Ségolène une Royale profiteuse, la grève et comment « Make France Great Again »

Ségolène une Royale profiteuse, la grève et comment « Make France Great Again »

« Ségolène baba et les 1001 privilèges des voleurs de la République ». Elle a voulu tacler Macron sur son soi-disant mépris des pauvres, elle, l’ex épouse de l’homme aux « sans dents ». Mais elle avait oublié un détail, c’est que pour être crédible, il faut avoir des draps propres. Et les siens sont loin de l’être.

C’est à cause de politiques catastrophiques comme elle, égocentrée à un point qui confine à la baudruche (pour tous ceux qui l’ont côtoyée, elle est pire que Aubry qui pourtant est une championne du monde de la catégorie), obnubilée par le pouvoir et les lustres au point de se prendre pour une lumière, que la France est, justement, dans de beaux draps. Elle illustre ce que je maudis au plus haut point dans ce pays. Cette gauche donneuse de leçon aux autres, mais totalement incapable de se les appliquer à soi-même, et qui en plus la ramène. Audiard le disait si bien, c’est à cela qu’on reconnaît les Cons, ils osent tout. Elle et ses copines et copains de gauche, de droite et des couches populistes, Mélanchon au plus haut de la marche, auraient dû être les premières victimes désignées par le pouvoir, bien avant les cheminots et conducteurs de la RATP, qui doivent néanmoins être réformés, et surtout automatisés au plus vite, pour que leur pouvoir de nuisance ne soit plus…automatique.

Macron aurait dû comprendre après les GJ, qu’il fallait laver plus blanc, pour que la République passe du jaune au vert, à nouveau. Great Again. Et que pour ce faire, il fallait que l’exemple vienne d’en haut et pas seulement de lui. Conseil constitutionnel, fondation des gueules cassées, conseil d’État, Sénat et Assemblée Nationale, Lang à l’Institut du Monde Arabe et autant de fromages que de rats qui hantent les sous-sols dorés de la République. Ségolène prise les mains de la glace arctique, une région dont elle ignore tout, à part le salaire et les avantages, est un exemple pitoyable, mais tellement banal au pays des privilèges rétablis depuis 1789. Une corruption institutionnalisée. A défaut de tolérer les emplois fictifs, on les a rendus légaux. Mais le vol et la fiction restent entiers. Demandez à Rama Yade combien elle prend au Sénat et pourquoi de Villepin vient à son club de sport avec un chauffeur, un garde du corps et un chauffeur aux frais de la République ? Et tous ces postes dans les associations que nos impôts financent et qui paient des salaires à des incapables. Incapables d’aller chercher un travail normal, dans une entreprise normale, pour toucher le salaire normal, fruit d’un bénéfice collectif normal. Que Ségolène se prenne une Royale baffe, et qu’elle soit condamnée à quitter son poste et manger du pingouin à perpétuité, serait une satisfaction, mais le pire c’est qu’elle va conserver son poste et que nos journalistes vont oublier cela dans les 8 jours. Pauvre pays.

Pendant ce temps, la France est en grève. Que pourrions-nous dire, nous, commerçants, « petits » entrepreneurs ? Que pourrions-nous dire, nous qui par milliers, avions survécu aux GJ en 2018 et pensaient que 2019 leur permettrait de se « refaire » ? On pourrait simplement leur dire, ce que personne n’ose dire à la CGT et UNSA et qui se résumerait en langage choisi pour ne pas être ordurier dans un support de cette qualité : « Allez-vous faire voir, je passe la Loi, continuez à bloquer le pays, c’est mort pour nous, 2 années de suite, nous mettons la clé sous la porte, mais au moins, vous, vous y passerez aussi ». Je n’ai à dire, au nom de ceux qui comme les gladiateurs, vous saluent avant de mourir, sans retraite, ni chômage, ni logements sociaux, ni CE, ni rien en fait, qu’une chose au Président. Cette poche de grévistes arcboutés sur leurs avantages, a le sang de milliers d’entreprises sur les mains. La saison est morte, impossible à rattraper, alors au moins, que la réforme passe ainsi, sans négociation supplémentaire. Et qu’ils continuent à bloquer le pays, peu importe, le mal est déjà fait. Une fois que les cagnottes de la honte, qui défraient les grévistes, ne seront plus alimentées, ils devront se remettre au travail. Alors ne lâchez rien. Allons enfants de la patrie entrepreneuriale, laissons-les crever dans leurs sillons, leurs rails impurs, que notre sang abreuvera, avec satisfaction posthume. Une réforme de plus, qui ne sera plus à faire, pour faire de la France, un pays « great again ». Elle pouvait attendre, le timing était catastrophique, et y mettre Delevoye, autre mangeur à « râtelier » professionnel, un piètre choix. Sarko l’avait d’ailleurs bien dit à Macron dans ses RV du soir.

Great Again ? Quand était la dernière fois que la France était un beau pays ? Je ne parviens pas à m’en souvenir. Pas assez vieux certainement, et pourtant, les années passent. Giscard a raté le coche, Mitterrand a ruiné les valeurs qui tenaient encore debout, travail en tête. Chirac n’a rien fait. Sarkozy aurait pu mais n’a pas pu. Hollande a été une tâche sur le tableau présidentiel, un « pitre-oyable », même si certaines réformes intéressantes et mesures pour les entrepreneurs sont nées sous son mandat, mais à l’insu de son plein gré.

Macron ? Trop tôt pour le dire, mais être entouré par des imberbes, trop jeunes, trop « intelligents » et trop confinés, risque bien de lui coûter ses réformes. Il brille comme le borgne au pays des aveugles, faute d’adversaire. Comment redevenir le pays qui se reconstruit après-guerre, avec un président visionnaire, qui penserait enfin aux secteurs stratégiques pour l’avenir et la façon de les offrir à la France. A l’Europe. Pour le moment, j’ai beau avoir un sœur nommée Anne, je ne vois rien venir. Digital, IA, santé, champions Européens, ambition Européenne… rien de chez rien. Nada. Niente. Wallou. Great Again ce n’est pas pour 2020, dont seul le chiffre sonnera rond. Si, en plus, ils lâchent sur les réformes, la France ne sera jamais dans le camp du « again », mais plutôt, vieillissant comme tous les pays occidentaux, dans celui de la « gaine ». (Désolé je n’ai pu résister !!).

L’occident sera « great again » le jour où, armé d’une vision (élément n°1), d’une ambition renouvelée (élément n°2), d’un nouveau contrat sociétal (élément n°3), et d’une nouvelle classe politique (et de 4 !!), et d’un peuple capable de s’engager avant d’attendre tout du ciel étatique (voilà pour le point 5), il pourra reprendre sa marche en avant. Pour cela les entreprises doivent prendre l’avantage et avancer plus vite que le politique. Elles ont tout à y gagner, c’est pour cela que cela reste l’aventure humaine la plus égoïste et la plus collectivement utile. Bonne année, depuis les abris !!