à l’assemblée nationale ?

Comment ne pas casser le dernier fil qui garantisse une présence humaine forte, majoritaire, et donc un lien physique et émotionnel ?

C’est sur ce dernier point que j’aimerais aller plus avant dans le propos :

Une entreprise n’est pas un kolkhoze, mais néanmoins, c’est un point de ralliement et de contrôle, qui nous assure d’être connus et reconnus pour le travail que nous y faisons, la valeur que nous y apportons.

Le lien humain est le meilleur bouclier du salarié face à « la monotonie (parfois) du travail, l’alcool et la boulimie.

La présence humaine, c’est, pour chaque salarié la condition sine qua non, qui va bâtir une relation dense ou impersonnelle, mais une relation, et un attachement. Notamment dans les boîtes de moins de 100 personnes, où chacun connaît tout le monde. Notamment le dirigeant, ou RH de l’entreprise, qui de ce fait aura à cœur de régler certains conflits ou décision, non pas en fonction du seul critère financier, mais en fonction de la qualité de sa qualité relationnelle avec l’individu en voie d’être licencié. Une fois transformé en « adresse IP », où se nichera le ressort émotionnel qui empêchera parfois un licenciement trop facile ?

C’est ainsi qu’un télétravail mal géré aura pour conséquence la chose suivante :

Nombre de dirigeants d’entreprises, moi le premier, se demanderont bien pourquoi nous devrions payer des salariés qui ne quitteraient plus leur domicile (cas extrême) et profiteraient mieux de leur temps « libre », faisant passer l’intérêt de l’entreprise qui les paie, au second rang ? Alors, la délocalisation redeviendra une évidence, dommageable pour les économies occidentales, comme au début des années 2000. Nous en avons payé le prix depuis 24 mois. Et encore aujourd’hui.

Le premier risque du télétravail, s’il n’est pas un élément parmi d’autres, d’une nouvelle forme du travail sera donc le chômage, de très longue durée, car de contextuel, le problème deviendra conjoncturel, puis permanent. Et les partenaires sociaux seront incapables de régler ce problème.

Il faut donc dès maintenant, préparer ces hommes et femmes à des changements qui leur seront imposés rapidement. Les entreprises doivent également être préparée.

La première conséquence d’un télétravail sans préparation, le chômage, sera sans pitié et sans retour possible !

Tout cela pourrait donc accélérer les « délocalisations du travail », en cassant ce lien humain indispensable à des décisions humaines et non de circonstance. Un salarié que l’on ne connaît plus autrement que par la caméra du téléphone, ou pire, du smartphone, deviendra une simple adresse IP que l’on déconnecte. Adieu boulot et bonjour chômage. Il en sera de même pour la relation salarié-entreprise, déjà devient de plus en plus fine, et finira par ne plus exister. Fini l’attachement de l’homme à son entreprise et fin de l’attachement résiduel de l’entreprise à l’homme. Voilà ce que cette solution présentée comme universelle et parfaite, pourrait nous promettre si nous traitons le télétravail comme une fin en soi.

Article pour le 25 Oct 2021

Les licornes françaises et les USA

Nous sommes, selon notre bon président de la république, la start-up nation. Cela ne coûte rien de croire ses propres mensonges. Mais surtout c’est une priorité à courte vue. Ce qui importe, ce n’est pas le nombre de nos start-up, mais le nombre de celles qui peuvent devenir des leaders mondiaux. Ce n’est pas un peuple de mini-entreprises, dont plus de 50% vivront moins de 3 ans, une version économique du papillon en somme, dont nous avons besoin. Ce n’est pas une compétition mondiale basée sur la petite taille, qui permet de gagner la compétition planétaire. L’enjeu mondial ce n’est pas de bâtir un peuple de nains endettés, qui passent plus de temps à chercher des fonds qu’à faire du chiffre d’affaire !

Devenir la PME-Nation, la ETI-Nation, voilà qui ferait un bel objectif. Nous avons néanmoins une scène de start-up impressionnante de vivacité, d’envie, d’ambition. Mais peu de moyens pour les faire mûrir sous notre pommier. Elles préfèrent les étoiles de la bannière américaine, dont les étoiles évoquent le rêve Américain, un rêve qui donne naissance à environ 12 licornes chaque mois. Idem en Chine d’ailleurs. Tous nos plus beaux fleurons finissent par venir ici aux USA, pour vivre leurs rêves de conquête, pendant que notre sphère politique se contente du bonheur plat de leur avoir donné naissance. Et encore.

Comment mettre fin à cette fatalité ?

Tout d’abord il faudrait comprendre l’enjeu. Nous nous affrontons là, à un problème de culture. Créer des incubateurs dans chaque quartier amuse les politiques, mais au-delà, ils n’ont plus pied, alors ils ne cherchent pas à nager en eaux profondes. Le privé, à part des acteurs majeurs comme SoftBank, qui ont compris que pour avoir une grosse omelette il fallait choisir et casser beaucoup d’œufs, fait dans le S et XS, en serrant bien les valorisations pour se servir avant de servir ceux qui prennent le vrai risque, les entrepreneurs. La BPI fait ce qu’elle peut, plutôt bien, surtout à Paris, avec les moyens qu’on lui donne. Beaucoup lui reprochent ces derniers temps de faire du Big Show Business, mais je pense que le tir sera corrigé bientôt. Les selfies avec des chanteurs ont valu assez de critiques sur Linkedin à l’équipe de com de la BPI pour la rappeler la raison, et elle n’en manque pas.

Aux USA, on garde de l’ambition. Les démocrates sont en train de céder à leur aile gauche, mais tout semble indiquer que la raison reviendra dans 3 ans, avec le retour des Républicains et probablement du Gouverneur de Floride, de Santis, qui a su gérer le Covid, sans tuer son économie, contrairement à la France, et qui navigue en tête de tous les sondages. Le Président actuel est malheureusement peu en état de gouverner, et rate dossier après dossier, du retrait d’Afghanistan, à la hausse des taxes, à l’instar du Maire de New York, Do Blasio qui a ruiné cette ville magnifique en 2 mandats. Produit de la mauvaise gauche Américaine, toute « Woke Culture » dehors, terroriste de la fiscalité, qui a abandonné la propreté et la sécurité et fait fuir 320 000 de ses habitants, partis se réfugier ici à Miami. Du coup, le Covid a donné naissance, au Texas, en Floride, et toujours en Californie, mais moins, à un nombre record d’entreprise, qui lorsqu’elles séduisent un investisseur particuliers, ne reçoivent pas un « pourboire » moyen de 15 000eur (moyenne des BA en France), mais des montants allant facilement de 1 à 5M de dollars. Forcément, avec plus d’explosif on explose mieux , l’argent reste le carburant essentiel, et en France on le sait, on a pas de pétrole, mais des idées…

A l’heure où les divers candidats sont en train de concocter à la hâte un programme économique, alors qu’ils avaient 5 années pour le préparer, je propose que nous leur donnions quelques pistes, y compris à Eric Zemmour, qui est bien partit pour rester dans la campagne jusqu’au bout, ce qui est une bonne chose pour que les vrais sujets de fonds soient aussi abordés, et que la classe politique se dévoile enfin, elle qui est habituée à la politique du petit doigt derrière lequel elle aime se cacher quand il s’agit de sujets qui fâchent. Une sphère qui aime traiter d’extrême des sujets pourtant centraux !

Tout d’abord il faut une ambition. Une vision. Poser des questions simples ?

De quoi la France, et l’Europe, a-t-elle besoin pour garantir le maintien de son modèle sociétal dans les 30 ans à venir ?

Comment retrouver une dynamique dans laquelle chacun se sente concerné par l’investissement, mais aussi les efforts et les transformations à réaliser pour atteindre cet objectif ?
Comment assurer que chacun y gagnera quelque chose et se sentira concerné, voire plus encore, fier et motivé pour y souscrire sans réserve (ou peu) ?

Pouvons-nous accepter, et si oui avec quel bénéfice pour chacun, que cela entraîne des changements dans notre modèle, plutôt que de toujours vouloir forcer le nouveau monde à rentrer dans les « chaussures » de l’ancien, comme si le passé était toujours la condition de l’avenir ?

Si nous voulons non seulement conserver (concerné), mais plutôt conquérir une place nouvelle (fierté) dans l’échiquier mondial et que chacun se sente aussi motivé que lorsqu’il soutient l’équipe nationale de foot (ou autre), que devons-nous faire dès maintenant ?

Une fois ces questions posées, chaque politique peut y apporter sa réponse, sa vision et ce sera aux français de décider par leur vote, mais un vote ambitieux, et non un vote par défaut comme nous l’avons vécu ces dernières années (Chirac lors du second mandat, Macron et dans une certaine mesure Sarkozy).

Quelle que soit la réponse et l’offre de chacun, il y a des fondamentaux :

Nous ne pouvons plus être les acheteurs en gros du monde, Chine en tête. Il nous faut produire et vendre, de façon dominante, ce que les autres consomment.

Nous ne pouvons plus laisser nos PME et TPE, sans capitaux propres, trésorerie. Nous ne pouvons plus les laisser à la traîne de la transition digitale.

Nous ne pouvons plus laisser mourir nos territoires et avec eux la fierté, la dignité, les forces et l’ADN de ceux, individus, entreprises et associations qui y vivent.

Nous ne pouvons plus être à l’écart des innovations technologiques qui domineront le monde, et le dominent déjà largement aujourd’hui.

Cela laisse déjà place à une politique massive, intense, sans répit, d’investissement dans chacun de ces éléments. Cela coûtera cher, cela sera parfois douloureux, mais la France en sortira gagnante, fière et conquérante, loin des tremblantes peureuses, ces moutons alignés par la peur, ces lapins hypnotisés par les phares du covid et de ses grand prêtres.

La solution n’est pas si complexe et demande de l’argent. Beaucoup d’argent et tout autant de courage. Ce qui n’est pas le propre de nos politiques et notamment de ce Gouvernement, qui est capable de nous faire passer l’addition de 500Mds d’euros dépensés à soutenir une économie dévastée, mise à l’arrêt pour une maladie à laquelle nous pouvions répondre autrement, et qui ne trouve rien de plus ridicule qu’un investissement de 30Mds sur 5 ans pour laisser notre économie à flot. Avec un montant proche du pourboire, nous retournerons à la poussière et ne pourront jamais postuler au « job » de phénix. Jupiter n’est pas à la hauteur, soyons le à sa place et à la place de tous les aveugles que la sphère politique nous offre en partage depuis 30 ans.

C’est ce que font les USA et la Chine. C’est ce qui expliquera leur domination. Une domination alimentée par la fierté que ressentent leurs citoyens de savoir que leur avenir est pris en main, pendant que notre main à nous, nous maintient la tête sous l’eau de la dette publique. Aux armes citoyens ?

Article pour le 18 Oct 2021

Le plan Macron. Le bon problème, la mauvaise solution

Pour un moment, je me suis tordu d’aise. Enfin, nous retrouvions le Macron d’avant. Celui qui semblait avoir une vision de l’avenir de la France et de l’Europe, des technologies d’avenir, de l’investissement et de l’intérêt qu’elles nécessitaient. On pouvait regretter qu’il faille 4 ans et une élection présidentielle dans 8 mois, pour réaliser que la France avait besoin de s’offrir un avenir, mais bouder avant d’être déçu est très Français, et désormais Américain, je voulais m’interdire cette attitude négative. Puis le rideau a été levé sur ce plan, dans un écrin digne d’un pitch pour start-upper ou speaker au TedX Champs-Élysées, et j’ai ressenti la même chose qu’en voyant l’Arc de Triomphe emballé dans un « sac Lidl » pendant quelques semaines. Une belle œuvre gâchée par une mauvaise exécution.

A mettre du côté lumineux de la force Jupitérienne, la liste des technologies d’avenir. Impeccable, la liste a bien été préparée par des conseillers, très nombreux, à l’Élysée. On peut se réjouir au vu de leur nombre, que de temps à autre, ils puissent accoucher d’une liste bien faite. Cela rassure sur l’utilisation des fonds publics ! Sur le constat, rien à dire, il est bon. Nous déclinons (il ne l’a pas dit ainsi), et l’Europe toute entière aussi, le Covid a accéléré le mouvement. Comme sur le Titanic, les musiciens continuent à jouer, notamment les joueurs de flûte, mais nous coulons bel et bien. Il faut investir massivement et vite. A ce stade, je restais calme derrière mon écran. Plutôt confiant.

Et  « patatra », arrive la solution. 30Mds !!! Déjà à ce moment, je dois m’assoir. Et le président d’asséner, tout fier, la touche finale….sur 5 ans !! Heureusement un canapé proche amortit ma chute. Pincez-moi, j’ai certainement eu un moment d’égarement, ou une absence. Il a bien prononcé sur 5 ans ? Passé ce moment suspendu, je me reprends, j’appelle 3 dirigeants du CAC, amis, et proches de Macron, quelques amis entrepreneurs du digital français ou européens et mon coauteur de Pourquoi votre prochain patron sera Chinois, qui s’était lui aussi étranglé en entendant l’évocation de ce montant lilliputien. Un investissement de nain dans une économie de géants.

Pourquoi tant de haine me demanderez-vous ? Simplement parce qu’elle est méritée. On a le droit de faire des mesures électoralistes, c’est le jeu, mais on n’a pas le droit de mentir sur l’avenir du pays à ce point. On n’a pas le droit de décevoir à ce point, mentir à ce point, prendre les gens pour des imbéciles, à ce point. C’est le revers d’une intelligence supérieure (mesurée au QI en tous cas), on obtient l’arrogance et le mépris, car il pensait que chacun tomberait dans le panneau. Raté !

De quoi avons-nous donc besoin ? Tout d’abord d’expliquer l’intérêt d’investir dans ces technologies, le gain pour chacun, l’enjeu si nous ne le faisons pas, et la vision de la France et de l’Europe à laquelle répond cet investissement. Cela était en filigrane dans le discours présidentiel, mais il fallait le clamer. « La France coule, gentiment, l’orchestre joue encore de la flûte, mais le Titanic coule, l’Europe avec. Notre gestion peureuse du Covid a accéléré notre déclassement. Pendant ce temps la Chine et les USA ont accéléré sur l’investissement dans les nouvelles technologies, l’espace, et nous sommes dépassés par la masse des milliards investis. Pour redonner à la France un avenir, aux français un emploi, mais surtout une croyance dans l’avenir et une fierté d’appartenir à une équipe de champion, il faut que nous soyons, au niveau Européen, aussi fort que la Chine et les USA, « let’s make France Great again  ! ». Là je serais monté sur mon canapé. Cela aurait eu « de la gueule » !

En clair, le discours ne parlait ni de gain individuel, pas plus que du bénéfice collectif. Et pour cause, avec 30Mds on achète un cheeseburger chez Mac Do à l’échelle économique mondiale. Nous avons besoin d’un buffet de desserts à volonté !

Parlons chiffres. On estime les investissements dans l’automatisation à environ 20 à 40Mds pour la Chine et les USA (chacun), avec une forte accélération depuis le Covid, qui a mis les hommes sur la touche provisoirement et a montré qu’il était encore plus urgent de les remplacer. (Merci les politiques !). Dès lors, rien que sur ces technologies, qui nécessitent IA, quantique, data…nous aurions avec 6 milliards par an, répartis sur plusieurs secteurs, des miettes pour espérer en faire une baguette. Futile. Ridicule.

Pour l’espace, on parle de centaine de milliards qui vont s’investir pour prendre le leadership sur un secteur qui va contrôler l’accès à internet, accélérer le partage de données, tester les usines du futur, les médicaments de demain. Russie, Chine, USA, et même Israël y sont à 100% ! La France ? L’Europe ? Bip-bip… abonnés absents.

Pour rester au niveau de la compétition mondiale, il faut parler en centaine de milliards, sur 5 ans. On ajoute quelques virgules et beaucoup d’ambition.

Seul l’échelon Européen est pertinent pour la compétition mondiale. La France seule n’a pas les moyens de jouer au bon niveau, à moins d’aimer les 3ème ligue. Vous me direz, cela peut-être un choix. 1er en ligue 3 et plutôt que dernier à Rome.

Imaginez l’argent gaspillé par une réaction hystérique du Covid qui a mis nos économies au pilon pour une population âgée de comorbides (aucune inhumanité dans cette phrase, c’est juste une réalité statistique). Nous parlons d’un coût de près de 500 milliards pour la France, auxquels nous pouvons ajouter les (déjà) maigres 700Mds du plan Européen. Si nous avions pu investir cet argent (qui semblait ne pas exister auparavant) pour l’avenir des vivants au lieu de le consacrer à nous « protéger » d’une mort statistiquement hypothétique (0,000057% de la population mondiale), nous pourrions rivaliser, au moins en théorie, avec la Chine et les USA. 500Mds pour le Covid, 60Mds sur 5 ans pour l’avenir des Français. Vous l’avez compris, cela fait peur, et honte aussi.

Donc vous l’aurez compris, en termes crus, le plan Macron est une belle « bouffonnerie ». Belle, car elle part d’un constat réaliste, d’une bonne analyse. Bouffonnerie, car la solution apportée est simplement ridicule face à l’ambition. Et je suis bien désolé d’être aussi cru et aussi négatif. J’aurais tellement aimé me réjouir de ce plan et me dire que finalement, ce président méritait peut-être une seconde chance. Ce n’est pas le cas, en tous cas, à l’aune des sommes avancées. Encore un coup de canif pour rien !

Article pour le 11 Oct 2021

Finalement qu’est-ce qui marche en France ?

Si l’on écoute « les nouvelles », les « bruits », qui ruissellent dans une partie de la presse française, et tapissent notre quotidien en continu, c’est certain, « Tout va bien » !

Nous avons une des meilleures croissances de toute l’Europe et au-delà (!), une demande d’emploi qui explose presque le nombre de nos travailleurs disponibles, des PME en pleine forme, des grands groupes doté d’une santé insolente. Le moral des entreprises est plutôt bon, le Medef pense que le télétravail est une bonne idée, les syndicats vont régler le sort des indépendants, tous les sujets qui fâchent sont, soit abandonnés, soit financés par la planche à billet, la présidentielle est déjà décidée et l’amour règne sur un peuple qui adore sa vie sous pass sanitaire.

Voltaire dirait que tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. Pourtant ce serait très candide de le croire aussi benoitement. Passons en revue les clichés du moment et faisons état de la réalité. Le plus objectivement possible, bien entendu, vous me connaissez désormais !

La croissance est là. Oui. Il est clair que lorsque l’on met son économie au tapis pour une maladie qui restera dans les annales comme la moins meurtrière des 100 dernières années, alors, la moindre relance, prend des allures de tsunami bénéfique. La réalité est qu’il s’agit d’un rattrapage, et qu’il se fait bien, sauf pour l’automobile, qui ne bénéficie même pas d’une vaguelette. Nada. Niente. Rien !

Les français, biberonnés aux subventions, aides, réductions de charges diverses et privés d’une occasion de dépenser pendant des mois, ont un bas de laine bien garni et font des emplettes. Cela se ressent sur la consommation qui se porte à merveille. Provisoirement. Les biens étant plus rares, du fait d’une pénurie d’à peu près tout, nous nous dirigeons vers un courant inflationniste, mais l’on nous dit de ne pas nous inquiéter, car c’est passager. Le problème c’est que partout, le « passager » s’éternise et que l’on commence à penser que le « passager » pourrait devenir « squatter ». Dans ce cas on augmente les taux, parfois les impôts, et hop ! l’édifice déjà chancelant, s’écroule d’un coup. Mais selon la banque de France et la météo des plages économiques, cela n’arrivera pas.

Le cas des offres d’emploi est symptomatique de l’optimisme béat qui règne sur la Gaulle actuellement. L’érection du pendu disent certains, mais ce sont forcément des mauvaises langues. Nous n’avons jamais eu autant d’offres d’emplois. C’est excitant. Mais personne ne les prend, ce qui est moins drôle. Est-ce que ces chiffres abracadabrantesques, révèlent une économie prête à ridiculiser la Chine et les USA réunis ? Ou simplement, le fait que les entreprises peinent à trouver chaussure à leur pied déformé par 24 mois de crise, et qu’elles aimeraient profiter de cette embellie passagère ? Ce qui est intéressant à observer, ce n’est pas de savoir combien il y a d’offres d’emplois disponibles, mais combien seront pourvues.

On voit bien aux USA que c’est le seul sujet qui compte, car les Américains, si peu habitués à disposer d’aide et de temps, ne se ruent pas non plus sur les offres. Chaque magasin ici se livre à une enchère inflationniste (justement là aussi) pour attirer les personnes qui voudraient bien reprendre le chemin du travail. Les fast-food sont passés à 14$ de l’heure, eux qui se sont opposés à franchir la barre des 10$ il y a encore peu, et ils ne trouvent personne. Cet après-midi, je suis passé devant un hôtel qui proposait à tout embauché prêt à se fendre de quelques heures de travail hebdomadaire, une prime de « bienvenue » de 2000$. Imaginez cela en France, vous mettez les syndicalistes au chômage direct (ce qui nous ferait le plus grand bien). Si les français continuent à préférer le chômage au travail, une tendance déjà bien installée dans notre pays, nous pourrons nous gargariser de l’existence massive de ces offres, mais ce qui compte c’est qu’elles trouvent preneur. A suivre.

Côté épargne, et donc richesse du « peuple » français, nous avons continué à régresser. Nous sommes passés en 10 ans de la 10ème à la 15ème, et la glissade (oups !) continue. Nous nous appauvrissons, comme l’Europe, et sans surprise, les places perdues, sont occupées par l’Asie et un peu plus les USA. La richesse nous échappe. Mais nos candidats à l’élection présidentielle vont continuer à utiliser la planche pour remédier à cela, sauf Zemmour qui semble à être opposé. Bertrand aussi ?

Côté immobilier, tout va bien. Là aussi. Le bonheur : Quand le bâtiment va… L’encours augmente, le ciment s’envole, c’est le paradis. Les Français ont de l’épargne, ils craignent la montée des taux, c’est la ruée vers le béton. Décroissance, chômage partiel et salaires en berne, difficile d’imaginer que cela provienne d’une embellie ou d’un enrichissement réel. Les chiffres de l’enrichissement en baisse racontent une toute autre histoire, donc cette embellie est également purement contextuelle. Elle ne reflète aucun accroissement de richesse, mais une peur de la pauvreté.

Les PME vont bien. Elles ne tombent pas en faillite, comme redouté. Les grands groupes ont des profits records. Voltaire est heureux. Les grands groupes ont dépensé moins, tout en encaissant autant ou plus. Leurs résultats sont donc excellents. Contextuel également. Nous n’aurons pas un Covid à faire passer à coup de dette tous les ans et du chômage partiel à gogo. Les PME ne sont pas harcelées par l’URSSAF, elles ne s’écrasent par dans le triangle des bermudes covidien. En revanche, au 2nd trimestre le chiffre était en hausse et la proportion qui vont directement à la liquidation sans passer par la case départ du redressement judiciaire, et sans recevoir 20 000, est en terrible augmentation.

Le commerce extérieur est au plus bas, ce qui atteste à quel point la notion de réindustrialisation de la France est une fable pour politique opportuniste (pléonasme ?). Nous dépendons du monde, qui ne dépend plus de nous. Il faut s’y habituer. Nous abandonnons un monde qui nous abandonne.

L’Afrique, continent certes complexe, mais prometteur, reflète notre descente totale aux enfers. Alors que Musk, le génie, y installe ses super-charger, que la Chine redouble d’investissements, la France perd chaque année un peu plus sa place sur le continent, y compris dans ce qu’il était commun de qualifier de France-Afrique. La tragi-comédie du sommet Afrique-France récent, ne reflète rien de la réalité. Nous avons les mots, comme toujours, mais plus les actes.

La France devient le règne de l’apparence, une façade encore belle qui abrite et masque un délabrement, qui pousse les français qui le peuvent à la quitter et l’Europe avec elle. Il suffirait pourtant d’un peu d’ambition et d’une grande vision pour tenter le maintien en première division. Pas gagné. Mais c’est lundi, donc gardons espoir, sinon qui viendra travailler cette semaine ?

Article pour le 4 Oct 2021

L’entrepreneuriat est-il compatible avec le Zemourisme ?

Il faut se rendre à l’évidence, Eric Zemour est devenu un sujet plus envahissant que le Covid, et à l’approche des élections présidentielles, il serait étrange de ne pas se poser la question de sa compatibilité avec le monde de l’entrepreneuriat.

Si l’on considère l’aversion ou l’indifférence assez générale des entrepreneurs pour Marine Lepen, il serait intéressant de voir si le journalisme et le politiquement correct qui placent Zemour à l’extrême-droite, par paresse et facilité à mon sens, croisent l’opinion des français et notamment de « ma » chapelle économique.

J’ai donc procédé à un petit sondage, absolument aléatoire, sans prétention, mais sur un échantillon représentatif, (on est certainement loin des modèles intelligents des sondeurs, si intelligents néanmoins qu’ils sont tous à côté de la plaque à chaque élection ou presque) mais cela donne quand même une idée. Je suis entouré d’amis et connaissances que je crois pouvoir décrire comme humains, intelligents, ouverts, tolérants et plutôt raisonnables, leur position est donc d’autant plus intéressante à étudier.

En préambule, à titre personnel, je trouve la présence d’un homme comme Zemour, en clair un non-énarque, intelligent et cultivé, articulé et constant, assez indispensable à ce moment de notre histoire politique. La campagne avait besoin d’air frais. Elle promettait d’être asphyxiante, emplie de vieilles gloires et d’un Président qui applique les méthodes marketing américaines, avec moins de moyens néanmoins, pour s’assurer de transformer son braquage de 2017 en une forme d’épisode 2 politique à la Casa de Papel, faute d’adversaire à la hauteur. Du coup l’incursion d’un joker aussi puissant, apporte à cette campagne un véritable attrait, que les scores explosifs de chacun de ses passages, confirment de façon stupéfiante. Leçon n°1 : La France attend autre chose, un autre discours, une vérité crue, sur un sujet laissé sous la moquette depuis trop longtemps, et un personnage éduqué pour le porter. Quand on considère la lobotomie qui semblait la norme depuis le Covid, voir que les français reprennent goût aux neurones et aux sujets de fonds, rassure !

Ensuite, voir que notre minable CSA a dopé le poids de la parole Zemourienne, en tentant de le censurer, dans un pays dit démocratique, est un pied de nez intéressant à ces organismes d’un autre temps, qui sont devenus les censeurs du politiquement correct, comme un politburo des années soviétiques. La liberté comme l’air, finit par trouver son chemin et l’histoire se répète en ce que les « réprimés » gagnent toujours en publicité, quand ils sont censurés.

Enfin, intellectuellement, entendre des débats de ce niveau, rappelle que la France a eu des ampoules au plafond, à savoir les Lumières, et que ces débats redonnent une vie à des ampoules que l’on pensait inutilisables. Face à Mélanchon, Minc ou Attali, un régal pour ceux qui pensent que la lecture éveille, et surtout, le plaisir de voir à quel point ceux qui se pensaient les parangons de la pensée, comme Attali ou Minc, ne parviennent pas à tenir 10mns contre le nouveau Cassius Clay du paysage politico-médiatique.

Et plus que tout, tenter, ce qu’il n’a pas encore totalement réussi, de faire comprendre que l’on peut demander à chacun de s’assimiler au pays qui les abrite, sans être raciste, et qu’il ne s’agit pas de rejeter « l’étranger » comme le pense Attali qui décidément décline, mais d’accueillir avec plaisir la diversité tant qu’elle souhaite consolider et enrichir notre modèle, plutôt que de le détruire. L’enjeu va donc être pour lui, de faire comprendre que le Zemourisme n’est pas un mouvement raciste, mais un mouvement de paix et d’unité. Ce qu’il est en train de réussir si l’on considère la « géographie » et « l’origine » d’un entourage divers, qui s’étoffe chaque jour autour de lui, et que l’on peut difficilement taxer de dangereux racistes ou extrêmes, contrairement à nombre de ceux qui entouraient papa Lepen et encore récemment sa fille ou sa nièce. Le thème de l’Islamisation aurait dû être le thème de tous les Partis. Il sera cette fois bien de la partie, sans que plus personne ne puisse se réfugier derrière des mots faciles, des concepts fumeux et vides !

Alors, puisque vous brûlez d’impatience, que pensent nos amis entrepreneurs, de ce candidat présenté comme extrême ? D’accord, je mets fin au suspense, autour de moi, ils sont plutôt favorables à sa présence, et parmi eux, une partie assez conséquente, est même prête à y prêter main forte. Étonnant ? Pas tant que cela. Pourquoi ?

Raison 1 : La prospérité est plus accessible dans un pays en paix, que dans un pays qui se déchire. Bien entendu les crises génèrent aussi des fortunes toujours plus fortes, le covid en est la preuve, qui a propulsé encore un peu plus les riches vers l’hyper-richesse et les pauvres vers l’extrême pauvreté. Mais ce déchirement croissant nourrit de futures crises qui sont mauvaises pour le business.

Dès lors, les entrepreneurs aimeraient que la France reprenne confiance en elle, se dote d’une vision commune et éviter qu’une trop large partie de sa population souhaite au contraire imposer une vision d’un autre âge de ce que doit être le progrès, la place de la femme, de l’intelligence, de l’occident, et des valeurs qui nous animent. Ainsi, le fait qu’une personne ait le courage d’appeler un chat un chat, face à cette masse politique hypocrite qui préfère enfouir nos prières sous les tapis d’islamistes envahissants, qui terrorisent, sur notre sol, ceux qui leur résistent et voilent les femmes et la démocratie, est pour les entrepreneurs, une bonne nouvelle.

Ils n’approuvent pas forcément tous les propos de Zemour, c’est bien normal, mais ils estiment qu’il faut une voix et un profil comme le sien, le profil d’une personne dont les ancêtres se sont assimilés à un pays qu’il aime et qu’il pense voir partir en lambeaux, trouve plutôt assez majoritairement leur assentiment.

Raison 2 : L’entrepreneur aime l’homme ou la femme qui ne reculent pas devant la prise de risque. Pour le coup, il est indéniable que Zemour est livré aux coups les plus bas, les interviews les plus méticuleuses, à un niveau qu’aucun autre candidat ne subit. Il est amusant de voir la tolérance médiatique face à la médiocrité politique et son acharnement face à ceux qui ne pratiquent pas la langue de bois. Monter un parti, monter une entreprise, c’est prouver au monde qu’une vérité que la majorité pense non existante, peut devenir une part indissociable de la vie quotidienne de chacun. Alors, là encore, l’écrasante majorité de mon entourage salue le courage de l’initiative et souhaite encourager, ou soutenir ce type d’initiative, alors que cela semble pourtant voué à l’échec, et que s’y impliquer de façon visible reste un exercice quasi impossible, tant la puissance du politiquement correct chez les grands groupes, risquerait de leur faire perdre des clients, des marchés. Soutenir le politiquement incorrect, est une seconde nature chez l’entrepreneur « disrupteur », dès lors le soutien à Zemour paraît assez naturel à nombre d’entre eux.

Raison 3 : L’entrepreneur est un être assez prompt à vouloir abattre les consensus mous, les dogmes maintenus par paresse, les idées censées être sans limite précise de consommation. Il est un peu anarchiste, ainsi il se sent proche de tous ceux qui remettent en cause un système, un monopole, la main mise… Zemour, en ce sens, est un écho à leur attitude.

En conclusion, la majorité de « mes » entrepreneurs, sont plutôt favorables à un joker, un animateur de débats de fonds, un « rentre-dedans », en espérant qu’il puisse faire un « strike », s’il est capable de quitter le seul terrain de la « culture et de l’identité » pour aller surfer sur ces terrains sur lesquels tout le monde l’imagine perdu. Et justement, c’est le dernier point, une partie des entrepreneurs autour de moi, semblent prêts, en sous-main, à lui bâtir un programme économique. Lui susurrer des mesures qui soient cohérentes avec son propos.

  • Des investissements massifs dans les technologies, modèles économiques et terrains de conquête, qui nous permettent de préserver une indépendance totale, vis-à-vis des USA et de la Chine. De se coordonner avec une Europe enfin dotée de pouvoirs et de raison, afin de continuer à peser plutôt que sombrer.

  • Doper un commerce extérieur par autre chose que d’hypothétiques ventes d’avions militaires, et faire de nos PME, clé de la vie et du développement de nos territoires, l’alpha et l’oméga d’un équilibre positif retrouvé.

  • Libérer les charges de ceux qui ne peuvent plus les assumer, notamment les artisans, commerçants, les indépendants, et les intégrer plus fortement à notre développement. Instaurer une préférence nationale pour les appels d’offre publiques, en développant la notion de proximité, ce qui concilie environnement et territoires.

  • Et tant d’autres mesures, parmi lesquelles l’interdiction d’une région ou d’une ville d’investir dans des mosquées pendant que leurs entreprises périclitent.

Il y a donc nombre d’entrepreneurs prêts à s’engager avec Zemour, qui ne le feraient jamais pour Marine Le Pen. Cela signifie que ces hommes et femmes y voient une différence majeure que nombre de commentateurs semblent ignorer, bien que les sondages leur tendent chaque jour une évidence limpide du bout de leurs chiffres. Ils ont compris que chercher à rassembler les hommes et femmes autour de valeurs communes, n’était pas du racisme de base, et qu’il souhaite imposer que chacun fasse comme les Juifs ou tant d’immigrés Européens ont fait depuis toujours, à savoir aimer leur pays d’accueil.

Pour finir sur une touche plus légère, le plaisir de voir Zemour ringardiser les autres candidats, plaît aux entrepreneurs amateurs de disruption. Sophie Lapix a ainsi rappelé à Xavier Bertrand qui s’était persuadé qu’il marchait sur l’eau, qu’à ce jour les sondages ne le qualifiaient pas pour le second tour, provoquant son écroulement en direct sur le plateau. Ringardiser Marine le Pen est une bonne chose car elle n’est pas à la hauteur de la tâche. Ringardiser même l’Écologie punitive à la française, confine à une forme de jouissance face à ces maires verts, qui rendent leurs citoyens « verts de rage » devant leurs bourdes à répétition. Ringardiser encore plus l’inspectrice du travail Parisienne pour bobos en vélos, reste également un moment de délectation intense !

Zemour oblige à un ménage de chacun devant sa porte, pour le plaisir de tant de personnes comme ma propre maman, qui a résisté aux persécutions nazies, pour se retrouver à Flers de l’Orne, dans une ville vendue par les édiles socialistes, en échange de voix, à la Turquie de Erdogan, qui y envoient des wagons d’Imams radicalisés, surveillés par les RG, mais laissés en paix, avec l’assentiment conjugué du Maire socialiste, donc, mais aussi du député LR, qui s’accommode de ce Yalta avec son adversaire.

C’est d’abord cette France-là qui va voter Zemour, si il parvient à confirmer sa candidature, et plus dur encore, à obtenir les 500 signatures. Quoi que.. Mais pas seulement, puisque mon modeste sondage, donne Zemour bien placé au premier tour dans leurs intentions de vote. A suivre !

Article pour le 27 sept 2021

2022 vous fait peur, vous êtes entrepreneur ? Où vous exiler ?

Le beau mois d’Avril arrivera vite. Comme à chaque Pâques, il nous apportera de nouvelles cloches, bien que le qualificatif de « nouvelles » soit un peu ambitieux étant donné le nombre de « vieilles gloires », professionnels de la politique depuis « un siècle », qui seront sur la ligne de départ des présidentielles. Mais, elle sera également peuplée de « jeunes gloires », des cloches qui promettaient un son nouveau, pour finalement, nous imposer un son brisé, pire que les précédents, la liberté en moins ! Nous serons en revanche, sonnés par une nouvelle cloche, qui sonnera plus fort que les autres, d’un son qui appelle une réponse et oblige les autres à se mettre au diapason. Les vieilles cloches lui interdiront un accès normal à la compétition sonore, car la musique ancienne s’accommode des croches, demi temps et demies-mesures, incapables d’assumer des sons véritables qui déplaisent à une partie du peuple, mais elle pourra sonner à sa guise et apporter au débat un peu de vérité, ou d’une moins, d’une vérité.

Devant ce spectacle plus « drôle » peut-être, mais désolant au fonds, car il n’apportera aucune vision capable de freiner le déclin de l’Europe, la France avec, nombre d’entrepreneurs pourront légitimement se poser la question de l’exil. Se poser la question du pays qui pourrait accueillir une envie, une ambition, une volonté de construire, la question du pays qui pourrait également ouvrir ses bras à une participation à la vie politique, une ambition impossible en France, pays démocrate, certes, mais pour un nombre limité de candidats issus du sérail. Nous avons en matière économique, la SARL (société à responsabilité limitée), nous avons en politique française, la RADR, la République A Démocratie Réservée.

Dès lors, vous aurez peut-être envie comme moi, de quitter la France et voguer vers d’autres cieux plus cléments et plus excitants.

Petit tour du monde des options ouvertes aux Français candidats à l’exil.

Vous pouvez penser à l’Afrique. Eh oui ! Nombre de pays sont désormais stables, et diverses institutions ou forces, poussent dehors, de plus en plus vite, ceux qui souhaitent s’accrocher au pouvoir et en piller les richesses à long terme. Dès lors, le respect des règles démocratiques devient gentiment la règle. Il y fait beau, les pays sont jeunes, les technologies permettent de faire des bonds quantiques sans souffrir des résistances du passé, l’argent commence à être disponible et les opportunités y sont légions. Côté face, il faut développer de solides réseaux afin de forcer le chemin des gros appels d’offre, se doter d’une patience professionnelle, et quotidienne, ce qui peut être usant pour un entrepreneur pressé, le temps y passe plus lentement et comprendre que ce sont de petits pays, qui nécessitent d’en aborder plusieurs pour vraiment réussir, ce qui en multiplie les défauts, rajoute un peu à la difficulté. Côté circulation, c’est l’enfer, mais pour ceux qui vivent au pays d’Hidalgo, la différence sera subtile. Votre pouvoir d’achat sera décuplé, sauf au Nigeria, vous pourrez retrouver la notion d’espace que l’occident vous a volé, et même retrouver un rythme familial volé par le stress quotidien, notamment en vous faisant aider au quotidien sur tant de tâches pénibles. C’est donc une option valide, vous aurez bonne mine et mangerez à nouveau des fruits non congelés, des légumes sans pesticides et du poisson sans plomb. Pas si mal.

Vous pouvez penser à la Chine. Mais c’est un CEDD la plupart du temps. Un « contrat d’entrepreneuriat à durée déterminée ». La Chine attend votre savoir-faire, mais vous « expulsera » dès que vous l’aurez diffusé, car la Chine n’est pas là pour épanouir les occidentaux. Ni les enrichir. SI le contrat est clair et acceptable pour vous dès le départ, c’est une terre entrepreneuriale parmi les plus excitantes et compétitives au monde. Une économie de gladiateurs comme la décrit Kai Fu Lee, à déconseiller à l’entrepreneur habitué à un cadre policé. Du free-fight plutôt que de la boxe anglaise. Cœur non accroché s’abstenir ! Vous ne pourrez participer au débat politique, mais finalement quelle différence avec la France et au moins le contrat est clair, et non mensonger, dès le départ. Vous pourrez vous forger une expérience folle, assister à la naissance de technologies que 2 ou 3 pays au monde abordent à une telle vitesse et avec un tel talent. Vous pourrez alors utiliser cette force pour réussir à proximité, en Asie, Australie ou ailleurs, car vous aurez la peau en acier trempé. Une sorte d’Avenger sera né en vous. Le pouvoir y est éclairé, cela vous changera. Il vous est interdit néanmoins, mais cela ne vous changera pas tant que cela. Bien entendu, vous ne pourrez plus, comme je le fais, vous plaindre et dénoncer dans la presse le pouvoir central, mais comme sa stratégie est brillante, cela vous rassurera. Donc, pour 5 ans au plus, c’est un très bon choix.

Ensuite il y a les petits pays, Dubaï, Singapour, notamment. A mon sens, même constat que la Chine mais pour d’autres raisons. Durée limitée dans un cadre limité, un peu endogame qui peut finir par devenir ennuyant rapidement. Des règles fiscales qui vous transporteront dans l’espace-temps, vers des sphères inconnues en Europe. Des investisseurs du monde entier prêts à croire dans vos idées et les financer, y compris au 2nd ou 3ème tour. Ou plus. Des marchés en croissance dans des régions prometteuses. Bref vous serez un peu gêné aux entournures, comme dans un costume un peu serré, mais pour 3 à 5 ans, un bon plan également.

Il y a bien entendu la star, Israël, la véritable « start-up » nation, pas celle usurpée par Emmanuel Macron. Une innovation folle, des projets époustouflants, un pays magnifique, une culture qui préserve ses valeurs au lieu de se les faire piller ou détruire. Un îlot de démocratie dans une région qui n’a su la faire naître. Des investisseurs à la pelle, des centres de recherche uniques au monde, une proximité entre la recherche, l’éducation et l’entreprise, qui donnerait des boutons aux syndicalistes idéologues qui en interdisent la possibilité en France et expliquent le succès majeur des start-up qui y naissent et deviennent, non pas des… start-up qui passent leur vie à rechercher des fonds, mais à rechercher le succès international. Le paradis. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. La société Israélienne est dure, un peu comme la Chinoise. Les entrepreneurs y sont aussi des gladiateurs, et il faut avoir le cuir épais. Nombre de nos amis, partis, en sont revenus, car la pression et la vigueur du quotidien est parfois insoutenable. IL faut avoir un esprit de compétition et une résistance à la houle, hors du commun. En clair, fantastique, mais réservé à peu d’entre nous, un peu ramollis par une compétition Européennes très normée par la technocratie du principe de précaution. Des cloches qui vous mettent sous cloche.

Reste bien entendu l’Amérique du Sud, pleine de promesses, au Brésil notamment. Pays magnifique, croissance potentielle sans limite, pays propice au digital qui a donné naissance à des licornes à taille démesurée, population métissée qui fait rêver, même si elle reste un peu « castée », et pas si « mêlée » qu’il y paraît, mais un mélange au profit d’une culture préservée, qui prouve qu’en ne se laissant pas envahir, on maintient sa cohésion, malgré la diversité. Pas toujours facile d’y faire son chemin, mais le Français y est plutôt apprécié. L’Afrique en plus rapide et plus dynamique. Un peu moins corrompue. Un bon plan que nombre d’amis se félicitent d’avoir choisi. Petites comme grandes entreprises.

Et enfin, les USA (le Canada aussi). Les USA restent le graal qui offre le meilleur coût-avantages-défauts. Innovant. Propice à la prise de risque. Doté des moyens financiers de ses ambitions. Un marché vraiment unique contrairement à l’Europe qui n’en offre qu’une façade. Une récompense au travail, là où nous l’avons corrompu et dénigré. Une immensité excitante au quotidien. Un fédéralisme qui empêche, équilibre et contrôle les dérives monarchiques et centralisatrices en vigueur en France. Des entreprises jeunes qui progressent à la vitesse de l’investissement. Une tête dans les étoiles qui les mènent dans l’espace pendant que la France et l’Europe s’enlisent sur terre. Une culture au service du rêve, qui en assure la pérennité. Bref, pour l’entrepreneur, cela reste le « pied » intégral. Un pays avec des défauts aussi, mais quel pays n’en a pas ? Comme je le répète à tous mes amis, il faut choisir un pays non pas pour ses qualités, tous en ont, mais le choisir quand on est capable d’en supporter les défauts. De mon côté je triche un peu, j’ai un petit pied en Afrique, un bout de cœur en Israël et une greencard qui m’ouvre le rêve Américain. Pas de chance là-dedans, seulement des choix et de la volonté pour les assumer et les faire aboutir.

Il n’y a donc pas de pays idéal de façon absolue, mais des pays dont les défauts vous seront acceptables et qui correspondent à votre vision du monde, une vision qui vous apaisera au quotidien et vous réconciliera avec le monde, tout en mettant vos enfants à l’abri d’une Europe du glissement de terrain culturel, politique, religieux et économique. Je n’ai pas mis de hotline à disposition pour faire le service après-vente de cet article, mais vous savez désormais où me trouver !

Article pour le 20 sept 2021

La Présidentielle, un exercice imbécile pour des nations sans mémoire

Ce week-end j’écoutais une « vieille » chanson de Fleetwood-Mac. Je n’aime pas dire « vieille » car cela me rappelle que ces morceaux des 70s et 80s, semblent dater d’hier alors qu’ils ont déjà plus de 40 ans au compteur. Comme nous ! Le reste du monde vieillit, mais pas nous, n’est-ce pas ? Je suis certain que vous avez le même sentiment. La chanson parlait des écarts de richesse qui s’accroissaient, elle lamentait la présence des pauvres, en nombre croissant à San Francisco, à LA.

Pendant mon dîner de Miami ce samedi, dans un de ces endroits de rêve dont cette ville a le secret et qui sont presque toujours l’œuvre d’entrepreneurs Français, qui excellent dans le monde du soir et de la nuit, un ami, ancien PDG de 2 groupes du CAC 40 et désormais à la tête de l’international d’un énorme fonds d’investissement étranger, installé depuis peu en Floride, comme tous ceux qui chérissent la liberté préservée, me rappelait le premier rapport remis à Jacques Chirac sur l’islamisation des banlieues. Un morceau de musique moins entraînant que la mélodie citée ci-dessus, et qui s’est depuis révélé l’hymne mortifère d’une société qui cédait déjà à l’Islamisme, pour s’émouvoir sans agir pour autant, quand le temps de Charlie Hebdo fut venu en France, et quand les tours prirent feu à NYC il y a 20 ans déjà.

Un autre ami me racontait une soirée récente à Paris dans laquelle Bertrand Piccard, toujours aussi brillant et avant-gardiste, pris la parole, avant de la céder, au désarroi de tous, au profit de Cédric 0, l’équivalent du trou noir en physique, l’exemple du Ministre inutile, puisque dénué de toute stratégie majeure sur le numérique, qui inaugure les incubateurs à défaut d’autres occupations utiles, et selon une expression Gaullienne, « inaugure les Chrysantèmes » de notre République bien mal en point. Piccard, comme la chanson de Mac ou le rapport de Villepin, indiquait que les solutions étaient là, et qu’il suffisait d’y travailler. Brillant, mais sans écho, à part les discours bucoliques de circonstance du secrétaire d’État à 9 mois des présidentielles.

Malheureusement nous entrons en campagne, et donc, nous laissons entraîner dans cette course imbécile à la surenchère démagogique, promettant à tour de bras à des peuples imbéciles qui, pourtant déçus avec une belle régularité par tous les présidents des 40 dernières années, restent suffisamment flattés par leur présence pour leur accorder encore le moindre crédit. Les indépendants et les artisans, pour Emmanuel Macron, qui découvre leur existence en fin de mandat, les professeurs pour l’inspectrice du travail du Marais, Anne Hidalgo, qui sait qu’en matière de démagogie, la référence reste Martine Aubry, et qu’il y a un record à prendre sur les mesures stupides qui ruinent la France.

En clair, tout le monde, du chanteur au politique, du scientifique à l’entrepreneur, connaît les solutions, mais une fois l’élection passée, n’y accorde plus aucune importance. Et les problèmes s’accroissent, sans jamais être traités.

Los Angelès et San Francisco totalisent certains des « dépotoirs » à SDF les plus importants du monde, une honte pour cet État Démocrate qui se gargarise pourtant d’être l’exemple de la gauche Américaine, sociale et attentive.

Nous mangeons du plastique à chaque bouchée d’un sushi censé représenter le parangon du régime parfait pour bobo parisien. Les écarts de richesse ont été encore accru de façon honteuse, « grâce » à une gestion du Covid qui a privilégié la mise en scène de la mort des âgés comorbides occidentaux, sur la vie des enfants et des femmes des pays émergents, dont 140 millions émargent désormais à moins de 1$ par jour pour survivre. Un fardeau et une honte que nous mettrons certainement 30 ans à réparer, si nous y parvenons.

Les Imams expulsés par la Justice sont toujours sur notre territoire, et à Flers de l’Orne, où je suis né, les associations se sont toutes transformées en mosquées déguisées, sans que personne n’y trouve à redire. Le Maire est bien entendu Socialiste (il en reste), mais il est totalement soutenu par le député LR, dans un pacte, un Yalta local (tu ne touches pas à ma députation, je touche pas à ta mairie) qui permet à ma mère de voir débarquer en face de sa maison, de petites et des jeunes filles voilées de la tête au pied, dans ce qui est en fait une école coranique, pourtant connue des renseignements généraux.

Les leçons ne portent pas et cette élection ne changera rien à rien. Et nous, entrepreneurs sommes bien silencieux en assistant à ce cortège funèbre. La tombe se creuse et nous tournons le regard. Et ce n’est pas la dramatique candidature de Denis Payre, qui a su nous décrédibiliser, à un point qu’aucun communiste patenté n’aurait su le faire, qui va changer quoi que ce soit. Le discours consternant ambiant consiste à dire, que Macron est le seul qui puisse incarner une vision, et que de toute façon, il n’y a personne d’autre, et qu’en conséquence nous n’avons qu’à tendre l’autre joue. Héritage judéo-chrétien dit-on dans ces cas-là. Que craindre d’une seconde baffe, quand la première a été plus douloureuse ? Les entrepreneurs ont cessé d’y croire.

Pendant ce temps, la Chine accélère, les USA se maintiennent, et maintiennent le « America First » de Trump, que Biden avait pourtant raillé à l’unisson avec tous les Démocrates. Pour les naïfs qui nous gouvernent, l’affaire Australienne nous l’a fait comprendre sévèrement. Un coup dur pour un commerce extérieur qui depuis plus de 20 ans est au plus bas, enlisé dans un déficit permanent, malgré les mesures évidentes que nous proposions déjà après le mouvement des pigeons, que nous avions monté en 2013, face à la folie fiscale de François Hollande, l’homme qui chevauche masqué, des scooters nocturnes.

Personne pour offrir une vision à la France. Il y aurait bien Christine Lagarde, mais elle ne veut pas y aller. Dommage pour notre pays. Bien entendu, quand on quitte la France, comme moi, on s’éloigne des enjeux du pays abandonné. Mais quand je vois le talent de nos entrepreneurs ici à NYC, SF, Miami désormais, qui met le paquet sur la technologie, du haut de ses 22 millions d’habitants, avec une stratégie et des moyens supérieurs à ceux de la France, je ne peux m’empêcher de pleurer un peu. Une larme bien incapable de fertiliser un désert créé et entretenu par des politiques pour qui 2.5% d’entrepreneurs ne représente même pas un début d’intérêt électoral.

Chaque semaine nous offre une vision d’horreur, dans laquelle chacun égrène un chapelet de mesures sans cohérence, qui n’ébauchent même pas le début d’une vision globale des enjeux auxquels la société doit s’attaquer, et qui s’empirent chaque année, sans que la chanson de Fleetwood Mac n’ait pu rien y changer en 40 ans.

Des promesses qui définissent un tube de l’été sans lendemain, dont le refrain sera oublié aussi vite que ses couplets, et qui ne donneront pas sa chance à une France talentueuse. Voilà ce qui m’animait -pas drôle je l’avoue- dans l’avion qui m’amène pour 1 semaine en France, que je redoute déjà du fait de la liste sans fin des contraintes que j’avais oubliées à Miami, qui m’obligeront à vivre avec un coton tige greffé dans le nez pour avoir droit à une vie normale et passer le seuil de tout lieu public alors que je viens de passer 1 mois à me promener partout sans rien justifier, et sans contaminer qui que ce soit. Mais en France, l’abus de la norme rappelle que la confiance en les citoyens est un souvenir d’un passé très ancien. Plus vieux, bien plus vieux que Fleetwood Mac !

Article pour le 13 sept 2021

La France qui ne naîtra pas de la crise, à l’instar du ralenti « Hidalguien »

Il y a des accouchements impossibles, malgré des grossesses désirées. En 2008/2009, vous vous souvenez certainement de ces titres grandiloquents nous assénait la presse internationale, pour indiquer qu’après une telle déculottée, le monde d’après ne serait plus jamais comme avant. Relisez les titres de l’époque, et ces belles envolées journalistiques, si bucoliques. Une fois ce retour en arrière opéré, regardez où nous en sommes en 2021. Les subprimes sont presque revenus à leur niveau de 2008, les emprunts étudiants US sont à leur niveau historique et la réaction hystérique au Covid, nous enterre sous un endettement record, qui met fin à la valeur des monnaies, qui ne reposent plus sur rien, ce qui donne, malgré son caractère hiératique, sa valeur au Bitcoin.

A chaque nouvelle crise, on évoque un monde d’après, comme on décrirait le retour à une nouvelle vie d’un grand malade une fois soigné. Mais le malade l’est encore plus, il n’est pas soigné et il ira encore plus mal qu’avant. Le monde d’après sera le monde d’en bas. Et l’Europe, qui se pense encore si forte et si présente, va entamer son petit glissement de terrain, inexorable, à moins d’un réveil brutal, dont on rêve quand on entend Thierry Breton parler, pour réaliser que les mots, à Bruxelles, se perdent en échos et comme eux, faiblissent inexorablement dans les secondes mêmes où ils ont été prononcés.

A Paris, Hidalgo a donné le ton, la France doit rouler à 30km/H. Pour Edouard Philippe à qui les 80km/H ont coûté la crise des Gilets Jaunes, le chiffre doit donner le tournis. A 80km/H le provincial se révolte, à 30km/H le Parisien s’assoupit. Un schisme entre le bobo et le « plouc » de province (dont je suis, car né dans l’Orne, en terre rurale, donc pas d’insulte, je mets cette note aux membres de la Woke et Cancel Culture, pour ne pas être crucifié sur la place du massacre des réseaux sociaux !!). Une fracture et un symbole.

La fracture, entre Paris et la province, que Macron croit pouvoir réparer en allant jouer « Jésus et les tables de la Loi » à Marseille, malgré une gestion autoritaire, solitaire et Parisienne de la crise du Covid.

Le symbole, car nous allons ralentir, passer derrière tous ceux qui accélèrent, Chine en tête, et revenir à la situation du 15ème siècle où la Chine dominait le commerce mondial, tout en maintenant la prédominance Américaine, qui sait que l’absence de pragmatisme empêche l’innovation.

Nous nous divisons : Paris/province, Riche/Pauvre, Vaccinés/Non Vaccinés,

Islamistes/Indolents, la liste est longue. La woke culture vient y ajouter un terrain d’agression quotidien supplémentaire, avec les réseaux sociaux comme Tribunaux contre le politiquement correct, auquel tout le monde cède avec lâcheté.

Nous ralentissons. Fin des réformes, début de l’hypocrisie et démagogie pré-électorale. 30km/H en ville, dans une ville détruite et enlaidie par la Maire actuelle, au détriment des plus démunis de banlieue qui doivent désormais compter sur 3H pour venir et 3H pour repartir chez eux, soir et matin. Fin du destin économique, pas de plan numérique, pas de politique spatiale, pas de politique sur la data, la finance, l’IA… Ceux qui appellent à la décroissance ont oublié de réaliser qu’elle était déjà largement à l’œuvre !

Nous nous enfermons. La France interdit, en pratique, selon cette méthode hypocrite désormais bien huilée qu’elle utilise avec le vaccin (pas obligatoire, mais impossible de vivre sans), l’accès depuis l’étranger. Ils doivent s’isoler 7 jours en arrivant des USA. Le Français malade peut se promener dans les rues en toute impunité, mais l’Américain doit s’isoler. Comprenne qui peut. C’est de la Castexerie…un variant (encore un) du langage énarchique, jusqu’ici peu connu, mais qui connaît un développement inattendu.

Mais selon les statisticiens et les économistes, tout va bien. L’inflation est sous contrôle, la croissance est stratosphérique, les pénuries n’ont pas d’importance, la faillite en hausse des PME et leur liquidation directe, un simple épisode, la restauration est en pleine forme et la disparition des évènements sera compensée par l’utilisation des technologies pour les faire à distance, personne ne remboursera rien, à commencer par les Etats qui ont recouru sans compter à l’endettement. Bref, comme dirait Voltaire, tout va bien dans le meilleur des mondes possible. Et nous sommes assez candides pour y croire. Après tout, la méthode Coué n’a jamais heurté personne.

Nous allons être vaccinés contre le bonheur, la liberté, le choix, l’ouverture des frontières, l’égalité, et ce vaccin, contrairement à celui contre le Covid, aura un effet de long terme. Personne ne semble s’en soucier, c’est le propre de toute personne anesthésiée, elle ressent encore l’effet du liquide longtemps après l’avoir reçu dans les veines.

Pour le moment, à part la perte d’une large partie des attributs de notre démocratie, tout va bien ! Je vous souhaite donc une bonne rentrée, dopée par cette effervescence artificielle, qui sera entretenue par un gouvernement qui a décidé qu’après le braquage du siècle en 2017, elle achètera sa victoire en 2022. L’argent va couler à flot, c’est la fête aveugle pour les sourds. Bonne chance à tous en France.

De mon côté, en Floride, ma nouvelle patrie, où le pass sanitaire est interdit sans que les morts ne viennent gâcher la fête, Miami et West Palm Beach, frétillent de partout, car tous les New Yorkais qui fuient une politique proche de celle de la France, viennent doper une ville qui était déjà en pleine croissance. Ici ce n’est pas la méthode Coué, c’est la réalité. C’est ce qui se passe lorsque l’on ne cède pas à la panique. On récupère les optimistes, les ambitieux, les réalistes, ce qui choisissent l’avenir et la vie.

ARTICLE POUR LE 17 MAI 2021

Israël-Palestine, un match technologique au-delà du conflit.

Pendant que les « échanges » de roquettes se poursuivent sur cette partie du monde en guerre depuis 70 ans pour certains, depuis toujours pour les autres, c’est un moment parfait pour revenir sur le modèle Israélien, qui en matière d’innovation, est l’un des plus avancé au monde, un modèle issu de l’intelligence et du travail, du traumatisme et de la peur, sur ce territoire entouré de tant de puissances qui en souhaitent la disparition.

Ce n’est pas mon rôle, ni ma compétence que de commenter ce conflit. A quoi cela servirait-il d’ailleurs, tant les discours sont crispés, tendus, frisant la violence quand on parle d’Israël, preuve que ce conflit a bien un soubassement antisémite profond, car aucun autre conflit armé dans le monde ne suscite ni manifestations, violentes ou non, de débats télévisés ou d’invectives aussi puissantes.

Pour un article sur le Mali ou le Soudan, le conflit entre l’état démocratique Israélien, le seul pratiquement dans cette région et ceux qui financent sa destruction, en produit des milliers à travers le monde. Plutôt protecteur aux USA, toujours limite en France ou en Europe, qui sont chargées d’une histoire plus portée vers la dénonciation du Juif qu’à son soutien. Le combat idéologique qui agite les manifs, interdites ou non, et nombre de plateaux TV, permet à nombre de partis, dont les Insoumis, de prétexter un soutien à Gaza pour mieux masquer une défiance (pour ne pas dire bien pire) à l’égard d’Israël. Le soutien à Gaza est souvent un faux-nez pour ceux qui ne peuvent venir à la télé pour avouer qu’ils détestent les Juifs ! Le fait que le Hamas, un groupe terroriste islamiste, détourne les aides humanitaires pour s’offrir de l’immobilier et des jets privés, et soit financièrement capable de lancer 1800 roquettes en quelques jours, ne semble pas faire pencher la balance du bon côté, et le fait que l’autorité Palestinienne soit corrompue et riche à millions pendant que son peuple meurt de pauvreté à Gaza, ne permet pas à la raison de l’emporter pour autant. Le véritable ennemi de la Palestine, c’est le Hamas et l’autorité Palestinienne, qui ont plus que qui que ce soit, intérêt à ce que ce conflit dure, car ils en tirent pouvoir et enrichissement. Mais un entrepreneur ne doit pas se mêler de cela. C’est pourquoi je vais vous parler d’économie !

En 2009, parait un livre devenu une « bible », Israël, la « Start-up Nation », une expression volée par Emmanuel Macron et utilisée le jour où il se rendit chez Xavier Niel à la StationF. Pourtant nous en sommes bien loin, mais l’expression a porté et marque à quel point Israël est un modèle incroyable, qui passe plus de temps à innover qu’à fabriquer des bombes. Mais justement, à l’origine, c’est l’impérieuse nécessité pour ce petit pays de 6M d’habitants de protéger sa population des terroristes qui l’entourent, qui a donné naissance à ce que chacun sur terre s’accorde à considérer comme l’écosystème le plus innovant au monde. Plus que la Silicon Valley, plus que la Corée, plus que la Chine encore à ce jour. La capacité d’Israël de transformer en applications privées, civiles, des innovations militaires, a été brillante, et la taille du pays a permis que se rencontrent plus facilement, de façon plus fluide, les acteurs destinés à fabriquer de la « bombe économique », des start-up incroyables que vous connaissez et utilisez chaque jour sans souvent le savoir.

Quelques exemples ? Quand vous buvez gazeux, en fabriquant vos propres bubulles à la maison avec soda-stream, vous utilisez une technologie Israélienne. Quand pour déjouer les plans machiavéliques de Anne Hidalgo pour tuer le trafic Parisien, vous vous connectez à Waze, et roulez grâce à une idée Israélienne. Même chose quand vous vous improvisez trader, et le faites en vous inscrivant sur E-Toro. Le site qui aura révolutionné le coworking est aussi le fait d’un Israélien. We Work reste, malgré ses déboires (en termes de valorisation) le référent en la matière. Mais aussi Gett le « petit Uber » ou encore Lemonade, la compagnie d’assurance qui défraie la chronique aux USA.

Aux USA, car l’obsession d’une start-up Israélienne, c’est de devenir mondiale, en passant par la case « Uncle Sam », la seule terre promise pour ceux qui veulent dépasser un « non-marché » de 6M de personnes pour conquérir le monde. Il y avait il y a encore peu, plus de sociétés nées en Israël cotées en bourse aux USA que tous les pays Européens réunis !!

Il y a plus de 20 licornes en Israël, quand la France en aligne moins de 8. Le génie Israélien, un sens incroyable du travail et de la résilience, une obsession pour la conquête mondiale, un écosystème fou et une formation qui fait l’admiration du monde entier, loin de la haine manifestée au quotidien dans nos rues ces derniers jours. La Corée envoie chaque année des étudiants, des PHDs, pour étudier pourquoi les kabbalistes, sont si doués en programmation, défiant les lois de « l’apesanteur » technologiques. Le fait de devoir, par formation, s’imposer de regarder un même texte, sous plusieurs angles, est l’un des secrets qui font de ces hommes, des programmeurs stratosphériques lorsqu’ils passent dans la vie « réelle ».

En Palestine, on crée également de belles boîtes, et souvent certains Israéliens investissent dans leurs start-up, de la même façon que les riches familles Palestiniennes, investissent dans les start-up Israéliennes. Ne jamais oublier que 20% de la population Israélienne est Arabe et que vous pouvez être servi en hébreux, par une jeune fille Arabe foulardée au Mac Do à Tel Aviv. Le mélange au quotidien marche plutôt bien, notamment du fait qu’Israël offre l’éducation et la santé, gratuitement, aux Arabes Israéliens, sans oublier une protection sans pareille aux Druzes, persécutés par les Etats voisins. Aller au vieux marché de Tel Aviv vient souvent changer les visions stéréotypées véhiculées ici.

Nombre de brillants techno Palestiniens, surtout à Ramallah, ont fondé de magnifiques start-up et les incubateurs y ont un grand succès. Il existe même des incubateurs proche de Bethléem notamment, conçu par les Israélien pour regrouper chrétien, musulmans et juifs dans la même structure. J’avais eu le plaisir de recevoir ses dirigeants, palestiniens et israéliens à Paris, il y a quelques années. Bien entendu, l’organisation quotidienne, ne permet pas aux Palestiniens d’accéder aux mêmes marchés, compétences, financements. Cela devrait être renforcé, car la réussite économique permet de surpasser les différences religieuses et culturelles, bien plus sûrement que n’importe quel traité de paix. Il faut donc se concentrer (aussi) sur cet aspect du travail en commun, sur ce qui unit, ce qui rassemble. De ce point de vue, on n’a jamais rien trouvé de mieux que la réussite pour unir les hommes et leur donner un destin commun. Il existe dans cette région une locomotive, qui pourrait encore plus bénéficier aux Palestiniens et qui serait positive pour les Israéliens également. Une fois de plus l’entrepreneuriat peut-être l’un des parents riches de la Paix.

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ARTICLE POUR LE 10 MAI 2021

Le monde post-covid sera réservé au non covidiens !

Une leçon qui ne vient à l’esprit que des pigeons voyageurs de l’économie, ceux pour qui prendre l’avion est plus naturel que de monter dans un métro, ceux pour qui le monde est vaste et empli de perspectives, pour qui entreprendre n’est pas une question de pré-carré et de couleur économique, mais d’opportunités et d’excitation créatrice. Ceux qui ont observé la crise, ont aussi observé que certains ont mieux que d’autres, géré la crise, sans détruire leur économie et représentent dès lors, une terre d’opportunité d’autant plus rassurante pour y prendre des risques. L’Afrique et l’Asie, pour des raisons différentes seront les grandes gagnantes de ce palmarès en cours de rédaction.

Pour moi, qui ait passé plus de 6 semaines en Afrique en 3 mois, pour mes projets entrepreneuriaux, et donc doté de multiples motifs impérieux, au premier rang desquels, celui de ne pas succomber à la folie Européenne qui préfère son sort politique à notre vie économique, et notre vie tout court, j’ai fini par réaliser que plus que jamais l’Afrique allait devenir un continent clé.

6 semaines sans voir ou porter un masque (ou si peu), aller au restaurant, sortir, faire ses achats, rencontrer ses interlocuteurs en personne, bref, vivre une vie telle que nous aurions dû la préserver, m’ont rappelé une évidence: En matière économique, l’entreprise installée est averse au risque ou aime le mitiger, ainsi, investir dans un pays résilient à la maladie, parce qu’il lutte chaque jour et chaque année contre des périls bien plus graves et surtout permanents (fièvre jaune encore, Ébola de temps à autre et surtout Palu, avec 400 000 morts par an), devient une évidence encore plus forte encore. Miser sur un continent qui résiste à la maladie et à la fermeture au moindre risque, est clairement une motivation forte pour les investisseurs et acteurs industriels. La Chine l’a compris depuis longtemps, alors que nous passons une large partie de notre temps à l’oublier (la France est passée de la 1ère à la 7ème place en Afrique de l’Ouest en 15 ans).

Le Nigeria, l’Éthiopie, le Kenya, le Sénégal, et bien entendu la Côte d’Ivoire, sont des terres fertiles pour l’avenir, et même si y faire des affaires n’est pas si simple et réclame du temps et de la souplesse, l’avenir est bien là. La Côte d’Ivoire passera de 23M à 50M d’habitants en 2050. Ce qui représente un potentiel de croissance naturel qui ferait rêver tous les natalistes Européens et Chinois. On n’a rien trouvé de mieux que la démographie pour doper la croissance. Sans rien faire, ou presque, Danone pourrait doubler son chiffre en 30 ans dans ce seul pays ! La population est jeune et résistante au Covid, puisqu’on déplore moins de 200 morts ici. Cela fait rêver. Ici, les Africains vous disent que le Covid est une maladie « de blanc ». Ces 10 dernières années environ 4.5M d’Africains sont morts du Palu sans que personne ne pense à les confiner pour les protéger des moustiques.

De son côté l’Asie a montré son « excellence opérationnelle ». Un terme très technique pour désigner un réalisme et une puissance qui nous échappe en Europe désormais. Bien entendu, si vous classez l’Inde en Asie, vous pourriez me regarder de travers et me répéter les chiffres débités à la hâte par les chaînes d’infos continue, dont le métier est de broyer l’intelligence en poudre, et d’imposer le prêt à consommer sans profondeur et vous effraient ainsi depuis 13 mois, en utilisant la peur que recèle les chiffres non expliqués, pour vous inciter à vous terrer à la maison sur la base en vous fabriquant une représentation faussée du monde. L’Inde a près de 200 000 morts. Le double de notre chiffre pour une population 20 fois supérieure ! Ce qui signifie qu’en proportion, en France, nous aurions 10 230 morts. Donc la dévastation évoquée par les médias est bien loin de refléter la réalité. Mais laissons l’Inde à part un instant. L’Asie a eu une politique simple. Un « lock-down » très strict, sans « pitié » afin d’éliminer la propagation du virus. Mais UNIQUEMENT dans la (les) région touchée. Idem à Singapour. Pendant ce temps, une discipline forte et collective, des règles de suivi, de contrôle des voyages, le port du masque dès le départ (tout le monde n’a pas la « chance » d’avoir un Professeur Salomon !), ont permis à Taiwan, à la Corée, au Vietnam, au Japon, de ne pas confiner, ou très peu, et de préserver leur économie, sans déplorer de morts ou presque. Les 2 stratégies ont fonctionné et leur économie et à nouveau vibrante et en croissance. Cela fait rêver !

Pour les investisseurs, à nouveau, la réalité l’emporte, ainsi dans la distribution des médailles d’or qui conditionneront leurs investissements, l’Asie et l’Afrique vont tous rafler. Les USA resteront les USA bien entendu. Mais là où l’Asie promet une stabilité fiscale, il y a fort à parier que la volonté du Président Biden de faire exploser le taux de tous les impôts, n’ait quelques conséquences à moyen terme sur sa puissance et la localisation de ses entreprises, dont certaines relocalisent déjà leurs centres de décision. Où notamment? Au Royaume Uni !! Qui pourrait être, hors de l’Europe, le grand gagnant de ce grand soir fiscal Américain (augmentation de l’IS, de l’impôt sur la plus-value de cession, du taux marginal d’IR). Loin de la bérézina annoncée à la sortie de l’Europe, ce continent en déclin.

La prochaine fois, avant de préférer la dette à la vie, nous ferions bien de réfléchir, comme l’a fait l’Asie, à l’avenir et sa valeur. La prochaine fois, avant de préférer le taux d’occupation de certains hôpitaux à la vie de 68 millions de Français, nous devrions relire l’histoire de l’avenir Africain. A méditer !

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FIN AVRIL 2021

La Justice française contre l’économie et la société

Le nombre de belles âmes qui s’inquiètent du niveau des sondages en faveur de Marine le Pen, oublient quelques petites choses de l’ordre du détail quant à notre beau pays. Celui ou ceux qui ont le pouvoir, ne sont pas ceux que nous portons au pouvoir par nos suffrages, mais tous ceux qui, dans l’ombre, souvent à l’abri des règles d’une République qui en est devenue l’otage, passent leur temps à saper le suffrage universel au profit de leur combat politique. Un combat de fond qui a pris des formes sordides ces dernières semaines et montre à quel point il serait temps de les dompter pour redonner son équilibre à notre pseudo démocratie.

Il y a 2 années environ, j’intervenais comme conférencier pour une organisation nationale destinée à pousser les entrepreneurs à se former pour s’adapter. Un acte essentiel, mais c’est une autre histoire ! A la pause, là où se déroule vraiment la formation, nous avons une eu conversation qui portait sur les prudhommes, et je partageais mon point de vue, qui avait changé avec le temps d’ailleurs. Ce point de vue, c’était que ce système était certainement imparfait, mais qu’il n’était rien en comparaison du scandale que représente la Cour d’Appel en matière de droit du travail. En effet, au niveau des prudhommes, il existe un problème d’incohérence des décisions, certes, mais au final, cette permanente négociation entre les syndicats et le patronat, pour simplifier, aboutit à une moyenne assez équilibrée. En revanche, en Appel, là où le système est totalement « vérolé », sous contrôle de Juges de gauche (voire pire), ces décisions équilibrées tournent au final, toujours, au profit du salarié, même dans les cas manifestes où le « patron » a raison.

C’est ainsi que mes interlocuteurs, ce jour-là, à Nîmes, m’apprirent qu’en Appel, aucune décision n’avait été prise en faveur d’un dirigeant en plus de 8 ans, ce qui constituait un record national. Toute décision prise en faveur d’un dirigeant était systématiquement renversée en Appel, même dans les cas évident où ce dirigeant était dans son bon droit.

En clair, l’Appel est au service du combat politique de Juges, situés à gauche de la gauche, qui se servent du droit en tordant son interprétation pour satisfaire un besoin de vengeance sociale, de combat d’un autre temps, au lieu de rendre la Justice, mission pour laquelle ils ont pourtant prêté serment. Cette Justice qui réclame son indépendance, semble surtout intéressée à l’utiliser pour masquer son agression en règle contre une institution qui est l’une des bases de notre démocratie.

Récemment encore, elle a même réussi à contredire la loi qui plafonnait les indemnités maximum en cas de procès prudhommal, en tordant les principes du droit afin de s’affranchir de son application. Un crime intégral contre la loi et le législateur, dont elle estime pouvoir se passer, marquant ainsi, non plus son indépendance mais son entrée en résistance, sa déclaration d’autonomie, au profit d’un monde qu’elle se construit, en dehors de tout contrôle, de toute obéissance à la loi et à la république.

L’indépendance et les transgressions des juges de la brigade financière, qui eux aussi, pétrit d’une idéologie affichée sur les murs où ils épinglent les « cons », leurs cibles à abattre pour atteindre leur objectif politique, échappent à tout contrôle, prêt à fabriquer des preuves contre les dirigeants d’entreprises, et désormais politiques, qu’il faut combattre sans cesse pour faire triompher leur « cause ». Est-ce que le combat de Dupont-Moretti portera ses fruits ? L’avenir le dira, mais il est temps que quelqu’un s’en soucie. Son combat est rassurant et mérite d’être soutenu.

Mais le plus sordide, le plus abjecte, c’est leur dernier acte politique. Un acte présenté sous forme d’une décision juridique, habillé pour répondre à la règle de droit, qui en matière pénale réclame que l’intention soit prouvée, pour condamner celui qui commet un crime (ou un délit), et qui a réussi à arguer de ce fait pour défendre l’indéfendable, et relâcher le criminel. Une décision qui heurte toute personne normalement constituée, sauf une partie de la gauche, dont on connaît le soutien à la cause palestinienne qui est une façon habile et lâche à la fois, de tenter de masquer un réel antisémitisme. Je veux parler de la décision déclarant irresponsable et donc non coupable, l’assassin de Gisèle Halimi. Une décision politique, idéologique, qui viole le droit pour donner le change, le détourne pour faire triompher son idéologie néfaste. Et sordide.

Cette décision constitue ce que les juristes appellent des « faisceaux de preuve convergents » qui prouve un fait qu’un seul élément évident ne peut prouver à lui seul. Cette accumulation d’éléments qui semblent être déconnectés, les uns des autres prouve ainsi la dérive d’une institution définitivement perdue pour la République. Si vous ajoutez à cela la capacité sans fin de l’administration de contredire et contrarier, voire annuler la décision politique par sa lenteur (voulue) et sa capacité à noyer l’application des décisions, vous comprenez mieux pourquoi 1/ nous ne sommes plus une démocratie et 2/ pourquoi il ne faut pas s’inquiéter outre-mesure de l’élection de personnes comme le Pen ou d’autres, car ils ne pourront pas mater ces institutions, qui auront la capacité de résister, encore plus du coup, aux décisions de ces élus si éloignés de leur idéologie.

Évidemment ce n’est pas la solution que nous souhaitons. Nous en remettre à ces quasi-« fanatiques » pour lutter contre une décision démocratique. La solution consiste donc à remettre ces institutions dans le droit chemin. La Justice au service du droit et l’administration au service du politique et de la Nation.

Mon scenario (et mon espoir) pour la fin du cauchemar à partir du 15 Mai

Le 15 Mai, pourrait, je dis bien pourrait, car l’espoir est malheureusement soluble dans l’incompétence et la versatilité, marquer le retour à une forme de démocratie dans laquelle les frontières, les activités économiques et culturelles, la liberté d’aller et venir pourrait enfin échapper à la censure, la répression parfois, l’interdiction et se rappeler au bon sens.

Alors pour un moment, imaginons, scénario impossible dans la démocratie française (vous n’y pensez pas un gueux à la tête de l’État) que l’un d’entre vous, et puisque je tiens la plume, moi en l’occurrence, soit Président de la République. Que devrait-il faire pour racheter son incompétence passée ? Je me permets de parler d’incompétence, car lorsque l’on cumule d’avoir raté le premier confinement, le premier déconfinement, le second confinement et la vaccination, un « strike » en quelque sorte, il ne parait pas tellement abusif d’utiliser ce terme !

Tout d’abord je commencerais, contrairement au souhait du président actuel, de faire un mea culpa. Quand on a tort une fois, on peut faire l’impasse, mais en cas de faute sur toute la ligne, une petite fissure dans « l’arrogancratie » s’impose !

Je dirais donc que je suis désolé d’avoir osé faire une ségrégation entre « essentiels » et « non essentiels », que ce terme était insultant pour ces petits commerçants et artisans, qui rendront l’âme pour préserver celle de la grande distribution, qui est en large partie responsable au même titre qu’une politique de déremboursement des médicaments aveugle, que nos emplois aient été méthodiquement délocalisés, que nous y ayons même perdu les principes actifs que nous avons « offerts » aux pays étrangers à bas coût.

J’ajouterais que oui, nous avions tort, fermer les restaurants, au moins en extérieur, les salles de sport (quand on sait que sa pratique renforce les défenses immunitaires), les musées (il était facile de les maintenir sans risque), était une erreur, nous le savions par l’observation des statistiques en Suède (jamais confinée), en Floride et au Texas, à Taiwan ou au Japon (moins de 50 morts chacun), et que rien ne justifiait de condamner à l’indigence des pans entiers de notre économie, que nous avons ainsi dû perfuser de milliards de crédits alors qu’il suffisait de les laisser travailler.

Je m’excuserais de n’avoir pas fait mon job et d’avoir laissé la médecine prendre un pouvoir que le suffrage universel ne leur a jamais confié, puisque vous m’aviez confié à moi, votre Président, le pouvoir, et que le pouvoir, en théorie au moins, est confié dans un « package » qui comprend le courage. Le courage consistait à maintenir un équilibre entre les malades et les 99,9% du reste de la population au lieu de concentrer ma politique à fermer le pays entier pour préserver les quelques hôpitaux arrivés à saturation. Je demanderais pardon de n’avoir su gérer les vivants comme le disait Gaspard Koenig dans une excellente tribune dans les Échos récemment.

Pour vous offrir à nouveau un goût à l’avenir, plutôt que d’entretenir pour certains le plaisir d’être payés à ne rien faire, et pour d’autres, de vous permettre de retrouver les interactions sociales dont nous avons besoin en tant qu’animaux sociaux, et de reprendre le chemin d’un travail nécessaire pour payer les milliards de l’addition Covid, je vous proposerais le plan suivant :

Ouverture immédiate de tous les espaces publiques de convivialité. Cinéma, musées, conférences, festival. Progressivement mais sûrement. Comme en Espagne ou en Hollande, je testerai un nouveau concept dans le sens d’une ouverture toujours croissante dès le 15 Mai à minuit. Avec une jauge progressivement augmentée. Mais tout de suite ! En Espagne notamment, un premier concert debout, de 5000 personnes a eu lieu. Sans conséquence sanitaire observée. Aucune raison que la France n’en fasse pas autant. On y permettrait rapidement, après 1 mois, la restauration, au lieu de l’interdire comme c’est prévu pour cet été. Une fois que les gens sont là, quel est le sens de leur interdire de manger ? Laissons les restaurateurs retrouver l’espoir et le plaisir de travailler.

Ouverture immédiate de toutes les terrasses des restaurants. Puis 15 ou 30 jours plus tard, de tous les restaurants. Et 45 jours plus tard, sauf en cas de reprise massive de l’épidémie, et uniquement dans les régions touchées, les bars et discothèques. Les salles de sport bien entendu. Dans les régions peu touchées comme la Bretagne ou le Pays Basque, on avancerait ce calendrier de 15 jours. Tous les commerces rouvriront immédiatement, et la grande distribution progressivement sur 1 mois, car top forte en concentration humaine. Priorité aux petits, les profits de Carrefour sont au sommet, les petits sont au fond du gouffre. Priorité aux « faibles » qualifiés injustement de non essentiels par mon gouvernement. Encore pardon !

Ouverture des frontières. Ils sont tous moins contagieux et plus vaccinés que nous, donc les touristes ne présentent qu’un seul risque, celui de dépenser leur argent chez nous !! C’est un risque (!) qu’il faut prendre. Nous allons vous rendre la liberté de circulation que l’Europe nous avait promis, et offert comme un bien à ne plus jamais remettre en cause, sous aucun prétexte, à la sortie de la 2nde guerre mondiale, qui elle était une guerre mortelle, notamment pour les Juifs. Nous devions à leur mémoire de ne pas vous voler cette liberté essentielle, nous vous la rendons bien volontiers et je m’engage à ne jamais vous la reprendre. Jamais.

Vous pourrez voyager partout où les autres pays nous le permettront. Avec un test fait notamment à l’aéroport, qui installera pour ce faire des centres géants de tests afin de pouvoir les faire avant de prendre votre avion. Le vaccin ne sera pas obligatoire pour voyager, car il ne garantit pas de la contagion et serait discriminatoire et je rejoins le Président Biden sur ce point. Je m’alignerais sur cette sage position.

Je vais dissoudre le conseil scientifique, pour lui substituer un conseil de la société civile, enfin ouvert à l’intelligence de l’intégralité de la société et non aux œillères des spécialistes de la santé, en conseil où la santé mentale, physique, économique, humaine, sociale de la France sera mise au même niveau que son niveau de protection sanitaire.

Je m’engage sur un plan ambitieux, qui ne soit pas réservé à des déclarations sans lendemain au journal de 20h, sur la relocalisation ou la souveraineté économique et je vous garantis que nous aurons chez nous pour l’avenir, la capacité de développer des vaccins à temps, d’en avoir les capacités de production chez nous, et d’avoir un stock stratégique de produits anti-covid, pour lequel le professeur Salomon, que nous remercions immédiatement, car il a déjà trop duré et sur la seule base de l’enquête qui le concerne, nous aurions dû, c’est vrai, le remercier plus tôt. Nous allons nous doter qu’une capacité de réanimation digne de la 6ème puissance du monde, au lieu de continuer à réduire le nombre de lits permanents comme nous avons continué à le faire en 2020, en plein crise sanitaire et faire en sorte, la prochaine fois de travailler dès le départ avec les cliniques au lieu de confiner le pays sous prétexte d’un manque de lit à Paris ou Mulhouse.

Nous allons réparer ce que nous avons cassé par arrogance, aveuglement, isolement. Réparer la monstruosité technocratique qui a même réussi à faire des attestations incompréhensibles, ou des stations de ski sans remontées mécaniques, un sujet de rigolade mondiale. Nous allons réparer vite et fort, car la France mérite la vie, elle mérite que l’on se concentre sur les vivants.

Covid et prohibition, restaurants clandestins, quand la liberté cherche son chemin.

C’est une règle humaine immémoriale, ancrée dans l’ADN de l’homo-sapiens et une constante de l’histoire de l’humanité : La nature trouve toujours un chemin. La nature humaine, encore plus. L’affaire (!) des restaurants clandestins, qui permet à chacun de participer à des concours de bonne conscience sur les plateaux TV, en se désolant de l’exemple donné, en est la dernière illustration en date. Ce qui prouve que face à toutes les gradations de la répression, de la privation légère, à l’enfermement aveugle, il est toujours plus souhaitable pour un gouvernement de trouver lui-même des voies, plutôt que de laisser faire l’anarchie. Si le gouvernement, au lieu d’enfermer 67M de français, pour 5900 personnes à l’hôpital, avait cherché à organiser le retour à la liberté, plutôt que de continuer à l’écraser, tout cela aurait été évité.

Il est politiquement correct de dire que les restaurants clandestins, « c’est pas bien », c’est « anticivique », « une honte » pour la profession, un « crachat » à la face de ceux qui obéissent aveuglément aux ordres les plus suspicieux. Il est aussi médiatiquement tentant, de faire passer cette affaire comme une insulte des nantis, des riches, à la face des pauvres, qui eux se tiennent gentiment à carreau, alors que les autres s’en servent de nappe. Politiser le débat, en montrant du doigt ces « sales riches » qui paient 450 euros, permet une gentille manipulation que les régimes les plus despotiques n’auraient pas reniés !

Pourtant, je vais braver la vague de bonne conscience collective et dire que finalement, résister à une loi injuste, qui nous assigne à domicile, sans jugement, ni condamnation, est un acte de résistance qui peut être louable et inciter l’État à hâter sa réflexion de sortie de crise, ce que tous nos voisins sont en train de faire. Les Espagnols ont organisé un concert de 5000 personnes, sans distanciation, sans rester assis (un concert assis il n’y a que la France pour trouver cela intelligent). Nous verrons dans 10 jours environ, mais il y a fort à parier que cela n’alimentera en rien les courbes de la contamination. Et apportera un peu plus d’eau au moulin, de ceux, asociaux et anarchiques certainement, comme moi, qui affirment que laisser les restaurants ouverts, ainsi que les évènements, entourés de certaines conditions, était tout à fait possible sans dommage pour personne. Miami, entre autres, en est un exemple parfait. Tout a pratiquement toujours fonctionné, sans différence notable avec New York en termes de mortalité, et avec un résultat meilleur que celui de la France.

Donc au final, ces restaurants clandestins, me rassurent sur la capacité des français à résister, une qualité que je croyais perdue définitivement chez nos concitoyens apeurés comme des lapins, malgré un péril limité. Et surtout, ne croyez pas que c’est un phénomène nouveau, il existe depuis des mois, partout et dans tous les milieux. Et pas seulement favorisés, comme l’a prouvé la descente policière dans ces restaurants de la seine St Denis, plus communément appelée le 9-3. Comment leur en vouloir ? Malgré la tenue de ces fêtes privées, restaurants ouverts en douce, aucun cluster n’a été détecté dans l’environnement immédiat de ces endroits. Preuve, comme à Monaco, qu’on pouvait garder les restaurants ouverts, notamment dans le sud, et surtout en terrasse, sans aucun risque majeur. La Suède, la Norvège, la Floride, le Texas, le Portugal, et tant d’autres, qui n’ont pas cédé, en sont la preuve absolue. Si les médecins n’avaient pas fait un putsch absolu sur les décisions politiques, sans avoir été élus pour le faire, la France aurait un sud de la France, une Bretagne, un Pays Basque, emplis de restaurateurs heureux qui n’auraient pas besoin, comme pendant la prohibition, de monter des « tripots », des « clandé », pour effrayer la bonne conscience de convenance au journal de 20H. La prohibition, poussée par les prudes de l’époque, a poussé au crime, et la nature a retrouvé son chemin, aussi sûrement que les allemands de l’Est ont retrouvé l’Ouest. La nature humaine n’est pas d’être enfermée, alors quand on l’enferme elle devient « Papillon » ou « Monte Cristo » et elle se rebelle. Cela ne me choque pas plus que cela.

Partout, on essaie. On tâtonne. On innove. Partout, sauf en France. Bien entendu, quand on rate 2 confinements, et que pour conclure ce parcours impeccable dans la nullité, on échoue également dans la vaccination, cela limite (en apparence) les options ! Boris Johnson, régulièrement taclé par la France, aura certainement fait un mauvais départ, mais à l’arrivée, il lève les bras du victorieux. Il boira une bière fraîche à la santé de Véran dès ce lundi soir. Les Espagnols et le Portugal vont ouvrir bars et restaurants, organiser des concerts, pendant que l’inutile Roselyne Bachelot, ira embrasser, masquée cette fois, les chanteurs à qui elle n’aura pas transmis le covid.

Je connais des dizaines de personnes, « landa » qui ont organisé ce type de dîner, par contre je n’en connais aucun qui ait été malade ensuite. Personne ne s’embrassait sur la bouche, le gel coulait à flot, et franchement, je le maintiens, c’est un coup de pied aux fesses nécessaire, afin que nos dirigeants pensent enfin à l’avenir au lieu de rester engluer dans le présent. Ouvrons les terrasses des restaurants partout où le taux de décès est faible, et notamment dans les régions plus ensoleillées. Laissons l’argent rentrer dans les caisses, plutôt que d’alimenter le déficit des caisses du chômage. Ouvrons la jauge progressivement, dès maintenant, c’est possible, nos voisins le font.

La limite de la tolérance humaine et de la compassion se trouve dans la transparence, la visibilité et le temps. Si on nous disait la vérité, depuis le début de cette crise. Si l’on nous donnait une échéance, et si le temps nous semblait enfin compté, les « anti-prohibition » n’auraient pas à braver la Loi. Le fait de n’avoir aucune perspective rend les gens fous, et nous devons les comprendre.

Un couple d’amis vient de perdre sa fille de 18 ans, non pas du covid mais à cause de sa gestion. Déprimée par cette situation, à un âge où la fragilité exacerbe tous les maux, elle s’est donné la mort. Comme tant d’autres. Les jeunes, chez qui la dépression lourde est en train de gonfler telle une gigantesque bombe à retardement (+25% en moyenne dans le monde), chez qui, le taux de suicide augmente de façon folle, vont mourir par milliers, alors que contrairement aux plus de 84 ans atteints d’une comorbidité, ils avaient toute leur vie à faire. Alors oui, je préfèrerais pour eux, que leur enfant ait organisé une fête clandestine, participé à un dîner clandestin, conserve son goût de vivre, et qu’elle soit toujours en vie. A force de se concentrer sur des taux d’incidence qui ne protège que les hôpitaux en tension, on oublie le carnage que nous produisons par ailleurs. Le personnel soignant est épuisé. Il s’en remettra. Cette jeune fille est morte, ses parents eux ne s’en remettront jamais.

4 semaines supplémentaires de la dictature par la minorité

4 semaines. Partout. En France, en Italie, de façon aveugle, avec beaucoup de prudence en Espagne, qui néanmoins reprend le chemin des concerts live en extérieur et au Portugal qui est néanmoins prompt à chaque fois à ouvrir tout. Pendant ce temps, la vie reprend partout ailleurs, y compris dans des pays tout autant touchés par le virus à la mode et ses cousins variants, plus ou moins éloignés. 4 semaines pendant lesquelles nombre d’entreprises pourront préparer sereinement leur liquidation. Pendant lesquelles, s’installe la lente agonie de l’économie française, s’exhibe l’inutilité Européenne et s’impose la dictature de la minorité. 5000 malades allongés pour 68M de français debout. Les « allongés » l’emportent. Étrange pour un pays qui avait basé son système démocratique sur la règle du plus grande nombre !!! Nous avons cédé à la valeur résiduelle, limitée, au mépris de tous les autres.

Taux d’incidence, progression des contaminations. Est-ce que cela se traduit par une augmentation substantielle des décès ? Non ! Pourtant chaque semaine nous entendons ce refrain qui est censé nous inquiéter et imposer à nos autorités de devenir plus autoritaires. Leur imposer de réduire nos vies à une liste de tâches sans intérêt, sans interaction, sans relief. De faire de nos vies, un électro-encéphalogramme plat. Imposer de renoncer à toute activité économique au nom de la santé de tous. Mais justement, le problème est là, car la santé « de tous » est très bonne, seule celle de quelques-uns souffre encore. Un petit nombre de quelques-uns est utilisée pour jeter un épais rideau sur la vie de tous les autres.

Nous sommes plus de 67 millions et sur les 15 derniers jours, en moyenne, 280 personnes sont décédées chaque jour en France. Pas 5000, pas 100 000, ce qui équivaudrait à un génocide qui mériterait le petit nom de « guerre » ou de dévastation. 280 personnes en France, 159 en Allemagne, 97 en Espagne, 7 au Portugal, presque zéro au Royaume Uni. Et pourtant la terreur de mots continue à régner sans partage sur la France et l’Allemagne. Et pourtant, on nous impose un semblant de vie pendant 4 semaines de plus, y compris en Bretagne, ou au Pays Basque, où l’on cherche encore où sont les victimes. Pourquoi ne pas laisser les magasins ouverts, rouvrir les restaurants, partout où la situation le permet, en interdisant simplement les déplacements vers les régions « rouge », où le nombre de médecins qui geignent sur la situation dite « désespérée » d’un hôpital qui pourtant leur permet encore de hanter les plateaux TV, s’équilibre avec ceux qui pensent que la situation n’est pas si grave et que le privé reste encore sous sollicité.

Pourquoi fermer nos écoles, quand la situation des élèves est déjà critique et empêche ainsi leurs parents de travailler normalement dans un pays à qui une crise si mal gérée a déjà coûté plus de 160 milliards d’euros ? Pourquoi ne pas avoir fait comme en Israël, ou en Chine et bâtir des capacités d’accueil des malades, plutôt que de condamner et assigner 68M de français à domicile, dans un pays où la surmortalité des moins de 65 ans, malgré la pandémie, n’a pas augmenté depuis mars 2020 ? Pourquoi ne pas autoriser SpoutnikV comme nombre de pays, et le produire en France, afin d’accroître une capacité de vaccination, qui permet aux USA, que nous aimions tant montrer du doigt pour nous rassurer sur notre médiocrité, de laisser 1.5M d’Américains aller s’amuser à Miami, et vivre heureux, quand nous sommes devenus un peuple fantôme shooté aux subventions ?

Désormais, même avec un vaccin pour tous et un passeport médical, nous n’aurons pas les touristes étrangers cet été, ce qui va définitivement sonner le glas de notre industrie touristique et de notre culture, et de sa Ministre qui tente elle-même de contribuer au renouvellement d’une génération d’artistes en embrassant les plus âgés sans porter de masque. On nous annonce des festivals sans public (limitation à 5000, assis !), et sans restauration, interdisant ainsi toute rentabilité à ces évènements, dont un large nombre ne seront plus qu’un souvenir, laissant sur les carreaux des milliers de PME, TPE, artisans, intermittents et fournisseurs de toute nature. On voit déjà des évènements annulés pour octobre prochain, ce qui conduira à la faillite une industrie de l’évènementiel, qui avait besoin d’éviter une seconde année d’annulation pour espérer s’en sortir. Ce sont des industries essentielles pour des villes comme Cannes ou Nice. Notamment. On se demande si le Maire de Nice y réfléchit de temps à autre, quand il accuse les touristes d’être responsable d’un Armageddon, traduisez d’être responsable d’une trentaine de personnes en réanimation à Nice !! De qui se moque-t-on ?

Un taux d’incidence de 500 personnes pour 100 000 personnes ! Comment peut-on condamner à mort un pays pour un taux de contaminés de 5 pour 1000, dont à peine quelques-uns d’entre eux finiront à l’hôpital et ressortiront la plupart du temps, sur leurs 2 jambes et en pleine forme ? Comment penser que ces malades seraient plus importants que notre vie à tous, que la scolarité des enfants, que de la violence faite aux femmes (en pleine explosion), que le retour à la pauvreté des plus fragiles, du non-traitement des cancéreux ou du report des opérations, du taux de dépression et de suicide qui bondit dans tous les pays, des millions de chômeurs qui pèseront sur notre reprise pour au moins 3 à 5 ans ?

Depuis le mois de Mars, j’ai dénoncé comme une réaction hystérique, le traitement de cette crise, destinée à camoufler à la fois l’incompétence de nos « élites » et le délabrement de notre système de santé, incapable de soigner 5000 patients dans la 6ème puissance mondiale, et désormais incapable d’avoir un taux de vaccination qui soit à la hauteur des 5 puissances qui la précèdent ou la suivent, et notamment le Royaume Uni, les USA, Israël. A l’époque certains ne voulaient pas entendre ceux qui comme moi ne comprenaient pas la position de nos sociétés Européennes. 1 an plus tard et un paquet de dettes abyssales plus loin, nous continuons comme les lapins attirés par les phares de la peur, et nous fonçons toujours vers cette lumière funeste. Je m’appellerais Marine, je me frotterais les mains. Allons-nous, comme nombre de nos voisins, descendre dans la rue pour réclamer ce qui nous revient, ce pourquoi nous avions signé en vivant en France ? La liberté et la vie. Tout ce dont nous sommes privés au nom d’une menace sans substance.

L’égo de notre président plus important que nos vies. Entrepreneurs, citoyens, réveillez vous.

Résumé. En Grèce le président Macron reconnaît que nous avons manqué d’ambition, de « folie » disait-il. Et 48H plus tard, justement pris d’un accès de folie, il annonce que le vaccin Spoutnik est un outil de géopolitique, destiné à flatter l’égo de Poutine et qu’en conséquences, sauver des vies passe au second plan derrière le souhait de ne pas lui faire ce plaisir. Une posture intellectuelle qui condamne à mort des milliers de français et d’entrepreneurs.

J’ai dû écouter plusieurs fois pour être certain de ne pas être victime d’une mauvaise traduction. Mais c’était en Français, dès lors l’explication se situait ailleurs. Je l’ai donc fait à « l’ancienne ». J’ai secoué un peu la TV, en me disant qu’il y avait une confusion entre le son d’une chaîne et les images d’une autre. Mais à part le fait d’endommager ma télé, le son et l’image sont restés obstinément associés. J’avais donc bien entendu. Bien entendu que le Président d’un pays qui affiche l’une des pires gestion de la pandémie au monde, décide d’y mettre une touche funeste finale, pour parachever une œuvre déplorable, en renversant son pouce vers le bas, pour condamner les derniers gladiateurs dans l’arène. A la poubelle ! Achevez-les !

Revenons sur une séquence qui devrait inquiéter les commentateurs, qui pourtant restent muet comme au temps du soviet suprême, de Castro et de tant d’autres. En Grèce le président Macron reconnaissait que nous avions manqué d’ambition, de « folie » disait-il. En clair, nous « avons failli misérablement », dit de cette façon poétique et littéraire qu’il affectionne tant, oubliant au passage, alors qu’il souriait en prononçant ce terme, que ce manque de folie avait coûté la vie à des milliers de français, qui sans cette incompétence, seraient toujours vivants !

48H plus tard, joignant l’acte à la parole, ou plutôt utilisant la parole pour renier ses propres propos, certainement pris, justement, d’un accès de folie après avoir abusé du visionnage d’un nid de coucou, il annonce que le vaccin Spoutnik est un outil de géopolitique, de propagande, au service de l’égo de Poutine et qu’en conséquences, sauver des vies passe au second plan derrière la possibilité de reconnaître au passage que la Russie a été meilleure et plus rapide que nous. En clair, vous allez mourir pour ne pas satisfaire l’égo du président Russe. C’est la roulette russe mais avec un chargeur plein.

Quelle honte !!!

Cet acte pourrait condamner votre père, votre mère, nos entreprises, amener Marine le Pen au pouvoir, et personne pour ne s’en émouvoir. Un ami Avocat me disait qu’il étudiait en quoi cette décision pouvait constituer une mise en danger de la vie d’autrui, voire un crime contre l’humanité. J’attends le retour de son étude juridique, et chaque seconde d’attente se solde par une vie en moins. Quand allons-nous réagir ?

Angela Merkel indiquait il y a peu qu’elle recommandait que Spoutnik qui semble depuis août dernier, donner de bons résultats, sans effets dommageables, et pourrait être produit pour 4 fois moins cher, puisse être adopté non seulement par l’Allemagne, mais aussi par l’Europe, et voilà que son jeune collègue, notre président, tente de ruiner cette bonne idée, alors que nous sommes à peine à 8% de taux de vaccination. Pendant ce temps l’Espagne faisait hier un test de concert en public avec 5000 personnes, mettant en exergue l’inutilité de la démagogique Ministre de la (sous) culture qui est la nôtre. Tout en brassage, rien en actes. Pendant ce temps, 1.5M de « spring-breakers » (les jeunes qui font leur coupure scolaire aux USA chaque année) font la fête à Miami, qui affiche toujours un taux de mortalité infiniment inférieur au nôtre sans avoir jamais ou presque, confiné, et dont les hôpitaux sont ouverts et disponibles. Pendant ce temps, Boris Johnson ou Netanyahu annoncent des vacances normales à leurs citoyens. Les USA, je le rappelle étaient il y a peu, accusés de folie par les Européens. Aujourd’hui les « fous » ont administré 137 millions de doses, qui avaient été commandé par le « fou » précédent, puisque le Président Trump, lui, avait sécurisé 200 millions de doses en 6 mois. Le fou n’est pas toujours celui qu’on pense.

L’Espagne, les USA, la Norvège, qui certes fait attention, mais n’impose même pas le masque à ses citoyens, et ouvrent leurs magasins, déclarés essentiels à la vie. Les veinards. La Suède, qui comme les USA faisait l’objet de la vindicte régulière sur les plateaux TV de notre Ministre de la Maladie. Elle n’a toujours pas confiné et ne le fera jamais. Elle va bien, merci. Tout le monde y vit normalement. L’industrie de l’évènementiel, des spectacles, se prépare à la réouverture, quand la France se prépare à un peu plus de fermetures, pour 4900 personnes en réanimation sur un total de 68M de français !

Le vernis craque. Les élus n’en peuvent plus et prennent des arrêtés que le pouvoir hésite à casser car les régionales, même repoussées ou « repoussables », amèneront une défaite humiliante à LREM, défaite qui ne fera que préfigurer celle de Mai 2022. Les clubs de sport exercent à l’air libre, parfois à l’abri des regards. Les esthéticiennes en sont arrivées à vendre des croquettes pour chien afin de rester ouvertes, l’absurdie dans toute sa splendeur.

Nous avons besoin de faire fonctionner nos restaurants, nos hôtels qui en sont arrivés à offrir des suites dans les grands hôtels, gratuitement, dans lesquels on vous sert un déjeuner ou dîner étoilé sous forme de « room service », pour faire fonctionner les cuisines et ne pas perdre le personnel, essentiel à la reprise future. Future mais quand ? Aux USA on le sait. A Londres on le sait. A Barcelone, on le sait. A Tel Aviv, on le sait. En Asie, on le Fait, tout fonctionne à merveille. La programmation des évènements bat son plein.

Pendant ce temps, pour ne pas faire plaisir à Poutine, on condamne à mort les françaises, les français. On condamne son économie et les emplois qu’elle pourrait maintenir au lieu de les supprimer. On ne donne aucune indication d’une date de sortie. Aucune perspective. On prépare la ruine et la faillite. Et l’on pave de fleurs le chemin du RN aux présidentielles. Au secours !! Françaises, Français, retrouvez la révolution qui bouillait en vous, cet esprit de contestation, sortez de la léthargie dans laquelle le journal de 20H et les subventions, vous ont plongé. Allez-vous laisser mourir tout autour de vous, sans même lever le petit doigt, ou voulez-vous vraiment le laisser sur la gâchette de ce révolver déjà sur votre tempe ?

22 MARS 2021 Le régne du n’importe quoi finira en n’importe comment : Kafkastex.com le site de l’absurdie.

Avez-vous déjà assisté à une telle débâcle politique ? Avez-vous déjà eu envie de rire et pleurer dans la même seconde, en écoutant un politique qui estime parler et agir « en responsabilité » ? Avez-vous déjà eu aussi honte d’être Français ? Avez-vous déjà eu aussi peur pour votre avenir ? Voyez-vous arriver la défaite des partis démocratiques, au profit de populistes, menés au pouvoir par l’incompétence de nos gouvernements Européens qui font preuve d’une maîtrise absolue de l’impéritie ? Si vous avez une autre réponse que la mienne à toutes ces questions, c’est que nous ne vivons pas dans le même pays.

Si vous n’avez pas remarqué que notre Premier « Sinistre » et son ministre de la « Maladie » (vu son atteinte à notre santé, utiliser ce mot semble incongru), ont cité pour se disculper, jeudi soir, les actions comparables de nos voisins Européens, vous deviez retenir que les incompétents se citent entre eux. Comme le marketing digital sur internet : « les nuls comme vous ont choisi la même application »… Évidemment Castex ne pouvait pas citer Taiwan ou Hong Kong (moins de 10 et 200 morts en 1 an), le Royaume Uni, qui prévoit déjà les conditions du déconfinement, les USA, dont le taux de mortalité est descendu en flèche depuis 2 mois (25% de moins que nous ces 8 derniers jours pour 100 000 habitants), et dont plus de la moitié des Etats n’ont jamais confiné. Il n’a pas non plus cité la Norvège, où le masque n’est pas porté dans la rue. La Suède qui n’a jamais confiné. La médiocrité aime à se complaire en se comparant aux moins bons. Voilà à quoi nous en sommes arrivés.

Je ne pensais pas avoir aussi honte d’être Français et Européen dans ma vie. Grincheux, critique, oui. Normal, je suis Français. Mais honteux, non, je n’y avais pas pensé. Je le voyais bien poindre depuis quelques années, cela n’a pas commencé avec ce Gouvernement. Mais il vient de passer le mur du son. Certains enlèveraient la « cédille » à ce dernier mot, et seraient moins polis. Je les comprends. Le dernier discours accroissant l’emprisonnement des Français sur fonds de délire « attestationnaire aigu » (3 pays dans le monde impose des attestations), est le paroxysme d’une faillite politique et technocratique. En même temps quand on prend un technocrate qui utilise encore la feutrine sous ses costumes, pour diriger un gouvernement, à quoi s’attendre ? Vous serez tentés de me répondre, que pour une fois, ils n’enferment que le tiers des français. Ce serait oublier que ce tiers-là représente la plus importante force économique du pays. Ce serait oublier que nos frontières sont toujours fermées. Ce serait oublier que nos entreprises sont toujours en partie fermées et même totalement, pour un grand nombre de professions culturelles, touristiques, pour les restaurants, les hôtels, privés de touristes et de convives et qui meurent en silence (ce qui me surprend toujours autant), sans la moindre révolte, le moindre râle.

Le jeudi soir on décide de laisser ouverts les magasins qui attirent le plus de monde et on ferme ceux qui attirent peu de clients, et cela pour ralentir l’épidémie. Comprenne qui peut. Le petit commerce qui attire 10 clients dans une journée est fermé. Non essentiel. Les grands commerces où s’entassent un nombre hallucinant de personnes, qui plus est, dans un temps restreint par le couvre-feu, seraient un bon moyen de lutter contre le Covid. Logique non ? Le coiffeur non essentiel le jeudi soir, puis essentiel le vendredi matin. Pendant ce temps l’esthéticienne est, elle, non essentielle tout court. La différence ? Les voies de la technocratie sont impénétrables. Le Var et tous les départements autour sont ouverts, mais par un acharnement incompréhensible du sort et du virus, il semble qu’à Nice, la maladie soit en train de décimer la population (une trentaine de personnes en réa pour 350 000 habitants) et Nice devient donc le seul village gaulois, qui résiste, dans le Sud, au retour de la liberté malgré un taux d’incidence globalement en baisse. Certains politiques anxieux de plaire au gouvernement et de peaufiner une éventuelle place de Ministre en 2022, sont prêts à tout, y compris en tuant leur industrie touristique, et leur population.

Mais au final, même en confinant un tiers du pays, on le condamne tout entier. Même au tiers, on remplit une coupe déjà pleine chez les français qui commencent enfin à déborder du message de type BFM TV, et réalisent que non, les USA ne sont pas le plus pays mortel au monde, car pour 100 000 habitants, ils ont fait jeu égal avec nous jusqu’en novembre. Mais depuis février, ils sont infiniment moins malades et leur taux de mortalité est infiniment meilleur que le nôtre. Pourquoi ? Le Président Trump avait sécurisé suffisamment de vaccins pour le pays, et Biden a encore accéléré le mouvement. Pendant ce temps, en Europe, en France, nous avons vacciné…………. 8% de la population. Et tout cela pourquoi ? Parce que le Gouvernement n’a pas su gérer l’approvisionnement du vaccin. Qui n’a pas investi dans les lits d’hôpitaux (seuls quelques lits éphémères ont été mis en place, mais sans personnel !). Et encore moins dans le personnel hospitalier. Plutôt que de gérer le flux entrant, on condamne la source, et donc la totalité de la population. Au lieu d’investir quelques centaines de millions pour réinvestir dans notre capacité de traitement, on a dépensé 160 milliards pour stopper l’hémorragie que nous créons nous-mêmes. Ce qui permet au passage au gouvernement de reprendre la main sur le pays et le mettre sous dépendance, faisant des français, des « junkies » de la subvention. Le réveil va être douloureux.

Angela Merkel vient de subir ce que les autres pays Européens vont vite expérimenter. Le désaveu. L’abandon. La montée des populismes. Le début de la fin. Fin d’une domination économique. Fin d’une réalité démocratique. Peut-être le prix à payer pour raser cette technocratie « criminelle » au final, et ces politiques pour qui l’irresponsabilité est devenu la règle. Des politiques qui sont passés en 40 ans du statut d’homme d’État à celui de bonimenteur de foire, uniquement obsédé par le fait d’attirer des clients dans leur barnum à curiosité. La démocratie a besoin de prospérité pour s’ancrer et résister aux coups de boutoirs des replis que la récession déclenche.

Nos entreprises se rangent en 2 catégories. Celles qui vivent plutôt bien, mais n’investissent pas pour autant, car elles attendent une véritable sortie de « dictature ». Celles qui vont très mal, mais sont maintenues sous perfusion. Qui vont s’écrouler dès que les aides vont s’éteindre. Et puis, il y a Damoclès. Environ 2 à 300 plans sociaux, peut-être plus, qui sont prêts, rédigés, mais bloqués dans les tiroirs des 10 principaux cabinets d’avocats parisiens spécialisés en droit social, et qui attendent de voir l’impact de ce « dernier » (?) confinement avant de lancer et adapter la jauge. La banque de France nous prévoit une croissance insolente. C’est insolent. Cette reprise prêtera aux déjà riches, et condamnera tous les pauvres. Les plus nombreux.

J’ai honte, tellement honte, de priver de marché autant de talents français.